L'allergie à l'arachide: état actuel du problème - 2e partie
le 5 déc. 2009
Étant donné l'énorme contenu de la page originale (ou plutôt des pages, plus de 150) de cet article, et la difficulté de faire les mises-à-jour, j'ai décidé, en fév. 2008, de commencer une deuxième section. En oct 2009, la 1ère section a été revisée et les liens qui n'étaient plus actifs ont été enlevés.
Tous les ajouts seront affichés ici à l'avenir. Il n'y a pas de table de matières pour le moment, défilez vers le bas pour accéder aux différents sujets ou ajouts.
John Weisnagel, M.D.
le 30 janv. 2010
Sujets de fond: Voir plus bas:
"Incidence, prévalence, et tendances de diagnostique d'allergie à l'arachide rapportée par des omnipracticiens en Angleterre de 2001 à 2005"
"Introduction précoce d'aliments complémentaires et le risque de sensibilisation"
" Le test cutané et l'IgE spécifique à l'arachide peuvent prévoir les résultats de provocations orales ('challenge') chez les enfants d'âge pré-scolaire sensibilisés à l'arachide."
"L'allergie à l'arachide et l'impact de la consommation maternelle durant la grossesse et l'alaitement"
"Immunothérapie sous-linguale semble encourageante".
le 31 mars, 2010
Même si vous avec vu ou apercevez le mot "épidémie" en ce qui a trait à l'allergie à l'arachide, particulièrement récemment suite à une campagne publicitaire sur internet d'un livre intitulé "The History of the Peanut Allergy Epidemic," selon des articles fiables dans la littérature médicale, il n'y a jamais eu et il n'y a pas aujourd'hui d'épidémie de l'allergie à l'arachide. L'allergie alimentaire, incluant à l'arachide, a augmenté ces dernières années, mais comme documenté, il s'agit tout simplement d'une augmentation de l'allergie en général. À noter aussi qu'il n'y aucune évidence dans la littérature médicale que les immunisations ou vaccins soient la cause de cette supposée épidémie ou qu'ils soient reliées de façon quelconque à l'allergie à l'arachide.
État actuel
-Dans Curr Opin Pediatr. 2010 Jul 30. Pansare M, Kamat D. ont un article intitulé Peanut allergy (L'Allergie à l'arachide).
Voici une partie de leur résumé: Nouvelles récentes: L'allergie à l'arachide débute durant l'enfance. L'incidence de cette allergie dans les pays développés semble à la hausse. Plusieurs facteurs, spécifiques à l'arachide ou environnementaux, selon une hypothèse courante, contribuent à cette hausse. Toutefois, il n'y a pas de consensus sur cela. Des épreuves diagnostiques reliées aux ingrédients sont explorées pour caractériser la sensibilité clinique. Actuellement, le traitement de première ligne inclut l'évitement des arachides et traitement précoce des réaction anaphylactiques reliées. Récemment, des études sur l'immunothérapie orale seraient favorables désensibilisant les sujets traités. Des études nouvelles explorent les effets d'introduction précoce de quantité élevées de protéine d'arachide versus diète sans arachides chez des nourissons à risque élevé pour apprécier le développement de tolérance...Plusieurs autres approches immunothérapeutiques sont investiguées chez les animaux de laboratoire. SOMMAIRE: Il n'y a pas de guérison de l'allergie à l'arachide. L'immunothérapie par voie orale semble offrir un traitement potentiel d'un désensibilisation. (affiché le 10 août, 2010)
Anaphylaxie (suite)
-Dans Allergy. 2008 Aug;63(8):1071-6, de Silva et coll. ont une publication intitulée Paediatric anaphylaxis: a 5 year retrospective review (Anaphylaxie pédiatrique: une revue rétrospective de 5 ans). Cette revue porte sur les enfants traités pour anaphylaxie au Emergency Department (ED) du Royal Children's Hospital, Melbourne, Australie dans les derniers cinq ans.
RÉSULTATS: Cent-vingt-trois cas d'anaphylaxie chez 117 enfants sont inclus. Il y a eu un décès. L'âge moyen des enfants étaient 2.4 ans. Les réactions sont survenues surtout à la maison (48%) et un aliment en était la cause dans 85% des réactions: l'arachide dans 18% et la noix cajou dans 13% des cas. Le temps moyen entre l'exposition et la réaction pour tous les agents en cause était de 10 minutes. Le début du traitement en moyenne était 40 min. Les symptômes étaient surtout respiratoires dans 97%. Dix-sept enfants avaient eu une réaction anaphylactique auparavant.
CONCLUSIONS: Cette étude est la plus grande rapportée sur l'anaphylaxie chez les enfants. Les faits saillants sont qu'il s'agissait d'une première manifestation chez la plupart des enfants, et que le début du traitement est souvent tardif de façon significative. La plupart des réactions sont survenues à la maison. L'arachide et la noix cajou étaient la cause la plus fréquente d'anaphylaxie causée par les aliments dans cette étude, soulignant que les agents déclencheurs d'anaphylaxie chez les enfants n'ont pas changé dans la dernière décénie. (affiché le 12 août, 2008)
- Dans le J Allergy Clin Immunol. 2009 Aug;124(2):323-7. Epub 2009 Jun 27, Greenhawt MJ, Singer AM, Baptist AP, ont une publication intituléeFood allergy and food allergy attitudes among college students. (L'allergie alimentaire et les attitudes chez les collégiens.) Suite à une enquête faite auprès d'étudients au niveau collégial aux États-Unis, les auteurs sont arrivés à la conclusion suivante: Des réactions anaphylactiques potentiellement fatales surviennent dans les campus des collèges. Seulement 39.7% des étudiants ayant une allergie alimentaire évitaient l'allergène alimentaire auto-identifié, et plus de trois quarts n'avaient pas un auto-injecteur d'épinéphrine. Un tel comportement pourrait être un risque élevé pour eux de réactions adverses. (affiché le 14 nov. 2009)
L'épinéphrine (suite)
Une dose d'épinéphrine peut ne pas être suffisante chez les enfants présentant des allergies alimentaires multiples (One Epinephrine Dose May Not Suffice for Children With Multiple Food Allergies)
Près d'une sur cinq réactions anaphylactiques reliées à des aliments chez les enfants présentant plusieurs allergies alimentaires vont nécessiter deux doses ou plus d'épinéphrine, selon une publication dans J Allergy Clin Immunol. 2008 Jul;122(1):133-8. Epub 2008 Jun 10, par Kirsi M. Jarvinen et coll. du Mount Sinai School of Medicine à New York. Les auteurs ont évalué l'emploi d'épinéphrine chez les enfants présentant des allergies alimentaires avec une enquête auprès les parents de 413 patients. Dans l'ensemble, Soixante-dix-huit enfants (àge moyen, 4.5 ans) ont eu 95 réactions qui ont nécessité de l'épinéprine. Deux doses ont été nécessaires chez 12 cas (13%) et 3 doses chez 6 autres cas (6%). L'allergie à l'arachide, aux noix et au lait de vache était responsable de plus de 75% des réactions. La plupart des patients ayant nécessité des injections multiples d'épinéphrine présentait de l'asthme.
CONCLUSION: Dans ce groupe d'enfants rérérés présenantant des allergies alimentaires multiples, 19% odes réactions anaphylactiques reliées à des aliments ont nécessité plus d'une injection d'épinéphrine. (affiché le 13 juillet, 2008)
Disponibilité de l'autoinjecteur d'épinéphrine à l'école chez les enfants allergiques à l'arachide.
-Ceci est le titre d'une publication dans Ann Allergy Asthma Immunol. 2008 Jun;100(6):570-5, par Ben-Shoshan M, Kagan R, Primeau MN, Alizadehfar R, Verreault N, Yu JW, Nicolas N, Joseph L, Turnbull E, Dufresne C, St Pierre Y, et Clarke A. (Availability of epinephrine autoinjector at school in children with peanut allergy). Les auteurs décrivent la disponibilité de l'autoinjecteur à l'école et soulignent certains facteurs qui pourraient affecter cette disponibilité chez les enfants allergiques à l'arachide.
Deux cent soixante et onze enfants connus allergiques à l'arachide résidant au Québec ont été questionnés (ou leurs parents) au sujet de leur autoinjecteur d'épinéphrine.
RÉSULTATS: Quatre des 271 enfants diagnostiqués allergiques à l'arachide n'ont pas été prescrits un autoinjecteur d'épinéphrine.
Quarante-huit pourcent de ces enfants n'avaient pas leur autoinjecteur sur leur personne à l'école. Dans 78% de ces enfants, l'autoinjecteur était dans le bureau de l'infirmière ou dans un autre pièce à l'école à l'usage d'une l'infirmière à plein temps que dans 18.5%.
De tous les répondants, ceux qui ont du recevoir leur injection suite à une réaction précédente, des enfants plus âgés, et ceux vivant qu'avec leur mère étaient plus portés à transporter leur autoinjecteur avec eux à l'école. Chez les enfants âgés de 7 ans ou plus, ceux qui ont déjà eu une réaction sévère étaient aussi plus portés à avoir leur autoinjecteur avec eux.
CONCLUSIONS: Près de 50% des enfants allergiques à l'arachide sont susceptibles de subir un délai dans le traitement d'une réaction anaphylactique survenant à l'école à cause d'un accès limité à leur autoinjecteur. Il faut éduquer davantage les personnes concernées sur l'importance d'une meilleure disponibilité de l'autoinjecteur d'épinéphrine dans les écoles. (affiché le 11 juillet, 2008)
Au sujet de l'importance d'avoir toujours un auto-injecteur d'épinéphrine avec soi
-Le 4 juillet, 2008 l'article suivant par Sharon Salyer a paru dans le journal Herald d'Everett, de l'état de Washington, Man's death a stark reminder of food allergy risks, (Décès d'un homme un rappel saillant des risques des allergies alimentaires). Un homme de 30 ans, connu comme allergique à l'arachide a décidé un jour de ne plus avoir avec lui une trousse contenant un auto-injecteur d'épinéphrine. Après avoir pris une bouchée d'un biscuit contenant du chocolat, il a eu une réaction anaphylactique. Malgré l'intervention d'une infirmière et d'un pneumologue qui se trouvaient sur place en attendant l'arrivée d'une équipe d'urgence et des soins à l'urgence d'un hôpital, le jeune homme est décédé le lendemain. (affiché le 5 juillet, 2008)
Au sujet de la réapparition de l'allergie à l'arachide
suite à un challenge négatif
-Comme rapporté et affiché dans la 1ère partie de L'allergie à l'arachide: Etat actuel du problème, la réapparition de l'allergie à l'arachide a été décrite chez des patients ayant eu un challenge (provocation orale) négatif. (N Engl J Med 2002;347:1535-1536). Il a été suggéré que la réapparition de l'allergie puisse être empêchée par la consommation régulière d'arachides suite à un challenge négatif. (J Allergy Clin Immunol 2004;114:1195-1201).
Dans l'Int Arch Allergy Immunol. 2008 Jul 2;147(3):260-262 Boyle RJ et Tang ML présentent un cas qui met en question cette pensée en démontrant que l'allergie à l'arachide peut réapparaître malgré la consommation régulière de doses significatives de protéines d'arachides. Ce cas suggère que la pratique courante n'est probablement pas une assurance que cette allergie soit disparue pour de bon, et il est important que les patients allergiques à l'arachide et leurs familles soient informés de cela. (affiché le 9 juillet, 2008)
Au sujet de la fréquence et l'intensité de réactions futures.
-Clark and Ewen rapportent des statistiques intéressantes et, je crois encourageantes, dans leur publication dans J Allergy Clin Immunol. 2008 Jun 27, intitulée Good prognosis, clinical features, and circumstances of peanut and tree nut reactions in children treated by a specialist allergy center. (Bon pronostic, manifestations cliniques et circonstances de réactions à l'arachide et aux noix chez des enfants traités dans un centre spécialisé en allergie). Pour décrire la fréquence et la nature des réactions suite à l'instauration d'un plan complet de suivi, les auteurs ont évalué un total de 785 enfants, comparant leur réaction initiale aux réactions futures. Les réactions initiales étaient légères dans 66% (516), modérées dans 29% (224), et sévères dans 5% (45).
-Quatorze pourcent (114/785) ont eu des réactions après leur réaction initiale (incidence de taux annuel de 3%). Quatre-vingt-dix pourcent ont eu une réaction de même ou de réduite intensité, et un cas sur les 785 (0.1%) a eu une réaction plus intense, étiquetée comme sévère.
-Les enfants d'âge pré-scolaire ont eu une faible incidence de réactions, et aucune était sévère. I'injection d'épinéphrine a été utilisée trois fois moins que durant les réactions initiales, et jamais la nécessité de deux injections; 14% (16/114) ont nécessité aucune médication, 78% que des antihistaminiques.
-Les réactions accidentelles versus les réactions initiales étaient 4 fois plus le résultat de contacts plutôt qu'ingestion, et les réactions étaient toutes légères. La plupart (53%) des réactions sont survenues à la maison, 5% à l'école, 21% ailleurs et 21% non spécifiées...
CONCLUSION: Avec un plan de management complet, les réactions accidentelles étaient rares et habituellement légères, la plupart ne nécessitant aucun traitement; 99.8% sans l'aide d'un médecin et 100% de façon adéquate. (affiché le 2 juillet, 2008)
-Selon Ho, MH et coll. dans leur article intitulé Early clinical predictors of remission of peanut allergy in children (Signes précoces de rémission de l'allergie à l'arachide chez les enfants) publié dans J Allergy Clin Immunol. 2008 Mar;121(3):731-6, on peut prédire la rémission de l'allergie à l'arachide avec des taux bas d'anticorps IgE spécifiques à l'arachide dans les deux premières années de vie ou un taux à la baisse vers l'âge de 3 ans. (affiché le 15 nov. 2008)
-Dans Curr Allergy Asthma Rep. 2009 Jan;9(1):57-63, Muñoz-Furlong A, Weiss CC ont un article intitulé Characteristics of food-allergic patients placing them at risk for a fatal anaphylactic episode (Caractéristiques des patients présentant de l'allergie alimentaire les rendant à risque d'une réaction anaphylactique fatale). Selon les auteurs, ces facteurs seraient: l'asthma; être un adolescent; être allergique à l'arachide, aux noix ou aux fruits de mer; n'ayant pas une trousse d'épinéphrine avec soi; repas dans les restaurants; passant du temps dans des écoles ou dans des établissements de soins aux enfants; un manque d'information provenant de la communauté médicale. Une meilleure éducation des patients et leurs familles au sujet du contrôle de leurs allergies et être au courant des situations de grand risque pourraientt aider à prévenir des déces possibles. (affiché le 11 janv. 2009)
Augmentation ( ?)de la prévalence de l'allergie à l'arachide (suite)
-Dans cette section de l'article original, première partie, le Dr Rhoda Kagan et coll. avaient rapporté en 2003 dans Prevalence of peanut allergy in primary-school children in Montreal, Canada. (Prévalance de l'allergie à l'arachide chez les enfants d'écoel primaire à Montréal, Canada) que l'allergie à l'arachide aurait presque doublé en cinq ans.
-Au dernier congrès annuel de l'AAAA&I tenu à Philadelphie en mars 2008, le docteur Moshe Ben-Shoshan a présenté les résultats d'une étude semblable. Voici le reportage de Terry Murray de l'Actualité Médicale parue dans la version internet du 25 juin, 2008:
Il y a cinq ans, des chercheurs de l'Université McGill soulignaient une forte prévalence étonnante de l’allergie aux arachides (1,5 %) parmi les enfants d’âge scolaire à l’étude. À ce moment-là, deux autres études sur la prévalence – l’une sur l’île de Wight et l’autre à New York – montraient des taux autour de 0,5 %, suscitant des doutes de la part des Canadiens au sujet de leurs résultats. Les chercheurs de l’Université McGill ont répété leur étude et découvert une prévalence de l’allergie aux arachides de 1,7 %, les confortant dans leurs résultats originaux – mais de nouveaux doutes se sont immiscés, à savoir si la prévalence était en hausse.
Présentée au Congrès annuel de l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology, l’étude concluait à une augmentation de la prévalence de 33 % dans l’intervalle de cinq ans, mais ce n’était pas statistiquement significatif. Au suivi, les études britannique et américaine ont montré que la prévalence avait doublé pendant les cinq années. De 2000 à 2002, puis de 2005 à 2007, les chercheurs montréalais, dirigés par les Dres Rhoda Kagan et Ann Clarke, ont soumis des questionnaires aux parents d’enfants de la maternelle à la troisième année du primaire dans des écoles publiques et privées de Montréal. Ils ont demandé s’il y avait des allergies aux arachides et ont effectué des tests (test cutané, anticorps IgE et provocation orale) chez ceux qui avaient des antécédents d’allergie aux arachides ou qui en étaient incertains.Dans l’étude la plus récente, 5157 parents ont répondu, et 93 % d’entre eux ont rapporté que leur enfant était tolérant aux arachides, selon le Dr Moshe Ben-Shoshan, fellow en allergies, qui a présenté les résultats au congrès. Parmi les enfants restants, 231 ont subi tous les tests, tandis que les autres n’ont fourni qu’une information partielle.
Difficultés issues des données
Employant une technique statistique appelée « imputation multiple », les chercheurs ont pu estimer la prévalence pour les enfants qui n’ont fourni que des renseignements partiels et pour les non-répondants, dit le Dr Ben-Shoshan. Ces résultats ont montré une prévalence de 1,65 % pour ceux dont l’information était complète, de 2,07 % pour ceux qui ont subi les tests et ceux dont les renseignements étaient partiels – et de 1,78 % après ajustement pour des données manquantes. Après comparaison de ces prévalences avec les chiffres obtenus pour les mêmes groupes cinq ans auparavant, les différences absolues entre la prévalence de 2005 à 2007 et de 2000 à 2002 étaient de 0,15 % parmi ceux ayant donné une information complète, et de 0,32 % chez ceux ayant subi les tests et ceux dont les renseignements étaient partiels. Toutefois, les différences n’étaient pas statistiquement significatives. « Nous aimerions montrer une nette augmentation chez ceux qui ont subi les tests, mais c’est très difficile parce que vous ne pouvez pas toujours avoir une participation à 100 %, a dit le Dr Ben-Shoshan. Nous n’avons un résultat significatif que dans le groupe le plus important. »Même si l’étude semble indiquer une augmentation de la prévalence d’environ 33 % en cinq ans, « nos larges intervalles de confiance nous empêchent de tirer des conclusions définitives ».
Alors qu’il est possible que la hausse de l’allergie aux arachides ait plafonné, il est rassurant de constater que même si la hausse est de 33 %, elle n’est pas aussi dramatique que celle de 50 % qu’ont démontrée les études britannique et américaine, a dit le Dr Ben-Shoshan. (affiché le 28 juin, 2008)
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2009 Apr;123(4):783-8, Ben-Shoshan M, Kagan RS et coll. ont une publication intitulée 'Is the prevalence of peanut allergy increasing? A 5-year follow-up study in children in Montreal.' (L'allergie à l'arachide à la hausse? Une étude de suivi de 5 ans chez les enfants à Montréal)
Les études récentes suggèrent que la prévalence de l'allergie à l'arachide serait à la hausse, mais les résultats à date ne l'ont pas démontré. Les auteurs ont envoyé un questionnaire aux parents d'enfants d'âge pré-scolaire jusqu'à la 3e année au hasard entre déc. 2000 et sept. 2002, ainsi qu'entre déc. 2005 et sept. 2007. Les répontants étaient divisés en (1) arachide-tolérants, (2) ne consommant jamais ou rarement des arachides, (3) ayant une histoire convaiquante d'allergie à l'arachide, (4) une histoire douteuse d'allergie à l'arachide. Les enfants dans le groupe 3 avec un test cutané d'allergie positif à l'arachide étaient considérés allergiques à l'arachide. Les enfants du groupe 2 et du groupe 4 avec un test d'allergie positif à l'arachide ont eu une analyse de l'IgE spécifique à l'arachide, et si le taux était inférieur à 15 kU/L, ils ont subi une provocation orale (challenge) à l'arachide....
RÉSULTATS: De 8 039 enfants enquêtés de 2005-2007, 64.2% des parents ont répondu au questionnaire. Parmi ceux ayant fourni des données complètes, la prévalence était 1.63% en 2005-2007 versus 1.50% en 2000-2002... Une différence de 0.13%...
CONCLUSIONS: Il s'agit d'une première étude nord-américaine pour tenter de documenter des tendances temporales de l'allergie à l'arachide en reliant un questionnaire et des analyses spécifiques. Les résultats suggèrent une prévalence stable...(affiché le 13 avril, 2009)
-Suite à l'affichage de l'article d'Anne Clarke et coll. ci-haut, le docteur Clarke a présenté Peanut Allergy: Demonized or Trivialized? (L'allergie à l'arachide: exagérée ou banalisée) à la Conférence Annuelle Bram Rose de l'AAIQ (Association des Allergologues et Immunologues du Québec) tenue à la ville de Québec le 1er et le 2 mai, 2009.
-Comme elle l'a annoncé au début de sa conférence, elle nous donnera pas la réponse à cette question, mais en analysant les études récentes sur la prévalence de l'allergie à l'arachide, incluant les publications avec ses collaborateurs sur ce point, et citant des commentaires publiées récemment, notamment ceux du Dr Nicholas A. Christakis, professeur de sociologie médicale de Harvard, publiés dans le British Journal of Medicine, intitulué This Allergies Hysteria is Just Nuts, (Cette hystérie sur les allergies est réellement dingue) la tendance actuelle semble se pencher vers l'exagération.-Selon Christakis "il y a une hyper-réaction envers l'empleur de la menace" des allergies alimentaires, particulièrement à l'arachide. Le professeur Christakis souligne que le problème n'est pas que l'allergie aux noix/arachides existe ou qu'elle puisse être sérieuse. Ni si des démarches préventives raisonnables doivent être entreprises pour les quelques enfants présentant cette allergie documentée comme sérieuse. "Le problème est la réaction extrème vis-à-vis cette allergie à l'arachide." Il ajoute, "Les efforts bien intentionnés pour réduire l'exposition aux noix ou arachides en réalité augmentent la crainte, signalant aux parents que ces aliments sont en effet un danger clair et imminent." Il conclut que "ces réactions sont extrèmes et tendent à faire partie de ce qu'il appelle 'mass psychogenic illness (MPI)' (maladie psychogénique globale), connue auparavant comme hystérie épidémique." Le BBC (British Broadcasting Company) a fait suite aux commentaires du Dr Christakis le 10 déc. 2008, qui incluaient un incident rapporté par le professeur dans lequel une arachide était trouvée dans un autobus scolaire aux États-Unis, et on a du évacuer et désinfecter l'autobus pour éviter que les occupants âgés de 10 ans ne soient affectés. Le BBC aurait ajouté que John Collard, un consultant infirmier et directeur clinique de Allergy UK, aurait déclaré qu'en Grande Bretagne aussi les gens réagissaient de façon exagérée en ce qui a trait à l'allergie à l'arachide. "Le risque semble avoir ballonné au delà de la réalité."
-Il va sans dire, il y a eu beaucoup de réactions en ligne suite à la publication du Dr.Christakis, en voici quelques-unes (traduites le mieux possible):
Wendy McLean: "Le professeur Christakis écrit dans un ton hystérique comme sa critique. Cela est bon pour les médias mais inférieur aux normes du BMJ..."
Jonathan Hourihane, M.D. "Les commentaires de Christakis peuvent être catégorisés comme personnels....puisqu'il a été dérangé par l'action prise lorsque son enfant était parmi les enfants de l'incident de l'autobus scolaire....Si son enfant était allergique à l'arachide, il aurait eu, je crois, une réaction différente. Je suis d'accord que les démarches de l'école ont été exagérées, mais son choix de mots tels qu'évacuaton et décontamination n'aident pas."
Plusieurs réactions étaient d'accord avec les commentaires du Dr. Christakis:
"Je suis d'accord avec Nicholas Christakis. Parfois les conseils au sujet des allergies peuvent être un peu trop enthousiasmes..."
"Tout en réalisant que des allergies puissent être dangereuses pour la vie pour certaines personnes, I crois que les professionnels de la santé (et d'autres en authorité) devraient réellement considérer le tout au sujet de la perception du risque et du management et éviter la crainte exagérée qui existe aujourd'hui."
"Nos remerciements au professeur Christakis pour son bons sens sur ce sujet."-Le magazine TIME a aussi fait suite aux commentaires du professeur Christakis le 26 fév. 2009 dans sa section Health & Science, Why We're Going Nuts Over Nut Allergies.
J'aimerais ajouter que je suis entièrement d'accord avec le professeur Christakis. (JW) (affiché le 17 mai, 2009)
- Dans Allergy. 2010 Jan;65(1):103-108, Venter C, Hasan Arshad S, Grundy J, Pereira B, Bernie Clayton C, Voigt K, Higgins B, Dean T. ont une publication intitulée Time trends in the prevalence of peanut allergy: three cohorts of children from the same geographical location in the UK. (Tendances dans la prévalence d'allergie à l'arachide: trois cohortes d'enfants dans une même localisation géographique au Royaume-Uni.) Cet article porte sur l'investigation de la prévalence d'allergie à l'arachide dans l'Ile de Wight, UK et tend à déterminer si la prévalence de cette allergie a changé entre 1994 et 2004.
Conclusions: Nos données de ces trois cohortes d'enfants âgés de 3 et 4 ans nés dans la même zone géographique montrent que l'allergie à l'arachide a changé avec le temps. La sensibilisation à l'arachide et l'allergie rapportée chez les enfants nés durant 1994-1996 ont augmenté depuis 1989 mais semble avoir demeurée stable ou a même diminué depuis la fin des années '90s, quoique non de façon significative. (affiché le 19 janv. 2010)
-Dans le Br J Nutr. 2010 Jan 26:1-9. Thompson RL, Miles LM, Lunn J, Devereux G, Dearman RJ, Strid J, Buttriss JL ont une publication appelée Peanut sensitisation and allergy: influence of early life exposure to peanuts. (Sensibilisation à l'arachide: l'influence de l'exposition précoce aux arachides.) Selon le résumé: le but de cette revue systématique était d'évaluer l'influence d'exposition précoce (maternelle ainsi que chez l'enfant) aux arachides et le développement subséquent de sensibilisation ou d'allergie à l'arachide......Six études ont été identifiées: deux avec patients choisis au hasard et contrôlées, deux études contrôlées et deux avec double insu.... Dans l'ensemble, l'évidence revue était hétérogène...
La revue systématique des études humaines et une revue d'études animales n'arrivent pas à fournir des preuves claires pour suggérer que soit l'exposition maternelle aux arachides, ou l'introduction précoce ou tardive d'arachides dans l'alimentation des enfants, aurait un impact sur le développement de sensibilité ou d'allergie à l'arachide.
Les résultats des études animales (et preuves limitées des études humaines) suggèrent que la dose d'arachides aurait un rôle important dans la sensibilisation et dans la tolérance:
petites doses tendent à sensibiliser et des doses élevées tendent à produire une tolérance.
Dans la même revue, Minshall EM et Warner JO ont un article: Early peanut exposure: poison or panacea? (Exposition précoce à l'arachide: poison ou panacée) (affiché le 27 janv. 2010 .... détails à venir.
- Dans le J Allergy Clin Immunol. 2010 Jan;125(1):191-197.e13. Nicolaou N et coll. ont un article intitulé Allergy or tolerance in children sensitized to peanut: Prevalence and differentiation using component-resolved diagnostics. (Allergie ou tolérance des enfants sensibilisés à l'arachide: prévalence et différentiation utilisant des moyens de diagnostic de composantes résolues.)
HISTORIQUE: Pas tous les enfants sensibles à l'arachide développent des réactions allergiques si exposés à l'arachide.
BUTS DE L'ÉTUDE: Établir par provocation orale la proportion d'enfants avec allergie clinique chez ceux considérés sensibles par tests cutanés ou selon le taux sanguin d'IgE spécifique, et investiguer ....si allergiques ou tolérant à l'arachide.
RÉSULTAS: De 933 enfants, 110 (11.8%) étaient sensibilisés à l'arachide. Dix-neufs n'ont pas subi de provocation orale (challenge) dont 17 n'avaient pas consenti. Douze avec une histoire convaincante de réactions si exposés, test cutané =/> 8mm, un IgE =/> 15 kUa/L étaient considérés allergiques et n'ont pas subi de provocation orale. Des 79 enfants qui ont subi un challenge, 7 ont eu des symptômes objectifs et ont été étiquetés comme allergiques à l'arachide. Nous avons estimé la prévalence d'allergie clinique à l'arachide chez les cas sensibilisés comme étant 22.4%...
CONCLUSION: La majorité des enfants considérés sensibles à l'arachide selon les tests normaux n'ont pas d'allergie à l'arachide. (affiché le 30 janv. 2010)
- Dans le J Allergy Clin Immunol. 2010 May 6, Ben-Shoshan M, Harrington DW, Soller L, Fragapane J, Joseph L, St Pierre Y, Godefroy SB, Elliot SJ, Clarke AE ont une publication intitulée A population-based study on peanut, tree nut, fish, shellfish, and sesame allergy prevalence in Canada. (Une étude sur la prévalence au Canada de l'allergie auto-rapportée à l'arachide, aux noix, aux poissons, aux fruits de mer et au sésame.)
HISTORIQUE: Les études récentes suggèrent une prévalence augmentée de l'allergie induite par les aliments et une incidence augmentée de l'anaphylaxie reliée aux aliments. Toutefois, les estimés de prévalence de l'allergie alimentaire varient considérablement d'une étude à une autre. OBJECTIFS: Déterminer la prévalence de l'allergie à l'arachide, aux noix, poissons, fruits de mer et au sésame au Canada. MÉTHODES: Utilisant une méthodologie comparable à celle de Sicherer et al aux État-Unis en 2002, nous avons fait une enquête téléphonique au hasard à travers le pays. L'allergie alimentaire a été définie comme perçue (basée sur auto-reportage), probable (basée sur une histoire convaincante ou auto-rapport d'un diagnostic d'un médecin), ou confirmée (basée sur l'histoire et preuve de tests confirmatoires.)RÉSULTATS: De 10,596 familles enquêtées en 2008 et 2009, 3666 ont répondu (taux de participation de 34.6%), desquels 3613 ont complété toute l'entrevue, representant 9667 individus. La prévalence de l'allergie perçue à l'arachide était 1.00%, aux noix 1.22%, aux poissons 0.51%, aux fruits de mer 1.60%, et au sésame 0.10% . La prévalence d'allergie probable était 0.93%, 1.14%, 0.48%, 1.42% et 0.09% respectivement. À cause de peux de preuves de tests confirmatoires et la difficulté d'obtenir les résultats si analyses faites, la prévalence d'allergie confirmée était beaucoup plus basse.
CONCLUSION: Ceci est la première enquête nationale canadienne pour déterminer la prévalence d'allergies alimentaires sérieuses. Nos résultats indiquent des disparités entre l'allergie perçue et confirmée d'allergie alimentaire qui peuvent contribuer à une grande marge d'estimés publiés sur la prévalence. (affiché le 25 mai, 2010)
- Dans le J Allergy Clin Immunol. 2010 May 10, Sicherer SH, Muñoz-Furlong A, Godbold JH, Sampson HA ont un article intitulé US prevalence of self-reported peanut, tree nut, and sesame allergy: 11-year follow-up. (La prévalence aux États-Unis d'allergie auto-rapportée à l'arachide, aux noix et aux graines de sésame: un suivi de 11 ans.)
HISTORIQUE: L'allergie à l'arachide et aux noix est la cause majeure de réactions fatales aux États-Unis, et la prévalence semble augmenter. BUTS: Nous avont tenté déterminer la prévalence aux États-Unis de l'allergie auto-rapportée à l'arachide, aux noix ainsi qu'au sésame en 2008 et comparé les résultats à ceux d'enquêtes semblables faites en 1997 et 2002. MÉTHODES: Une enquête téléphonique à travers le pays, au hasard, a été faite pour l'arachide et les noix utilisant un questionnaire déjà employé antérieurement, avec questions additionnelles au sujet du sésame.RÉSULTATS: Un total de 5,300 familles (13,534 subjects) ont été questionnées (taux de participation, 42% vs 52% en 2002 et 67% en 1997. L'allergie à l'arachide, aux noix, ou aux deux a été rapportée par 1.4% des sujets comparé
à 1.2% en 2002 et 1.4% en 1997. Pour les adultes, la prévalence était 1.3% qui n'était pas différente de façon significative des enquêtes antérieures. Toutefois, la prévalence de l'allergie à l'arachide ou aux noix pour les enfants âgés de moins de 18 ans était 2.1% comparé à 1.2% en 2002 et 0.6% en 1997. La prévalence de l'allergie à l'arachide chez les enfants en 2008 était 1.4% comparé à 0.8% en 2002 et 0.4% en 1997. La prévalence de l'allergie aux noix chez les enfants a augmenté de façon significative tout au long de l'enquête, 1.1% en 2008, 0.5% en 2002, et 0.2% en 1997. L'allergie au sésame a été rapportée par 0.1%.
CONCLUSIONS: Malgré une prudence conseillée lorsque des enquêtes sont comparées, l'allergie à l'arachide, aux noix ou aux deux continue à être rapportée par plus de 1% de la population américaine (eg, >3 million sujets) et semble augmenter chez les enfants dans la dernière décénie. L'allergie au sésame est rapportée moins souvent. (affiché le 25 mai, 2010.)
-Dans le J Allergy Clin Immunol de 2011 Jan 12. Kotz D, Simpson CR, Sheikh A. ont un article intitulé Incidence, prevalence, and trends of general practitioner-recorded diagnosis of peanut allergy in England, 2001 to 2005. (Incidence, prévalence, et tendances de diagnostique d'allergie à l'arachide rapportée par des omnipracticiens en Angleterre de 2001 à 2005)
Utilisant la Version 10 de la base de données QRESEARCH les renseignements de 2,958,366 patients ont été enregistrés à 422 pratiques de médecine générale au Royaume Uni de 2001 à 2005. Le résultat préliminaire était un rapport d'allergie à l'arachide diagnostiquée par les pratiquants.
RÉSULTATS: L'incidence normalisée de l'allergie à l'arachide...était en 2005, 0.08 sur 1000 patients.... la prévalence était 0.51 sur 1000 patients...Durant cette période de l'étude, l'incidence d'allergie à l'arachide demeurait assez stable, tandis que la prévalence aurait doublé. Chez les patients de moins de 18 ans, la prévalence était plus élevée chez les mâles que chez les femelles...
CONCLUSION: Ces données de diagnostic d'allergie à l'arachide rapportée par les omnipracticiens portant sur une base de données énorme suggèrent une prévalence beaucoup plus basse que trouvée à date. Cette différence pourrait être expliquée par un sous-reportage d'allergie à l'arachide en pratique générale. La recherche additionnelle est nécessaire pour évaluer la fréquence réelle de l'allergie à l'arachide dans la population et apprécier s'il y a eu une augmentation vraie dans les dernières années. (affiché le 26 janv. 2011)
-Dans le Clin Exp Allergy. 2011 Mar 24, il y a un article par Johannsen H, Nolan R, Pascoe EM, Cuthbert P, Noble V, Corderoy T, Franzmann A, Loh R, Prescott, SL, intitulé Skin prick testing and peanut-specific IgE can predict peanut challenge outcomes in preschoolchildren with peanut sensitization. (Le test cutané et l'IgE spécifique à l'arachide peuvent prévoir les résultats de provocation orale (challenge) chez les enfants d'âge pré-scolaire sensibilisés à l'arachide)
Pour déterminer l'utilité des tests cutanés et dosage de l'IgE spécifique dans l'identification soit de l'allergie ou la tolérance à l'arachide, les auteurs ont évalué 49 enfants d'âge pré-scolaire qui avaient un test cutané positif de = ou >2mm et un IgE de =/> 0.35kU/ avec un challenge gradué ouvert jusqu'à un total de 11 gms...
Résultats: 49% ou 24/49 des enfants ont eu un challenge positif. Un test cutané de > 7mm avait une valeur prédictive de 83%... un IgE spécifique de 2 kU/L a montré une sensibilité de 79%...Une valeur prédictive de la combinaison du test cutané > 7 et un IgE > 2 kU/L avait une sensibilité de 96%.
Conclusion et implication clinique: Au moins la moitié d'enfants d'âge préscolaire ayant une sensibilisation et aucune histoire d'ingestion d'arachides peuvent tolérer les arachides. (affiché le 16 avril, 2011)
Sources possibles de sensibilisation à l'arachide (suite)
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2009 Nov;124(5):1039-46, López-Expósito I, Song Y, Järvinen KM, Srivastava K, Li XM, ont une publication intitulée Maternal peanut exposure during pregnancy and lactation reduces peanut allergy risk in offspring. (L'exposition à l'arachide durant la grossesse et l'allaitement réduit le risque d'allergie à l'arachide chez le nouveau-né.). L'allergie maternelle serait un facteur de risque pour l'allergie à l'arachide chez les enfants.Toutefois, il n'y a aucune évidence directe de la susceptibilité de transmission de l'allergie à l'arachide, et on ne sait pas si l'exposition maternelle à l'arachide affecte le développement d'allergie à l'arachide chez les nouveaux-nés. Selon l'étude entreprise par les auteurs, ils ont pu démontrer pour la première fois la transmission maternelle de la susceptibilité aux réactions chez les enfants lors de leur premier contact avec l'arachide. L'exposition à l'arachide à des doses minimes durant la grossesse et l'allaitement réduirait le risque. (affiché le 10 nov. 2009)
-Dans le J Investig Allergol Clin Immunol. 2010;20(4):289-94, DesRoches A, Infante-Rivard C, Paradis L, Paradis J, Haddad E. ont publié un article intitulé Peanut allergy: is maternal transmission of antigens during pregnancy and breastfeeding a risk factor? (L'allergie à l'arachide: est-ce que la transmission d'allergènes durant la grossesse et l'alaitemenet est un facteur de risque?)
OBJECTIFS: Déterminer si la consommation d'arachides durant la grossesse et durant l'alaitement est un facteur de risque d'allergie à l'arachide chez les enfants. 403 enfants ont pris part à l'étude. Il s'agissait d'enfants âgés de 18 mois ou moins (âge moyen 1.23 ans) diagnostiqués allergiques à l'arachide cliniquement et ayant un IgE spécifique à l'arachide. Un groupe contrôle d'enfants d'âges comparable ayant aucun signe d'atopie clinique a été recruté. Les mères des enfants ont répondu à un questionnaire détaillé au sujet de leur diète durant la grossesse et l'alaitement, la diète de l'enfant, la présence de produits contenant des arachides dans l'environnement de l'enfant, et de l'histoire familiale d'atopie.
RÉSULTATS: Les deux groupes étaient comparables en ce qui a trait au taux et durée de l'alaitement. La consommation rapportée d'arachides durant la grossesse et l'alaitement était plus élevée dans le groupe actif et associée à un risque plus élevé d'allergie à l'arachide chez ces enfants. Dans l'ensemble, les nourissons sans allergie à l'arachide ne semblaient pas avoir été plus exposés à des produits contenant des arachides que ceux du groupe actif.
CONCLUSION: L'exposition aux allergènes d'arachides, soit durant la grossesse ou durant l'alaitement, semble augementer le risque de développement d'allergie à l'arachide. (affiché le 29 sept. 2010)
-Les mêmes auteurs ont publié: Peanut allergy and the impact of maternal consumption during pregnancy and breast-feeding (L'allergie à l'arachide et l'impact de la consommation maternelle durant la grossesse et l'alaitement) dans le J Allergy Clin Immunol. 2011 May 10, selon PubMed avant la publication actuelle. (détails à venir) (affiché le 13 mai, 2011)
.
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2010 Oct 27, Sicherer SH, Wood RA, Stablein D, Lindblad R, Burks AW, Liu AH, Jones SM, Fleischer DM, Leung DY, Sampson HA ont un article intitulé Maternal consumption of peanut during pregnancy is associated with peanut sensitization in atopic infants. (La consommationd d'arachides durant la grossesse est associée avec une sensibilisation à l'arachide chez les enfants atopiques.)
Résumé:
HISTORIQUE: L'allergie à l'arachide est potentiellement sévère. durant toute la vie et courrante. OBJECTIFS de l'étude: Identifier les facteurs associés avec une sensibilisation à l'arachide.
MÉTHODES: Nous avons évalué 503 nourrissons âgés entre 3 to 15 mois (moyenne: 9.4 mois) présentant une allergie fort probable au lait de vache ou aux oeufs mais sans diagnostic d'allergie à l'arachide. Un total de 308 ont présenté une réaction allergique immédiate au lait de vache et/ou aux oeufs, 204 avaient une dermite atopique modérée à sévère et un test d'allergie positif au lait et/ou aux oeufs. Un taux d'IgE spécifique à l'arachide ≥5 kU(A)/L était considéré comme signifiant une allergie à l'arachide.
RÉSULTATS: Un total de 140 (27.8%) nourrissons avaient un IgE ≥5 kU(A)/L. L'analyse multivariée incluant des variables cliniques, de laboratoire, et démographiques a montré une consommation fréquente durant la grossesse.... La fréquence de consommation d'arachides durant la grossesse et l'allaitement a montré une association dose-réponse avec un taux d'IgE spécifique à l'arachide ≥5 kU(A)/L, mais seule la consommation durant la grossesse était considérée un facteur prédictif. Des 71 nourrissons non allaités, la consommation fréquente d'arachides durant la grossesse était fortement associée à un IgE ≥5 kU(A)/L...
CONCLUSION: Dans cette étude cohorte de nourrissons avec allergie fort probable au lait de vache ou aux oeufs, la consommation d'arachides durant la grossesse était fortement associée avec un taux élevé de sensibilisation à l'arachide. (affiché le 3 nov., 2010)
-Gorgievska Sukarovska B, Lipozenci J, Stajminger G ont une publication dans Acta Dermatovenerol Croat. 2007;15(4):269-71 intitulé What should we know about hypersensitivity to peanuts in topical preparations (Qu'est-ce qu'on devrait connaître au sujet de la sensibilisation à l'arachide par des préparations topiques.)
Dans leur résumé, qui est assez volumineux, les auteurs résument très bien le problème d'allergie à l'arachide en général, incluant mention de différentes publications sur le sujet du rôle des préparations topiques contenant de l'huile d'arachides. Voici un extrait de leur résumé:
'Un étude rétrospective britanique aurait démontré l'association entre la réaction d'hypersensibilité de type I à l'arachide et les contacts antérieurs avec des préparations topiques contenant de l'huile d'arachides. On considère que plus de 95% d'individus avec allergie à l'arachide ont une histoire d'exposition à des préparations topiques contenant de l'huile d'arachides surtout dans les premiers six mois de vie. Les préparations topiques contenant de l'huile d'arachides ou de soya ne devraient pas être utilisées chez les individus avec une histoire connue d'allergie à l'arachide ou au soya.
En conclusion, la sensibilisation à l'arachide est un problème important et croissant du aux manifestations allergiques sévères qui peuvent mettre la vie des personnes allergiques en danger. Les préparations contenant de l'huile d'arachides ont fait leur preuve comme étant efficaces dans le traitement de peau très sèche et endommagée chez les enfants et adultes avec des maladies atopiques. La voie épicutanée est une source possible de sensibilisation; alors s'y méfier chez les personnes prédisposées à l'allergie.' (affiché le 17 fév. 2008)
-Koplin J et coll. dans leur étude publiée dans J Allergy Clin Immunol. 2008 Jun;121(6):1455-9 Soy consumption is not a risk factor for peanut sensitization concluent que la consommation de soya n'est pas un risque de sensibilisation à l'arachide. (affiché le 15 nov. 2008)
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2009 Feb;123(2):424-5, Fox AT, Sasieni P, du Toit G, Syed H, Lack G. ont une publication intitulée Household peanut consumption as a risk factor for the development of peanut allergy. (La consommation d'arachides à la maison comme facteur de risque de développement d'allergie à l'arachide.)
La plupart des enfants ayant une allergie à l'arachide (AA) réagissent dès le premier contact buccal avec l'arachide. Les études récentes suggèrent l'exposition cutanée à l'arachide comme une voie possible de sensibilisation. Un questionnaire a été envoyé à des enfants allergiques à l'arachide et à des contrôles à risque élevé (avec allergie aux oeufs) et à des contrôles sans allergies. Les questionnaires ont été complétés par les sujets avant qu'ils soient au courant de leur allergie à l'arachide...Les questionnaires rapportaient la consommation d'arachides par la mère durant la grossesse, l'allaitement et durant la première année de vie de leur enfant. La consommation d'arachides a été déterminée aussi pour tous les autres membres de la famille..
RÉSULTATS: La moyenne hebdomadaire d'arachide environnemental des maisons des 133 patients allergiques à l'arachide (AA) était plus élevée de façon significative (18.8 g) comparée à celle des 150 controles n'ayant pas d'allergie (6.9 g) et à celle des 160 contrôles à risque élevé (1.9 g). Un lien dose-réponse a été observé entre l'expositon (par contact, non par ingestion) et le développement d'allergie à l'arachide... L'exposition buccale à l'arachide chez les nourissons étant exposés à l'arachide environnemental peut avoir eu un effet protecteur contre le développement de l'allergie à l'arachide.
CONCLUSIONS: Des taux élevés d'expositon environnementale à l'arachide durant l'enfance semble favoriser la sensibilisation, tandis que des taux bas seraient protecteurs chez les enfants atopiques. Il n'y a eu aucun effet observé de la consommation d'arachides durant la grossesse ou durant l'allaitement, ce qui suggère l'hypothèse que la sensibilisation surviendrait suite à exposition environnementale (affiché le 14 fév. 2009)
Lien entre la lécithine de soya et l'arachide (suite)
-Béliveau S, Gaudreault P, Goulet L, Primeau MN, Marcoux D, ont publié Type I hypersensitivity in an asthmatic child allergic to peanuts: was soy lecithin to blame? (Hypersensibilité de type I chez un enfant asthmatique allergique à l'arachide: est-ce que la lécithine de soya était la cause?) dans J Cutan Med Surg. 2008 Jan-Feb;12(1):27-30.
Les auteurs rapportent un enfant asthmatique âgé de 3 ans qui a été traité à la salle d'urgence pour une crise d'asthme suite à une infection des voies respiratoires supérieures. Une heure après avoir reçu deux inhalations d'Atrovent (bromure d'ipratropium), il a présenté une détresse respiratoire et de l'urticaire généralisée. Le tout est entré dans l'ordre dans 48 heures après avoir cessé l'Atrovent soupçonné. En partiulier, on a soupçonné la lécithine de soya contenu dans l'excipient de l'inhalateur. Ils mentionnent que la lécithine de soya est largement utilisée comme émulsifiant, non seulement dans les préparations topiques mais aussi dans des médicaments aussi administrés par voie orale, intraveineuse ou en inhalation.
Conclusion: Des préparations médicamenteuses contenant la lécithine de soya peuvent causer des réactions allergiques chez des personnes allergiques à l'arachide et au soya. Les médecins doivent être conscients que des réactions adverses peuvent survenir dues non seulement au médicament lui-même, mais aussi aux ingrédients de l'excipient. (affiché le 19 fév. 2008)
Lien entre la farine de lupin et l'arachide (suite)
-Shaw J, Roberts G, Grimshaw K, White S, Hourihane J ont publié dans Allergy. 2008 Mar;63(3):370-3 Lupin allergy in peanut-allergic children and teenagers. (Allergie au lupin chez des enfants et adolescents allergiques à l'arachide)
Des enfants et adolescents (<18 years) allergiques à l'arachide ont été recrutés; ils avaient soit une histoire convaincante d'allergie à l'arachide avec test cutanté positif ou IgE spécifique positif ou un 'challenge' (provocation orale) positif. Les contrôles étaient atopiques mais non allergiques à l'arachide. Tous avaient un test d'allergie à l'arachide et au lupin. Les enfants avec un test positif étaient offerts un challenge au lupin (au hasard, double-aveugle, avec un groupe contrôle).
Résultats: Quarante-sept enfants allergiques à l'arachide et 46 contrôles atopiques ont pris part à l'étude. Seize enfants allergiques à l'arachide étaient sensibles (test d'allergie positif) au lupin (34%). Neuf ont subi un challenge. Deux ont réagi (picottement buccal et urticaire; picottement buccal et une baisse de 20% dans le volume expiratoire maximal) ce qui donnait une prévalence d'allergie au lupin chez les enfants allergiques à l'arachide de 4.0% ...Aucun des contrôles a réagi au challenge.
CONCLUSIONS: Un petit nombre, mais significatif, d'enfants allergiques à l'arachide sont allergiques au lupin. La sensibilisation au lupin est plus rare chez les enfants atopiques non allergiques à l'arachide. (affiché le 20 fév. 2008)
-Dans Acta Paediatr. 2008 Jan;97(1):91-5. Epub 2007 Dec 10, Lindvik H et coll. ont une publication intitulée Lupin sensitization and clinical allergy in food allergic children in Norway. (La sensibilisation à la farine de lupin chez des enfants allergiques en Norvège. ).
Selon leur résumé:
Trente-cinq enfants ayant des allergies alimentaires ont été évalués par des tests d'allegie et des taux d'IgE spécifique à la farine de lupin, à l'arachide et au soya. Les enfants ayant un test positif à la farine de lupin ont été offerts un challenge (provocation orale) avec la farine de lupin.
Résultats: Quinze enfants (43%) avaient un test cutané positif et 17 (49%) un taux d'IgE spécifique à la farine de lupin. Dix enfants avec un test cutané positif ont subi un challenge et seulement un a réagi. Cet enfant était un de six enfants ayant subi un challenge avec un taux d'anticorps IgE spécifiques à l'arachide >15kU(A)/L. Il y avait un lien important entre un test cutané positif à la farine de lupin et un test positif au soya et entre un test positif à la farine de lupin et l'IgE spécifique au soya, aux pois et à l'arachide.
Conclusions: Les enfants étant sensibles à la farine de lupin ne sont pas considérés à risque d'avoir une allergie clinique à la farine de lupin. Les faire exclure la farine de lupin de leur diète sur la base d'un test d'allergie positif à la farine de lupin ou sur la base d'allergie à l'arachide ne serait pas nécessaire. Un challenge is actuellement nécessaire pour le diagnostic d'allergie à la farine de lupin. (affiché le 19 fév. 2008)
-Dans le Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2009 Feb;41(1):17-22. Gayraud J, Mairesse M, Fontaine JF, Thillay A, Leduc V, Rancé F, Parisot L, Moneret-Vautrin DA. ont une publication intitulée The prevalence of sensitization to lupin flour in France and Belgium: a prospective study in 5,366 patients, by the Allergy Vigilance Network. (La prévalence de sensibilisation à la farine de lupin en France et en Belgique: étude prospective de 5 366 patients par le Réseau d'Allergie-Vigilance.
CONCLUSION: La fréquence relative de sensibilisation latente au lupin chez des patients de tout âge qui présentent de l'atopie est un facteur nouveau souligeant la possibilité d'une augmentation de l'allergie primaire à la farine de lupin, ce qui justifie la décision récente nécessitant l'étiquetage obligatoire du lupin, et démontre le besoin d'informer le consommateur que cet ingrédient est utilisé de façon croissante. La sensibilisation au lupin devrait être recherchée utilisant des tests d'allergie per-cutanés chez les cas d'allergie à l'arachide, et chez ceux où on soupçonne une allergie alimentaire qui ne montrent pas d'allergie aux aliments courants. (affiché le 6 juin, 2009)
re Lien entre l'allergie à l'arachide-noix et l'allergie à la noix de coco
-Suite à l'étude affichée sur ce lien en 1999 dans la 1ère partie de cet article, Rangsithienchai et coll. lors du congrès annuel de l'AAAA&I tenu à Washington, DC, en mars, 2009, ont présenté leur étude sur ce sujet. Les auteurs ont conclu qu'il n'y a aucune évidence d'incidence plus élevée d'allergie à la noix de coco chez les enfants allergique à l'arachide ou aux noix.(affiché le 22 mars, 2009)
re Lien entre l'allergie à l'arachide et au sésame
- Selon une présentation par Stutius LM et coll. au congrès annuel de l'AAAA&I à Washington, DC. en mars 2009, intitulée 'Characterizing the Relationship Between Peanut and Sesame Allergy in Children' (Détails sur le lien entre l'allergie à l'arachide et au sésame chez les enfants), les enfants ayant une sensibilité à l'arachide sont plus susceptibles d'être sensibilisés au sésame. Toutefois, il ne semble pas y avoir de lien significatif entre une histoire rapportée de réaction clinique à l'arachide et au sésame. (affiché le 24 mars, 2009)
Tolérance versus sensibilisation (suite)
- Dans le Pediatr Allergy Immunol. 2008 Feb 9, Prescott SL et coll ont un article intitulé The importance of early complementary feeding in the development of oral tolerance: Concerns and controversies. (L'importance de l'introduction précoce d'aliments solides dans le développement de tolérance: inquiétudes et controverses). Selon traduction du résumé, en partie:
L'incidence croissante des allergies alimentaires durant l'enfance sont un reflet de faillitte dans les mécanismes de tolérance immune précoces. On se demande si la pratique courante d'attendre à 6 mois avant d'introduire les aliments complémentaires ne serait pas une augmentation plutôt qu'une diminution du risque des problèmes immunitaires. La tolérance des allergènes alimentaires semble être reliée à une exposition précoce et régulière à ces protéines durant une 'fenêtre précoce critique' du développement. Malgré une incertitude pour ce qui est du 'timing' de cette fenêtre chez l'humain, des preuves récentes suggèrent qu'elle se situerait entre 4 et 6 mois de vie et qu'un délai au delà de cette période pourrait augmenter le risque d'allergie alimentaire...Il n'y a pas d'évidence que d'autres facteurs ne puissent jouer un rôle, tel que la prolongation de l'allaitement...Les auteurs suggèrent l'introduction des aliments solides à 4 mois d'âge et que l'allaitement maternel soit poursuivi pour au moins 6 mois si possible. (affiché le 20 fév. 2008)
-Dans Arch Pediatr. 2008 Apr;15(4):431-42, Chouraqui JP et coll. dans leur article appelé Feeding during the first months of life and prevention of allergy (Alimentation durant les premiers mois de vie et la prévention de l'allergie) recommandent: L'allaitement maternel exclusif pendant 6 mois. L'élimination des allergènes majeurs alimentaires de la diète de la mère, pouvant potentiellement être transmis par le lait maternel tel que l'arachide. Si l'allaitement maternel n'est pas possible, dans les cas d'enfants à risque, utiliser une formule hypoallergénique jusqu'à l'âge de 6 mois. Les formules à base de soya ne sont pas recommandées pour la prévention d'allergie. Les aliments solides ne devraient pas être commencés avant 6 mois. L'introduction d'oeufs et de poissons après l'âge de 6 mois mais l'introduction d'allergènes puissants (kiwi, céleri, les fruits de mer, les noix et l'arachide) qu'à un an. Cette politique de prévention semble partiellement efficace mais ne prévient pas la 'marche allergique' surtout les manifestations respiratoires. Les probiotiques, les prébiotiques ainsi que les acides gras n-3 polynonsaturés n'ont pas encore été démontrés comme ayant un effet protecteur. (affiché le 15 nov. 2008)
-Dans Pediatrics. 2008 Jul;122(1):e115-22, Snijders BE et coll. ont un publication appelée Age at first introduction of cow milk products and other food products in relation to infant atopic manifestations in the first 2 years of life: the KOALA Birth Cohort Study (L'âge d'introduction de produits laitiers et autres préparations alimentaires et les manifestations atopiques dans les premiers deux ans de vie: l'étude KOALA Birth Cohort.) Leurs résultats: Plus il y a délai dans l'introduction de produits laitiers, plus le risque d'eczéma est élevé. De même pour l'introdution d'autres préparations alimentaires et les manifestations d'atopie à l'âge de 2 ans. DISCUSSION: Le délait dans l'introduire le lait de vache et d'autres produits laitiers ne semble pas prévenir le développement des manifestations allergiques. (affiché le 15 nov. 2008)
-Du Toit G, Lack G. et coll. ont un article dans J Allergy Clin Immunol. 2008 Nov;122(5):984-91, intitulé Early consumption of peanuts in infancy is associated with a low prevalence of peanut allergy. (La consommation précoce d'arachides chez les nourissons est associée à une prévalence minime d'allergie à l'arachide). Malgré les recommandations d'éviter les arachides durant l'enfance au Royaume Uni (RU), en Australie, et, jusqu'à récemment, en Amérique du Nord, l'allergie à l'arachide (AA) continue à augmenter dans ces pays. Nous avons tenté de déterminer la prévalence d'AA chez les enfants en Israël et les enfants juifs vivant au RU et évaluer le lien entre l'AA et la consommation d'arachides chez les enfants et leurs mères. Un questionnaire valide nous a révélé que chez les enfants juifs d'âge scolaire vivants au RU une prévalence d'AA de 5171 comparé à 5615 chez les enfants vivant en Israël. Une enquête semblable a démontré que la consommation d'arachides et le sevrage chez les enfants juifs au RU, 77 comparé à 99 chez ceux en Israël.
RÉSULTATS: La prévalence d'AA au RU était 1.85%, et la prévalence en Israël, 0.17%. Les arachides sont introduites plus tôt et consommées plus fréquemment et en plus grande quantité en Israël qu'au RU. La moyenne mensuelle de la consommation en Israël chez les enfants de 8 à 14 mois est 7.1 gm de protéine d'arachide, tandis qu'elle est 0 gm au RU. Le nombre de fois que les arachides sont consommées par mois en Israël est 8 tandis qu'au RU: 0.
CONCLUSIONS: Nous avons pu démontrer que les enfants juifs vivant au RU ont une prévalence d'AA qui est 10 fois plus élevée que celle chez les enfants vivant en Israël. Cette différence n'est pas reliée aux variations dans l'atopie, les classes sociales, l'histoire familiale, ou l'allergénicité de l'arachide. Les enfants en Israël consomment les arachides en plus grandes quantités dans leur primière année de vie, tandis que les enfants au RU les évitent complètement. Ces résultats suggèrent que l'introduction précoce d'arachides plutôt que l'éviction chez les nourissons préviendrait le développement d'AA. (affiché le 15 nov. 2008)
-Dans Acta Paediatr. 2009 May 8, Wennergren G. a publié What if it is the other way around? Early introduction of peanut and fish seems to be better than avoidance. (Est-ce possible que ce soit le contraire? L'introduction précoce d'arachides et de poissons semble meilleure que l'éviction.) Voici le sommaire:
Pendant plusieurs années, les recommandations pour éviter l'allergie alimentaire étaient de retarder l'introduction d'allergènes, comme les oeufs, le poisson et l'arachide. Toutefois, l'élimination des allergènes alimentaires durant la grossesse et durant l'enfance s'est avérée inefficace dans la prévention d'allergie alimentaire.
Aujourd'hui, plusieurs études suggèrent que l'introduction précoce d'aliments comme le poisson et l'arachide serait bénéfique. Le meilleur exemple est la publication par Du Toit, Lack et coll. affiché ci-haut le 15 nov. 2008. D'autres études ont rapporté que l'introduction précoce de poisson réduisait le risque de sensibilisation allergique et des manifestations allergiques comme l'eczéma.
Conclusion: L'introduction précoce plutôt que l'éviction serait une meilleur stratégie dans la prévention d'allergie alimentaire. Le mécanisme de l'introduction précoce d'allegènes alimentaires durant l'enfance produirait une tolérance qui préviendrait le développement d'allergie. (affiché le 9 juin, 2009)
- Dans Pediatrics 2009 Dec 7. une étude provenant de la Finlande a été publiée intitulée Age at the Introduction of Solid Foods During the First Year and Allergic Sensitization at Age 5 Years. (L'âge d'introduction des aliments solides durant la première année de vie et sensibilisation allergique à l'âge de 5 ans.)
Les auteurs ont étudié 994 enfants...sur lesquels ils avaient des données sur l'allaitement, l'âge d'introduction des aliments solides, et taux d'IgE spécifique à l'âge de 5 ans.
Résultas: La durée moyenne de l'allaitement exclusif était de 1.8 mois (marge: 0-10 mois) L'introduction tardive des aliments solides (> 4-10 mois) était directement associée avec la sensibilisation alimentaire. L'introduction tardive de pommes de terre, de seigle, des viandes et des poissons était associée de façon significative aussi à la sensibilisation à des allergènes de l'environnement... (affiché le 28 déc. 2009)
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2011 Mar 31, Joseph CL, Ownby DR, Havstad SL, Woodcroft KJ, Wegienka G, Mackechnie H, Zoratti E, Peterson EL, Johnson CC ont un article intitulé Early complementary feeding and risk of food sensitization in a birth cohort. (Introduction précoce d'aliments complémentaires et le risque de sensibilisation...) Les auteurs ont exploré le lien entre l'introduction précoce (avant l'âge de 4 mois) d'aliments (lait de vache, oeufs et arachides) et l'IgE spécifique à ces aliments à l'âge de 2ans....Les mères ont été questionnées au sujet de leurs pratiques alimentaires. Des prèlevements sanguins ont été faits à l'âge de 2 à 3 ans pour doser leur sensibilisation à ces aliments.
Résultats: Des 594 paires mère-enfant analysées...l'introduction précoce de ces aliments réduirait le risque de sensibilisation à l'arachide chez les enfants ayant une histoire familiale d'asthme et d'allergie. (affiché le 15 avril, 2011.)
Immunothérapie (désensibilisation) pour l'allergie à l'arachide (suite)
- Dans Allergy. 2009 Feb 17, Clark AT, Islam S, King Y, Deighton J, Anagnostou K, Ewan PW ont une publication intitulée Successful oral tolerance induction in severe peanut allergy. (Tolérance orale réussie dans l'allergie sévère à l'arachide) Le but de l'étude était d'évaluer si une immunothérapie orale (IO) puisse produire une tolérance à la protéine d'arachide.
Quatre enfants allergiques à l'arachide ont subi une IO. Les sujets ont subi une provocation orale pré-traitement pour confirmer l'allergie et définir la quantité de protéine d'arachide nécessaire pour causer une réaction (dose seuil.) L'IO consistait de doses quotitiennes croissantes de farine d'arachides 5 à 800 mg de protéine aux deux semaines.
Après 6 semaines additionnelles de traitement, la provocation orale fut répétée pour définir tout changement dans la dose déclenchante et les enfants continuaient leur traitement quotidien.
Résultats: Les provocations orales avant le traitement ont révélé des doses seuils de 5 à 50 mg (1/40-1/4 d'une arachide); un enfant a présenté une réaction anaphylactique et a nécessité une injection d'adrénaline. Tous les sujets ont toléré le traitement allant jusqu'à 800 mg de protéine d'arachide et aucun a eu besoin d'adrénaline. Les quatre enfants ont pu tolérer au moins 10 arachides complètes (approx. 2.38 g de protéine) dans les provocations après le traitement, une augmentation de la dose seuil de 48, 49, 55 et 478 fois la dose déclenchante.
Conclusions: Les auteurs ont démontré une augmentation considérable de la dose déclenchante (seuil) chez les quatre sujets après IO, incluant celui ayant présenté une réaction anaphylactique. L'IO a été bien tolérée et a induit une protection, i.e. une tolérance d'au moins 10 arachides, une quantité supérieure à celle impliquée dans une ingestion accidentelle. (affiché le 7 mars, 2009)
-Tel que rapporté par Medscape Allergy & Immuinology, au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à Philadelphie, du 14 au 19 mars, 2008, le docteur Scott Nash, fellow en formation en allergie au Duke University Medical Center à Durham, North Carolina, et collègues ont présenté leurs résultats avec l'immunothérapie orale pour l'allergie à l'arachide.
Ils ont recruté 20 enfants entre 1 et 16 ans ayant une histoire d'allergie à l'arachide et ont mesuré le taux d'IgE spécifique. Les enfants ont commencé à consommer des doses quotidiennes de farine d'arachides mélangée à des aliments, doses croissantes jusqu'à 300 mg de protéine d'arachide, ou approximativement la quantité contenue dans une arachide, pendant 4 à 11 mois. Dix-neuf des 20 enfants ont réussi à tolérer la phase initiale de l'immunothérapie orale. Après la phase initiale, les patients ont subi un 'challenge', consommant 3900 mg de protéine d'arachides, l'équivlant de 13 arachides et 13 fois la doses du traitement d'immunothérapie. Seulement un enfant a eu une réaction sévère, présentant du stridor quelques 90 minutes suite à la provocation orale. Quelques patients ont eu des légères réactions dont de l'urticaire au challenge.L'équipe du docteur Nash continue l'étude, introduisant des doses plus élevées de protéine d'arachides durant l'immunothérapie. "Nous aimerions augmenter les doses assez pour baisser le taux d'IgE, pour que les sujets ne soient pas obligés de prendre une dose tous les jours, et pour qu'ils puissent être exposés aux arachides de façon sécuritaire, comme tout le monde consommant des arachides." a expliqué le docteur Nash à Medscape Allergy & Clinical Immunology. (affiché le 19 mars, 2008)
-Le docteur Wesley Burks, un expert en allergie alimentaire au Duke University Medical Center à Durham, N.C., a fait le commenaire suivant dans le journal Lancet 2008;371:1538-1546 :
"Je crois qu'il y aura une forme d'immunothérapie disponible d'ici cinq ans (pour l'allergie à l'arachide). La raison pourquoi je dis ça est qu'il y a aujourd'hui plusieurs types d'études en marche avec ce but. Idéalement, une telle thérapie changerait la réponse immunitaire à l'arachide d'une personne d'allergique à non allergique!. " (affiché le 4 mai, 2008)
-Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à Washington, DC, du 13 au 17 mars, 2009. Jones S.M. et coll. du Duke University Medical Center, ont présenté "Double-blind, placebo-controlled (DBPC) Trial of Oral Immunotherapy (OIT) in Peanut Allergic Children". (Une étude à double insu, avec groupe contrôle (placebo), d'immunothérapie orale (ITO) chez des enfants allergiques à l'arachide.) Cette étude est en sorte une étape subséquente de l'étude de Nash et coll. résumée ci-haut en 2008. Elle inclut une phase initiale d'escalation quotidienne jusqu'à 6 mg, doses croissantes et d'entretien (4 gm) suivie d'une provocation orale (PO) avec 5 gm de farine d'arachides.
Dix enfants âgés entre 1 et 16 ans, 5 'placébo', 5 'arachide', ont complété trois phases de l'étude et la PO. Tous les sujets ont atteint la dose maximum de 6 mg durant la phase d'escalation quotidienne et 4 g durant la phase de doses croissantes. Durant la PO, les enfants du groupe placebo ont toléré une dose cumulative moyenne de 460 mg ou l'équivalent d'une arachide, tandis que les enfants du groupe 'arachide' ont pu tolérer un maximum de 5000 mg ou l'équivalent de 13 arachides.
Conclusion: Dans cette étude, les résultats initials suggèrent une désensibilisation efficace à la consommation d'arachides.....La tolérance à long terme sera évaluée avec embauchement additionnel et une période de traitement plus longue. (affiché le 20 mars, 2009)
Tel que rapporté par Neil Osterweil, au site de Medscape Allergy and Immunoloby, March 19, 2009, un commentaire su l'article affiché ci-haut: En d'autres mots, les parents d'enfants allergiques à l'arachide doivent être prévenus, "N'essayez pas ça à la maison" aurait ajouté le docteur Wesley Burks, MD, professeur et chef de la section d'allergie et d'immunologie pédiatrique au Duke University Medical Center à Durham, Caroline du Nord. "L'acceptation par le Food and Drug Administration de l'immunothérapie orale n'arrivera pas avant au moins 10 ans". (affiché le 25 mars, 2009)
- Dans J Allergy Clin Immunol. 2009 July 2, Jones SM, Burks AW et coll. ont une publication intitulée Clinical efficacy and immune regulation with peanut oral immunotherapy. (Efficacité clinique et immunologique de l'immunothérapie orale)..Des 29 sujets qui ont complété le protocol, 27 ont pu consommé 3.9 g de protéine d'arachide durant le 'challenge'. La plutpart des symptoômes notés durant le traitement ont été résolus spontanément ou avec un antihistaminique... CONCLUSION: L'immunothérapie orale induit une désensibilisation clinique à l'arachide avec des changments significatifs humoraux et cellulaires à long terme. (affiché le 12 juillet, 2009)
- Selon PubMed, le 2 déc. 2009 une publication (Epub ahead of print) par Varshney P, Steele PH et coll., incl. Jones, SM et Burks, AW intitulée Adverse reactions during peanut oral immunotherapy home dosing (Réactions adverses durant l'immunothérapie orale pour allergie à l'arachide reliées au dosage à domicile) devait être publiée dans le J Allergy Clin Immunol 2009 Nov 11. L'article ne paraît pas dans le numéro de nov. 2009. L'article est publié dans la section 'Letters to the editor' du numéro de déc. 2009.
Les auteurs rapportent "Nous avons noté 5 patterns associés à la prévalence de réactions à des doses tolérées d'arachides auparavant durant l'immunothérapie orale (IO): (1) maladie simultané, (2) un asthme pas contrôlé adéquatement, (3) le temps d'administration de la dose d'arachides après un repas, (4) exercice physique après une dose d'arachide, et (5) doses administrées durant les menstruations. En adressant ces facteurs... notre protocol a été amélioré...
Nous recommandons de remettre l'administration d'arachide à plus tard si le patient présente une infection, et reprendre la dose cédulée si moins de 3 doses ont été manquées. Si 3 à 5 doses ont du être manquées, retourner au centre de recherche pour plus de détails sur le suivi, une dose inférieure va probablement être prescrite. Dans notre étude ouverte l'asthme a été associé à un taux plus élevé de douleurs sternale, de toux ou des sibilances durant le dosage. observé chez ceux qui présentaient de l'asthme. Il est recommandé de prendre la dose d'arachide durant un repas et éviter l'exercice pour 2 heures après avoir pris la dose d'arachide. (affiché le 11 déc. 2009)
- Rapporté le 19 fév. 2010 sur CNN Health, : "Exciting" advance reported in peanut allergy therapy. (Progrès "excitant" sur la thérapie de l'allergie à l'arachide) Présenté à l'American Association for the Advancement of Science, à San Diego par le Dr Andrew Clark des Cambridge University Hospitals. (affiché le 20 fév. 2010)
Il s'agit des résultats d'une étude d'immunothérapie orale portant sur 23 enfants qui a démontré que 91% des enfants pouvaient tolérer jusqu'à 32 arachides après un an de traitement. Le groupe du docteur Clarke prévoit reprendre l'étude sur un plus grand nombre d'enfants, cette fois avec un groupe contrôle. (affiché le 20 fév. 2010)
-Dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology de juillet, 2010, Ananth Thyagarajan, MD, Pooja Varshney, MD, Stacie M. Jones, MD, Scott Sicherer, MD, Robert Wood, MD, Brian P. Vickery, MD, Hugh Sampson, MD, A. Wesley Burks, MD ont un article intitulé, Peanut oral immunotherapy is not ready for clinical use. (L'immunothérapie orale de l'allergie à l'arachide n'est pas au point d'être utilsée en clinique.) Accès au plan de l'article est possible en ligne à ces deux sites: , article outline et Allergy - Isle of Man).
Deux points saillants sont: L'immunothérapie orale représente une approche thérapeutique promettante pour l'allergie aux aliments, mais nous demeuront dans un état que les auteurs appellent "equipoise" avec beaucoup de questions auxquelles nous n'avons pas de réponses, à être étudiées, incluant les risques encourues.....Des études additionnelles sont nécessaires pour adresser ces problèmes pour conclure que cette forme de thérapie soit appropriées en clinique. (affiché le 18 août, 2010).
-Dans le Clin Exp Allergy. 2011 Mar 18, paraît Efficacy and safety of high-dose peanut oral immunotherapy with factors predicting outcome.
(Efficacité et sécurité d'une immunothérapie orale utilisant des doses élevées d'arachides avec facteurs prévoyant les résutats.) les auteurs sont:Anagnostou K, Clark A, King Y, Islam S, Deighton J, Ewan P. L'implication clinique, selon les auteurs: L'utilisation selon un protocol nouveau, de dosage graduel et d'une dose de maintien plus élevés, donnant des meilleurs résultats a été comparé à des protocos dits "rush" ou accélérés. Ils ont trouvé une augmentation de l'ordre de 1000 fois dans la quantitié d'arachides tolérée avec un bon profil de sécurité. Ils n'ont pas eu de réactions adverses sérieuses. La plupart des sujets ont toléré 5 arachides et tous ont été protégés contre des quantitiés usuelles dans les ingestions accidentelles. (affiché le 17 avril, 2011)
-Dans le J Allergy Clin Immunol. 2011 Mar;127(3):640-6.e1. Kim EH, Bird JA, Kulis M, Laubach S, Pons L, Shreffler W, Steele P, Kamilaris J, Vickery B, Burks AW. ont publié Sublingual immunotherapy for peanut allergy: clinical and immunologic evidence of desensitization. (Immunothérapie sous-linguale pour l'allergie à l'arachide: évidence clinique et immunologique de désensibilisation.) Dix-huit enfants âgés d'un an à onze ans ont complété un traitement de douze mois suivi d'un challenge....Dans cette étude à double insu, avec contrôle placébo, les sujets ont eu un traitement de doses croissantes pendant 6 mois, suivi d'un traitement d'entretien pendant un 6 mois additionnels. Ils ont alors subi une provocation (challenge) aussi à double insu et avec groupe contrôle.
RÉSULTATS:
Les effets secondaires étaient surtout oro-pharyngés et nécessitaient rarement de traitement. Durant les challenges....les enfants du groupe traité ont réussi à consommer 20 fois plus de protéine d'arachides que le groupe contrôle....CONCLUSION:
L'immunothérapie sous-linguale pour l'allergie à l'arachide permet d'induire de façon sécuritaire une désensibilisation clinique chez les enfants allergiques à l'arachide, avec évidence de changements immunologiques suggérant une modification significative de la réponse allergique. Des études subséquentes sont nécessaires pour déterminer si l'immunothérapie sous-linguale serait en mesure de donner une tolérance immune à long terme. (affiché le 3 mai, 2011)
Vivre avec l'allergie à l'arachide (suite)
-on peut malheureusement aller un peu trop loin:
-L'article suivant a paru sur Medscape le 21 mars, 2011: Peanut Allergy Issue Stirs Controversy at Florida School (L'allergie à l'arachide mène à une réaction controversée dans une école de la Floride).
Les règles instituées par l'école en question étaient exagérées - svp consultez l'article. (affiché le 6 avril, 2011)
re Présence d'arachides et/noix à bord de vols commerciaux.
-Dans Ann Allergy Asthma Immunol. 2008 Jul;101(1):51-6, Comstock SS et coll. ont une publication intitulée Allergic reactions to peanuts, tree nuts, and seeds aboard commercial airliners. (Réactions allergiques à l'arachide, aux noix et aux graines sur les vols aériens commerciaux). Une enquête téléphonique faite chez les personnes ayant une allergie à l'arachide, aux noix ou aux graines qui auraient eu une réaction allergique à bord d'un avion. Les compagnies aériennes aussi ont été contactées pour obtenir des renseignements sur leur politique en ce qui a trait aux réactions allergiques de leur passagers.
RÉSULTATS: Quarante et une des 471 personnes contactées ont rapporté une réaction allergique à un aliment à bord d'un vol aérien, dont chez 4 personnes plus d'une fois. Les arachides étaient responsables de la plupart des réactions. Vingt-et-un individus (51%) ont traité leur réactions à bord. Seulement 12 personnes (29%) auraient rapporté leur réaction à un préposé du vol. Six ont consulté une salle d'urgence une fois au sol, dont dans un cas après un détournement de l'avion. Le personnel de l'avion a été avisé que dans 3 des réactions sévères. Lorsque l'information donnée à trois différents investigateurs du service aux passagers a été comparée, il y a eu des divergences d'information, comme en ce qui regarde la distribution d'arachides régulière durant les vols.
CONCLUSIONS: Dans ce groupe d'adultes surtout présentant une allergie sévère à l'arachide, noix ou graines, près de 9% auraient rapporté une réaction allergique à un aliment à bord d'un vol aérien. Quelques réactions étaient sévères et possiblement dangereuses pour la vie des personnes présentant la réaction. On rapportait rarement les réactions au personnel à bord. De plus, les renseignements disponibles du service aux passagers des compagnies aériennes au sujet de l'allergie alimentaire à bord d'un avion sont très variables et dans certains cas insuffisants et erronés. (affiché le 12 août, 2008)
-Dans la section 'Letters to the Editor' du J Allergy Clin Immunol. 2009 Sep;124(3):598-9, Greenhawt MJ, McMorris MS et Furlong TJ ont écrit: Self-reported allergic reactions to peanut and tree nuts on commercial airlines. (Réactions allergiques auto-rapportées survenant à bord de vols aériens commerciaux)
Une enquête a été menée en association avec le Food Allergy & Anaphylaxis Network de la mi-août, 2007 au début de mars,2008. Deux cent quatre-vingt cinq personnes ont répondu au questionnaire avec 150 acceptées selon les critères établies, rapportant une réaction allergique aux arachides ou noix, à bord d'un vol commercial.
Cinquante personnes (33.3%) ont rapporté des symptômes satisfaisant les critères d'anaphylaxie. Il n'y a pas eu de déces.
L'allergène en cause était: arachides 64.1%, noix 16.9%, noix et arachides 4.7%, 14.3% n'étaient pas certains.
Les réactions rapportées: démangeaisons 56.5%, urticaire 47.3%, flushing 37.4%, silement 28.8%, démangeaisons pharyngées 27.4%, enflure des paupières/visage/lèvres 24.7%, toux 22.6%, essoufflement 17.8%, serrement/enflure pharyngé 15.1%, vomissements 7.5%, diarrhée 3.3%, hypotension 1.4%.
Seulement 10% (15 personnes) ont reçu de l'epinephrine, et une deuxième dose a été nécessaire chez 6 de ces personnes.
77% ont rapporté ayant un antihistaminique avec eux qui a été pris dans 71.3% des réactions.
Conclusions: Les réactions à bord de vols commerciaux continuent à être un problème et demeurent une source de plus d'inquiétude que rapportées dans une étude antérieure. Les personnes continuent quand même de prendre des vols commerciaux malgré leur allergie. L'épinéphrine est administée moins qu'elle devrait maglré être disponible dans 100% des vols commerciaux. (affiché le 11 nov. 2009)
Impact de l'allergie à l'arachide sur la qualité de vie (suite)
-Dans Allergy. 2008 Dec 4, King RM, Knibb RC, Hourihane JO ont publié Impact of peanut allergy on quality of life, stress and anxiety in the family (Impact de l'allergie à l'arachide sur la qualité de vie, le stress et l'anxiété familiale.) Les auteurs ont étudié 46 familles qui avaient un enfant allergique à l'arachide. Selon des questionnaires précis complétés par les parents et les enfants allergiques eux-mêmes, ils ont trouvé que:
-les mères ont estimé leur qualité de vie psychologique et physique pires que l'estimé des pères, et avaient des chiffres plus élevés pour ce qui est du stress et de l'anxiété.
-les enfants présentant l'allergie à l'arachide avaient un niveau de qualité de vie inférieur à celle de leurs frères et soeurs...
-les mères croyaient (plus que les pères) que l'impact était plus grand chez l'enfant allergique lui-même. (affiché le 11 janv. 2009)
Les allergies à l'arachide et aux fruits de mer sont des facteurs reliés à la morbidité de l'asthme. ('Peanut and shellfish allergies are markers for asthma morbidity')
-C'est le titre de la présentation par A.B. Simpson et coll. au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à Washington, DC du 13 au 17 mars, 2009. Dans leur étude sur l'effet des allergies à l'arachide et aux fruits de mer sur le nombre de fois que des stéroïdes ont du être prescrits et le besoin d'hospitalisations au delà de l'âge de 3 ans, les auteurs ont revu les dossiers de 160 enfants âgés entre 5 et 19 ans, présentant de l'asthme et une histoire familiale d'allergie. 74 avait des allergies alimentaires, 46 étaient allergiques à l'arachide et 16 aux fruits de mer.
Résultats: Les enfants avec allergie à l'arachide étaient 8.5 fois plus susceptibles de nécessiter des traitements de stéroïdes par la bouche et 2.4 fois plus susceptibles de nécessiter une hospitalisation pour leur asthme. Les enfants ayant une allergie aux fruits de mer étaient 8.8 fois plus susceptibles de nécessiter des stéroïdes par la bouche et 7.8 fois plus susceptibles d'être hospitalisés.
Conclusions: L'allergie à l'arachide et aux fruits de mer est associée à une morbidité plus élevée de l'asthme. (affiché le 22 mars, 2009)
L'allergie à l'arachide et l'asthme (suite)
-Au même congrès de l'AAAA&I de Washington, DC de mars, 2009, Gaffin JM et coll. ont présenté 'Peanut Allergy is Associated with Increased Asthma prevalence in Food Allergic Children'. (L'allergie à l'arachide est associée à une prévalence augmentée d'asthme chez les enfants ayant des allergies alimentaires.) Un questionnaire a été envoyé aux parents de 1233 enfants avec allergies alimentaires connues....re les aliments auxquels leurs enfants étaient allergique ainsi que leurs allergies environnementales aussi leur demandant s'ils présentaient de l'asthme. L'asthme était rapporté par les parents de ces enfants deux fois plus s'ils étaient allergiques à l'arachide. De plus, l'allergie aux pollens ou aux animaux domestiques était associée de façon significative à l'asthme. (affiché le 24 mars, 2009)
-Aussi, au même congrès de l'AAAA&I de mars, 2009, Jaramillo et coll ont présenté 'High-Level Sensitization to Foods is Associated with Asthma ER Visits and current Asthma in the U.S.: Results from NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey): 2006-2006'. (Sensibilisation élevée alimentaire est associée à plus d'asthme reflété par une augmentation des consultations à l'urgence: enquête du NHANES). Evaluant 8,203 participants (1-85 ans d'âge) les auteurs ont conclu: Nos résultats de l'enquête de la population démontrant que la sensibilisation élevée d'allergie alimentaire soit associée à plus d'asthme et plus de consultations à l'urgence, soulignent un souci national que l'allergie alimentaire/sensibilisation alimentaire est un élément de risque pour l'asthme qui est peu reconnu. (affiché le 25 mars, 2009)
-Voir, en pdf, l'adresse donnée par le Dr Hugh Sampson le 14 mai, 2008 au Children and Families Subcommittee of the Health, Education, Labor and Pensions Committee, US Senate, sur ADDRESSING THE CHALLENGE OF CHILDREN WITH FOOD ALLERGIES (Notre 'challenge' du problème d'allergie alimentaire chez les enfants) (affiché le 20 mai, 2008)
Dernière mise-à-jour le 15 mai, 2011
Dernière mise à jour le 1 mars 2020.
Source: Quackwatch