LES SCEPTIQUES DU QUÉBEC

quackwatch

 

L'allergie à l'arachide: état actuel du problème

Dr John Weisnagel

 

 

Cette revue du problème complexe de l'allergie à l'arachide a été conçue en oct. 1998, suite à une attention particulière donnée à cette allergie dans les médias à l'époque. Cette attention était en partie le résultat d'un grand nombre de publications dans la littérature médicale, dont certaines sont citées dans les premiers paragraphes de l'article. Il y a eu entre autres, des reportages dans des magazines comme Time, Newsweek, soulignant une augmentation de l'incidence de l'allergie à l'arachide, et sur la nécessité d'interdire les arachides dans les écoles et sur les vols aériens commerciaux, etc..22,25. Certaines de ces publications et réactions des lecteurs, sont possiblement encore accessibles (elles sont souvent retirées sans avis).L'effet de cette attention à l'allergie à l'arachide a créé une situation de panique dans la population ainsi que dans la communauté médicale, une situation qui semble persister. Certains appelleraient l'allergie à l'arachide une "épidémie." Selon quelques publications et colloques, l'allergie à l'arachide serait à la hausse comme l'allergie en général!
 
Aujourd'hui, on vit un certain calme dans les médias, mais la majorité des articles sur l'allergie à l'arachide dans la littérature médicale continuent à souligner la hausse apparente de cette allergie. La plupart des publications débutent comme ceci, et je cite certains exemples, "la plupart des allergistes pédiatriques sont d'accord que la prévalence des allergies alimentaires, particulièrement à l'arachide, est à la hausse.."107 ou "l'allergie à l'arachide et aux noix est courante et la cause la plus fréquente de réactions sévères ou fatales dues aux aliments..."108 ou "...malgré les progrès constants dans notre compréhension des réactions immunes atopiques et le nombre croissant de décès chaque année dues à l'anaphylaxie reliées à l'arachide.....119 " ou..."l'arachide est l'aliment le plus souvent relié à des réactions allergiques et la cause la plus fréquente de réactions anaphylactiques fatales ou quasi-fatales.."122 . Ces déclarations donnent l'impression que l'allergie à l'arachide est en effet à la hausse, mais comme le docteur Hugh Sampson souligne dans la première phrase de son article intitulé, "What should we be doing for children with peanut allergy?"107(Que doit-on faire chez les enfants présentant une allergie à l'arachide), "nous n'avons pas de données épidémiologiques appropriées pour justifier cette croyance! "
 
Les publications récentes sur l'allergie à l 'arachide continuent à souligner le fait que l'allergie alimentaires, particulièrement à l'arachide, augmente, ainsi que l'incidence de l'anaphylaxie....e.g.169 , ou Peanut Allergy: a growing problem, un commentaire par Wesley Burks, publié dans le J. Clin. Invest.173 Il débute son article avec "L'allergie à l'arachide est une des plus sérieuses réactions d'hypersensibilité immédiate aux aliments en ce qui a trait à sa persitance et intensité, et elle semble être un problème à la hausse." citant comme référence la publication de Hugh Sampson de 2002 publiée dans le N Eng J Med.154 , mais comme mentionné par Gideon Lack et coll. dans leur article intitulé 'Factors Associated with the Development of Peanut Allergy in Childhood'. (Eléments associés au développement de l'allergie à l'arachide chez les enfants) dans le numéro du 13 mars, 2003 du New England Journal of Medicine, "Cette évidente augmentation de la prévalence de l'allergie à l'arachide est difficile à expliquer, quoiqu'elle semble être en parallel avec l'augmentation de l'allergie en général chez les enfants."171
Néanmoins, Kelso et coll. rapportent un cas d'Allergie à l'arachide psychosomatique (Psychosomatic peanut allergy) publié dans le J Allergy Clin Immunol, de mars 2003. Une femme âgée de 27 ans avec une histoire de rhinite et d'asthme a présenté une réaction d'urticaire et démangeasions généralisées ainsi que du wheezing, 20 min. après avoir mangé un sandwich de beurre d'arachides avec confiture. Elle a été traitée à l'urgence. Le lendemain, elle aurait fait une réaction semblable suite à l'ingestion d'un bonbon à base de beurre d'arachide. Evaluée en allergie, ses tests cutanés, incluant à l'arachide frais, étaient négatifs, et absence d'IgE spécifique à l'arachide sanguin. Un 'challenge' ouvert a été fait avec du beurre d'arachide et dans 15 min. elle se sentait chaude, et a présenté de l'urticaire avec prurit, nécessitant épinéphrine et féxofénadine. Elle a subi un 'challenge' à double insu, aveugle, avec contròle qui s'est avéré négatif. Les résultats lui ont été rapportés, et un diagnostic posé de réaction psychosomatique. Elle a par la suite toléré du beurre d'arachide. 172 (affiché le 31 mars, 2003)
 Ce qui est encourageant, toutefois, contrairement à ce qui était publié dans le passé, c'est que l'allergie à l'arachide peut disparaître. Des recherches sont maintenant en marche dans plusieurs centres, sur cet élément de durée de l'allergie à l'arachide, toujours considérée comme une allergie pour la vie. Un élément inquiétant, toutefois, est que l'allergie alimentaire peut récidiver, selon des études récentes. Les enfants ayant perdu leur allergie redeviennent sensibles, leur niveau d'IgE spécifique augmente, et ils présentent de nouveau des réactions allergiques. Un point à noter, sans explication à date, est que cette récidive est observée chez les enfants qui consomment l'arachide de façon sporadique plutôt que régulièrement, suite à leur provocation orale (challenge) négtif. (affiché le 16 fév. 2004)
 
Un élément qui semble intéresser les chercheurs est le rôtissage des arachides qui sont consommées dans les pays occidentaux. Le rôtissage augmenterait l'allergénicité, ou la sensibilisation à l'aliment, et serait responsable de la prévalance de cette allergie. (voir plus bas dans cet article)
 
Cet article est mis à jour régulièrement suite aux développements et aux nouvelles publications, dans le but non seulement de sensibiliser la population sur cette allergie imprévisible, mais aussi dans l'espoir de diminuer les craintes générées. Les mises à jour sont inscrites portant la date de l'affichage et suivies pour une durée variable (environ 3 mois) de cette figure, .
 
(étant donné l'accès de cet article, parfois un peu trop technique, par le grand public, des notes explicatives sont ajoutées à certains endroits)

Historique

L'arachide (arachis hypogea) appartient à la famille des 'légumineuses' qui comprend le soya, les pois, les fèves et haricots, les lentilles, les gommes végétales (acacia, tragacanth), la luzerne et la réglisse. Elle n'est pas une noix, malgré son inclusion dans plusieurs publications provenant du Royaume Uni, lorsqu'ils discutent de l'allergie aux noix. Les noix appartiennent à plusieurs catégories biologiques, e.g. la pacane appartient à la famille 'judanglacée' qui comprend aussi les noix de grenoble, entre autres, e.g. l'amande est de la famille 'drupacée' qui groupe la prune, la pêche, la nectarine, l'abricot et la cerise, e.g. la famille 'anacardiacée' groupe les noix d'acajou, la pistache et la mangue, etc. Voir "Fiches pratiques - l'arachide" du Dr. Philippe Auriol ou "Fruits called Nuts" avec superbes photos.

Selon le National Peanut Board qui représente 25 000 cultivateurs d'arachides aus Etats-Unis, les américains consomment plus de 600 millions de livres d'arachides et plus de 700 million de livres de beurre d'arachides annuellement. A cause de sa valeur nutritive, particulièrement en protéines, l'arachide aujourd'hui est un aliment courant dans plusieurs pays développés.

L'histoire naturelle de l'allergie aux aliments a deux volets: le développement de l'allergie et sa disparition éventuelle, selon les observations, tant chez l'enfant comme chez l'adulte. Les très jeunes enfants avec des allergies alimentaires confirmées au lait, aux oeufs ou au soya, tendent à perdre leurs allergies avec l'âge. 7, 26 même dans le cas de réactions anaphylactiques (réactions allergiques sérieuses; voir détails plus bas) 27. Toutefois, les observations avec certains aliments, tels que les crustacés, les noix et les arachides sont différentes. Selon Bock et Atkins, les enfants allergiques aux arachides tendent à garder leur allergie pendant très longtemps 19. En 1995, lors de la réunion annuelle de l'American Academy of Allergy, Asthma and Immunology, Bock et coll. ont rapporté le suivi de 60 enfants avec allergie aux arachides documentée, âgés entre 3 mois et 17 ans. Ils conclurent que:

1) l'allergie aux arachides survient de fréquence surprenante chez les jeunes enfants: 17 avant l'âge d'un an; 30 entre un an et deux ans; 19 entre deux ans et trois ans; 3 entre trois et quatre ans;
2) l'allergie persiste,
3) les ingestions accidentelles sont courantes (45%) et
4) les réactions peuvent nécessiter des traitements d'urgence.

 

Caractère unique de l'allergie aux arachides:

-L'allergie aux arachides est caractérisée par des symptômes plus sévères qu'à d'autres aliments et par des taux plus élevés de symptômes suite à un contact minime. Sur 622 allergiques questionnés, 406 (66%) ont rapporté des symptômes reliés aux arachides. Seulement 121 (19%) avaient été exposés aux arachides avant leur première réaction documentée, ce qui signifie une sensibilisation occulte, inconnue.2 (voir les éléments importants dans la section sur la sensibilisation)

-Alt, Ramesh, and Reisman, lors du congrès annuel de l'American Academy of Allergy, Asthma & Immunology (AAAA&I) en fév. 1997, ont présenté un cas d'anaphylaxie chez un bb de 6 mois, suite à l'ingestion d'une partie d'un craquelin contenant des arachides. L'histoire ne révélait aucune exposition antérieure aux arachides,mais le RAST est revenu Classe 5 (résultat très élevé!) (RAST signifie "radioallergosorbent test", un test d'allergie, sanguin, dont le but comme avec les tests cutanés est de déceler la sensibilité à des substances spécifiques)

-On estime que l'allergie aux arachides seraient la cause d'un tiers des réactions anaphylactiques traitées à la salle d'urgence 8,15.
-L'hypersensibilité immédiate aux arachides est une cause fréquente de réactions anaphylactiques et décès chez les enfants et adultes 3.
 
-Des réactions allergiques sévères causées par des aliments ont été rapportées en Suède depuis 1993. Soixante cas, dont cinq décès, survenus durant la première période de trois ans. Plus de 70% de toutes les réactions rapportées étaient causées par les arachides, le soya, les fèves, et les noix incluant les amandes. Dans seulement 13% des cas rapportés, les patients étaient plus âgés que 17 ans...plusieurs des réactions étaient extrèmement sévères, incluant l'asthme, surtout chez les enfants et adolescents causées par les arachides 4.

 -Dans le numéro de sept. 1998 de Clinical and Experimental Allergy, Moneret-Vautrin, et coll. rapportent une évaluation de 142 observations d'allergie aux arachides en France 23. Les manifestations cliniques étaient:

-Rance F et Dutau G, co-auteurs de l'article ci-haut de Sept 1998 viennent tout juste de publier (Avril, 1999)"Peanut hypersensitiviy in children" ("L'hypersensibilité à l'arachide chez les enfants") dans Pediatr Pulmonol Suppl.:

 

-Dans le numéro de déc. 1999 du Anaphylaxis Network newsletter, apparaît un article sur l'anaphylaxie alimentaire par le docteur Wesley Burks, de l'University of Arkansas. Voici la traduction d'une partie de ses commentaires: "Il n'est pas rare, particulièrement dans le cas d'enfants allergiques aux arachides qui ont manifesté des symptômes minimes cutanées et gastro-intestinaux en bas âge, d'avoir des réactions généralisées anaphylactiques durant l'adolescence suite à ingestion d'arachides." (soumis à mon attention par Nancy Wiebe de Calgary Allergy Network, et affiché le 23 janv. 2000)

 
 
-Selon une revue sur l'allergie à l'arachide et aux noix publiée dans Pediatrics, de dec. 2000, selon Sicher et Sampson, "L'allergie à ces aliments est courante, souvent débutant dans les premières années de vie, qui habituellement persiste, et qui est responsable de réactions sévères, et parfois fatales. De plus, l'ubiquité de ces aliments dans la diète rend l'éviction difficile et des ingestions accidentelles et réactions ne sont pas rares." 101 (affiché le 10 déc. 2000)
 
 
-Kanny, Moneret-Vautrin, Flabbee et collab. ont publié leur étude épidémiologique intitulée "Population study of food allergy in France" (L'allergie alimentaire en France, enquête épidémiologique de la population) dans le numéro de juillet 2001 de J Allergy Clin Immunol. L'étude était l'analyse de 33,110 sujets, échantillon de la population française, qui ont fait partie d'une enquête par questionnaire.Sur ce nombre, 1129 sujets présentant une allergie alimentaire ont été choisi durant la phase I et ont répondu à un deuxième questionnaire. Voici les résultats:
 
 
-"L'anaphylaxie due à des aliments est maintenant la principale cause connue de réactions anaphylactiques traitées dans les salles d'urgences aux Etats-Unis. On estime qu'il y aurait 30 000 réactions anaphylactiques dues à des aliments traitées dans les salles d'urgence et entre 150 et 200 décès chaque année. Les arachides, les noix, et les fruits de mer sont les aliments les plus souvent impliqués....les mécanismes responsables des symptômes de l'anaphylaxie due aux aliments ne sont pas connus complètement, et dans certains cas, les symptômes n'apparaissent qu'après un exercice dans les heures qui suivent l'ingestion de l'aliment." (Sampson HA) 177 (affiché le 25 juin, 2003)
 
-Sperget JM et coll, dans le Ann Allergy Asthma Immunol de fév. 2004 ont un commentaire intitulé Correlation of initial food reactions to observed reactions on challenge (Corrélation entre la réaction initiale et réactions observées suite à un challenge.) Suite à une revue rétrospective de tous les enfants ayant une allergie alimentaire qui ont subi un challenge au Children's Hospital of Philadelphia durant une période de 5 ans, ils ont coclut que "Les patients vont présenter typiquement une réaction semblable à la réaction initiale suite à une ré-exposition. Toutefois, des réactions touchant plusieurs systèmes peuvent survenir plus souvent avec le lait, les oeufs, et les arachides qu'avec d'autres aliments. " 216(affiché le 25 avril, 2004)
  
 
Dose pouvant déclancher une réaction

-La plus petite dose de protéine alimentaire à laquelle des sujets avec allergie alimentaire ont réagit dans des études de provocation double aveugle, avec groupe contrôle placebo (signifiant que le médecin et le patient ne savent pas si l'aliment ou un placebo [ou rien] est utilisé dans le test [l'aliment et le placebo sont identiques en apparence], et un groupe de non-allergiques agit comme contrôle), est entre 50 et 100 mg. Toutefois, des sujets avec allergie aux arachides souvent rapportent des réactions sévères suite à contact avec des quantités minimes d'arachides, même à travers la peau intacte. Dans un groupe de sujets typiques, très sensibles aux arachides, le seuil de la dose d'arachides varie. Aussi peu que 100 microgrammes de protéine d'arachides peut provoquer des symptômes chez certains sujets ayant une allergie aux arachides 10

 
 -Dans Allergy d'avril 2001, le docteur Hourihane a un article intitulé The threshold concept in food safety and its applicability to food allergies (Le concept de seuil en ce qui regarde les risques alimentaires et son application dans l'allergie alimentaire). Il souligne que "plusieurs facteurs peuvent contribuer à la variation du seuil chez un individu exposé à un allergène durant sa vie quotidienne....le plus important de ces facteurs serait la formation adéquate et la reconnaissance de la part des manufacturiers et traiteurs qui voient à fournir des repas sans dangers et nutritifs aussi bien à leur clients allergiques que non-allergiques...Les études à date n'ont pas réussi à investiguer si l'allergie à l'arachide est associée à une réactivité à une très petite dose losque comparée à d'autres aliments. Cela signifie que l'industrie de l'alimentation ne doit pas se concentrer que sur l'arachide et les noix lorsqu'on parle de la contamination seulement parce qu'ils sont associés à la majorité de réactions sévères. Il y a plus d'enfants allergiques au lait et aux oeufs dans la population générale et ils méritent la même protection quand il s'agit d'exposition allergique que les allergiques à l'arachide et aux noix. 118 (affiché le 21 avril, 2001)

-Dans le J Allergy Clin Immunol de janv. 2002, douze allergologues entre autres publient leurs conclusions suite à une rencontre concertante tenue en sept. 1999. Leur article est intitulé, Factors affecting the determination of threshold doses for allergenic foods: How much is too much? (Facteurs affectant la détermination du seuil quantitatif d'aliments allergisants: combien est trop?)

Ils définissent la dose seuil comme étant "la quantité de l'aliment en cause qui causerait des symptômes objectifs légers (e.g. urticaire minime, rougeurs, et oedème labial ou buccal, chez le sujet le plus sensible.") Plusieurs facteurs peuvent être impliqués dans la réaction rapportée tels que les circonstances d'exposition, la quantité et le type de l'aliment consommé, renseignements habituellement obtenus de façon anecdotale.Pour l'arachide, suite à des "challenges" (provocation orales avec groupe contrôle) la plus petite dose rapportée était 1 mg (chez 4 sujets sur 309) et la marge se situait entre 1 mg et 5 grammes.

Résultats: des données considérables ont été identifiées dans des dossiers cliniques en ce qui a trait à la dose- seuil pour l'arachide, le lait de vache et les oeufs; par ailleurs moins de données sont disponibles pour d'autres aliments comme le poisson et la moutarde.

Conclusions: Parce que ces données ont été obtenues suite à différents protocoles, la détermination de la plus petite dose pouvant déclancher une réaction s'est avéré très difficile. Il faut développer un protocole normalisé pour des expériences cliniques pour pouvoir arriver à établir cette dose. 148 (affiché le 11 fév. 2002))

 
-Suite à la publication ci-haut: Les mêmes auteurs ont publié A consensus protocol for the determination of the threshold doses for allergenic foods: how much is too much? (Un consensus d'un protocole pour déceler les doses déclanchantes de réaction d'aliments allergisants: combien est trop?) dans Clin Exp Allergy de mai, 2004.225 (affiché le 22 mai, 2004)
 
-The distribution of individual threshold doses eliciting allergic reactions in a population with peanut allergy (La variation du seuil individuel des doses d'arachides pouvant causer une réaction allergique dans une population d'allergiques à l'arachide) est le tittre d'une publication dans le numéro de déc. 2002 du J Allergy Clin Immunol par Wensing M et coll. Ils ont étudié 26 adultes ayant une histoire d'allergie à l'arachide avec IgE > 0.7kU/L et test cutané positif. Les candidats ont subi un challenge DBPC (à double insu, aveugle, avec contrôle placébo, ou 'double blind placebo-controlled') avec des doses croissantes d'arachides. Les seuils des doses déclanchant une réaction variaient entre 100µg et un gm d'arachides. Cinquante % des patients ont réagit à une dose de 3 mg de protéine d'arachide.
 
Conclusion des auteurs: Une grande partie de la population ayant une allergie à l'arachide va réagir à des très petites quantités d'arachides, nécessitant une déclaration précise du contenu d'arachide sur l'étiquetage des préparations alimentaires disponibles. A souligner: les patients ayant eu des réactions sévères vont réagir à des doses plus petites que ceux qui ont eu que des symptômes légers.167 (affiché le 9 déc. 2002)
 
 
 
 
-Determination of no-observed-adverse-effect levels (NOAELs) and eliciting doses in a representative group of peanut-sensitized children (Détermination des niveaux-sans-réaction-adverse-observée (NSRAOs) et les doses déclanchantes (DDs) dans un groupe d'enfants allergiques à l'arachide) est le titre d'une publication dans le J Allergy Clin Immunol de fév. 2006 par Flinterman et coll. Selon le résumé: 'Les pratiques d'étiquetage pour les aliments allergéniques comme l'arachide peuvent être inadéquates. Pour les 'guidelines' de l'industrie alimentaire, les NSRAOs et DDs sont nécessaires.' Les auteurs ont évalué un groupe de 27 enfants par questionnaire, tests cutanés, niveaux d'IgE spécifique et 'challenge' selon le protocole de consensus international, avec des doses allant de 10 µg à 3 g de farine d'arachide. Un suivi de la diète a été fait sur 12 mois.
Résultats: 22 enfants (81%) ont eu un challenge positif. Le NSRAO de ce groupe était 1 mg de farine d'arachide, correspondant à 2 mg d'arachide. La DD pour symptômes subjectifs était entre 100 mg et 3 gm. Des réactions sévères sont survenues seulement à des doses élevées. Il n'y avait pas de corrélation entre la DD et l'histoire clinique, les tests cutanés ou les taux d'IgE spécifiques. Tous les enfants ayant eu un challenge positif étaient avisés de suivre une diète d'éviction stricte. Durant la période de suivi, 10 patients ont suivi une diète moins sévère consommant possiblement des préparations étiquetées "pouvant contenir des traces d'arachides". Dans 3 cas, une réaction légère est survenue avec ces préparations.
Conclusion: Les NSRAOs d'un groupe représentatif d'enfants allergiques à l'arachide était 2 mg. La compliance diététique dans la moitié de ce groupe était inadéquate.257(affiché le 7 mai, 2006)

 

-Lors du 59e congrès de l'American College of Allergy, Asthma, and Immunology qui s'est terminé le 21 nov. 2001 à Orlando, en Floride, le docteur Rosemary Hallet a présenté une étude qui comportait une question à 442 participants,"Have you ever had a reaction after touching food?" (Avez-vous déjà réagit suite à avoir touché à un aliment?) 'Les gens allergiques aux noix peuvent faire une réaction anaphylactique si ils embrassent quelqu'un qui vient de manger l'aliment' selon le Docteur Hallet. Quinze des 442 qui ont répondu ont avoué avoir fait une réaction après avoir embrassé quelqu'un qui venait de manger un produit contenant des noix (ou arachides), et le docteur Hallet conclut que la réaction soit plus commune qu'on le pense. Les réactions seraient survenues jusqu'à 6 heures après consommation de l'aliment en question (mais il n'y a pas de description ou de l'étendue de la réaction dans le reportage). (affiché le 25 nov. 2001)
-Le docteur Hallett a écrit une lettre aux éditeurs du N Eng J Med, de 6 juin, 2002 intitulée Food Allergies and Kissing ou elle précise que les aliments en question étaient des arachides, noix de grenoble ou autres noix,; que les réactions soient survenues en dedans d'une minute chez tous les sujets; tous les 17 auraient rapporté du prurit localisé avec oedème ou de l'urticaire au site de contact; quatre sujets ont présenté du wheezing; un enfant suite à avoir été embrassé sur la joue après que sa mère ait gouté une soupe aux pois qu'elle avait sur la cuisinière, a présenté une plaque au site de contact rapidement suivie dans quelques minutes de rougeur, urticaire et angioedème et de wheezing important nécessitant une injection d'épinéphrine à la salle d'urgence. (affiché le 21 juin, 2002) 156

-En sept 2001, dans Allergy, Wathrich, et collab. ont publié une étude semblable intitulée "Kiss-induced allergy to peanut." Malheureusement il n'y a pas de résumé de l'étude disponible sur Medline138 (affiché le 23 nov. 2001)

 
-Voici une autre étude provenant de ls Suède: CAN KISSES INDUCE ALLERGIC SYMPTOMS IN MORE THAN TEN PERCENT OF FOOD ALLERGIC PATIENTS? (Est-ce vrai que des baisers causent des réactions dans plus de 10% des patients allergiques?)Nils E Eriksson (co-ordinator) Lung & Allergy Clinic, County Hospital, Halmstad, Sweden, Une enquête téléphonique a été menée par les auteurs en Suède, Danemark, Estonie, Russie et Lithuanie, sur un total de1139 patients (56 enfants < 8 ans et 1083 patients > 8 years et les résultats (selon le résumé l'étude n'étant pas disponible sur Medline) répondent à la question, i.e. environ 10% des répondeurs auraient manifesté une réaction. Les résultats sont sous forme de tableaux difficiles à interpréter.

 

 
 
-Une adolescente allergique serait morte après un baiser. (affiché le 28 nov. 2005)
-Cet épisode fatal a été rapporté dans les medias autour du monde. Malheureusemt, il manque de précision. Selon un reportage à Radio-Canada, son ami, qui a mangé un sandwich de beurre d'arachide plusieurs heures avent la réaction n'était pas au courant de l'allergie à l'arachide de la victime. La réaction aurait débuté vers 3:00 du matin. L'Epipen a été trouvé qu'après l'arrivée d'Urgence-Santé. Aussi la victime était asthmatique et elle croyait que sa réaction était une crise d'asthme et elle a utilisé ses aérosols sans succès. Nous n'avons pas suffisemment de détails et l'allergie à l'arachide n'est peut-être pas la seule cause de la réaction! (sffiché le 30 nov. 2005)
- L'autopsie aurait conclu que l'allergie à l'arachide était la cause de décès.
-Le 3 mars, 2006, le docteur Michel Miron, coroner du district de Chicoutimi conclut que 'Christina Desforges n'est pas morte des suites d'un choc anaphylactique provoqué par l'ingestion de beurre d'arachide.' le médecin a expliqué qu'il doit attendre le dépôt de son rapport final au Bureau du coroner en chef du Québec pour révéler la véritable cause de la mort de l'adolescente. Il lui reste des détails scientifiques à attacher avant de le remettre mais un fait demeure : le beurre d'arachide n'est pas en cause dans ce décès.
 
-Le 11 mai, 2006, le coroner Michel Miron, a rendu public son rapport sur le décès de l'adolescente et a déclaré que Christina Desforges, âgée de 15 ans, de Saguenay, n'est pas morte à la suite d'un réaction allergique au beurre d'arachide provoquée par le baiser de son petit ami, mais bien d'anoxie cérébrale causée par une crise d'asthme aigue. Il a écarté l'hypothèse du baiser mortel, puisque le petit ami de Christina avait mangé le beurre d'arachide neuf heures auparavant. Voici la suite de son rapport:

«Il y a eu neuf heures entre le temps où le jeune homme a ingurgité ses deux toasts, à 18 h, et puis 3 h du matin où il a vraisemblablement embrassé Christina. C'est peu probable que le beurre de «peanut» soit impliqué. Neuf heures après je n'y crois pas.»

 
Par ailleurs, les expertises ont démontré que la jeune femme avait consommé du cannabis, a noté le coroner, mais il n'a pu déterminer la quantité ou le moment où elle en avait fumé. Il a précisé, cependant, qu'une irritation des voies respiratoires peut provoquer ou compliquer une crise d'asthme. Il a rappelé que l'on a tendance, à tort, de banaliser l'asthme alors que cette maladie cause 150 décès par année au Québec.
«Il y a quelqu'un dans les médias, à un moment donné, qui m'a dit : «Ecoutez, on ne meurt pas d'une crise d'asthme». Je regrette, l'asthme fait mourir du monde.»

Le coroner a toutefois souligné que l'état de santé de Christina, soit la combinaison de son asthme et de ses allergies à de nombreux aliments et à certains animaux, présente des problémes complexes de traitement.

Notant que les amis de Christina n'étaient pas au courant de ses problèmes de santé et qu'elle-même n'était pas trop préoccupée par son état, le coroner recommande aux autorités de la santé régionale et provinciale de mettre sur pied des campagnes de sensibilisation sur l'asthme et les allergies alimentaires pour les patients et les jeunes en général.

Il demande également au ministère de la Santé et au Collège des médecins de se pencher sur la pertinence d'utiliser un traitement combiné de l'auto-injecteur d'adrénaline EpiPen et du bronchodilatateur lors d'une crise d'asthme aigue chez une personne qui souffre également d'allergies alimentaires.

Voir aussi : -reportage sur Canoë

          

PS. Malheureusement, comme il arrive habituellement, les corrections ou rétractions n'ont pas le même impact que l'article original paru en nov. 2005, à travers le monde, et l'histoire de cette jeune adolescente pour beaucoup va être faussement interprètée comme un cas de décès dû à une allergie à l'arachide. (JW)

-Au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à Miami, FL du 3 au 7 mars, 2006, Maloney JM et coll. ont rapporté Peanut allergen exposure through kissing (saliva). Assessment and intervention. (J Allergy Clin Immuno, vol117, abstracts, #134, p S34) (L'exposition aux allergènes de l'arachide par baisers (salive). Evaluation et intervention.) Les auteurs ont conclu que les patients allergiques à l'arachide, surtout les adolescents, doivent être conseillés en ce qui à trait aux risques suite à avoir embrassé une personne qui vient de consommer des arachides. même si cette personne s'est brossé les dents.. Les conseils pratiiques peuvent inclure le brossage des dents mais EN PLUS attendre queques heures avant de s'embrasser, mais des recommandations définitives doivent suivre une évaluation des pratiques d'hygiène buccale qui sont en marche actuellement dans un échantillon plus grand de la population. (affiché le 15 avril, 2006)
-Les auteurs ont publié leurs observations dans le J Allergy Clin Immunol 2006 Sep;118(3):719-724. Epub 2006 Jul 24. La majorité des 38 sujets, (87%) avec des traces d'arachide suite à un repas avaient des taux d'arachide indétectables une heure plus tard sans interventions quelconques, et aucun après avoir consommé un lunch sans arachide quelques heures plus tard. Attendre quelques heures, et consommer un repas sans arachides serait plus efficace poure réduire les protéines d'arachides dans la salive que toute intervention immédiate. (affiché le 19 sept. 2006)
 

 

-Une réaction allergique (angioedème et difficulté respiratoire) a été rapportée en Allemagne chez un joueur de cartes contaminées par l'arachide: Lepp U, Zabel P, Schocker F. Playing cards as a carrier for peanut allergens. Allergy 2002 Sep;57(9):864.

 

 

 
-Morisset M, Moneret-Vautrin D, et coll. ont publié dans le Clin Exp Allergy du mois d'août 2003: Thresholds of clinical reactivity to milk, egg, peanut and sesame in immunoglobulin E-dependen allergies: evaluation by double-blind or single-blind placebo-controlled oral challenges. (Seuils de sensibilité clinique au lait, oeufs, arachides et sésame dans des allergies IgE-médiées: évaluation par des provocations orales soit à double insu ou non, et utilsant un groupe contrôle.) Les données sur 125 provocations orales positives aux oeufs, 103 à l'arachide....ont été analysées. La plus petite dose provoquant une réaction était moins que 5 mg pour l'arachide....Ils concluent: les quantités minimes provoquant une réaction montrent que, pour assurer une sécurité de 95% pour les patients allergiques à l'arachide...et basé sur une consommation de 100 g d'aliment, les analyses pour déceler le contenu en protéines doivent assurer une sensibilité de 24 p.p.m.. 190(affiché le 18 août, 2003)
 
-Dans Clin Exp Allergy de nov 2003. Grimshaw K et coll. ont une étude intitulée Presentation of allergen in different food preparations affects the nature of the allergic reaction - a case series. (La présentation d'allergène dans différentes préparations alimentaires affecte la réaction allergique - une série de cas). Dans une étude en marche utilisant "CBPC challenge" (provocation orale double-aveugle avec group contrôle) pour investiguer l'allergie à l'arachide et manifestations cliniques, l'intensité de la réaction a été plus grande qu'anticipée chez quatre des premiers six sujets. Ils ont conclut que cela était possiblement du à une différence dans la composition du véhicule. Les sujets ont été provoqués de nouveau avec une préparation contenant moins de matières grasses. Résultats: 3 des 4 sujects ont réagit à des doses inférieures de protéine d'arachides (23 fois moins d'arachides) avec cette préparation. Les tests d'inhibition RAST et ELISA confirmaient cette observation.
Conclusion: Le contenu en matières grasses du véhicule de présentation dans les provocations orales a un effet important sur la réaction allergique suite à l'ingestion. Cet élément est à considérer dans l'évaluation de risque de certains aliments pour le consomateur ayant des allergies alimentaires et ajoute une autre dimension à la pratique clinique, de recherche et régulatoire.195 (affiché le 22 nov. 2003)
 
Lors du congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Francisco du 19 au 23 mars, 2004, un poster est présenté par Conover-Walker et Wood intitulé The risk of food challenges (Le risque impliqué dans les provocations orales (ou challenge) alimentaires). Les investigateurs ont fait une revue des dossiers de 570 challenges faits avec le lait, les oeufs, les arachides, le soya et/ou le blé durant une période de 7 ans:
  • 238 (42%) ont présenté une réaction allergique (50/130 ou 38% aux oeufs, 88/162 ou 54% au lait, 65/157 ou 41% à l'arachide, 21/76 ou 28% au soya, et 14/45 ou 32% au blé.
  • 121 (51%) ont présenté une réaction touchant qu'un système (oeuf 50%, lait 51%, arachide 45%, soya 62%,, blé 64%)
  • 90 (38%) ont présenté une réaction touchant 2 systèmes (oeuf 34%, lait 40%, arachide 46%, soya 24%, blé 22%) et
  • 27 (11%) ont présenté une réaction touchant 3 systèmes [cutané, gastro-intestinal et respiratoire] (oeuf 16%, lait 9%, arachide 9%, soya 14%, blé 14%).
  • Aucun patient n'a présenté de chute de pression artérielle.
  • Toutes les réactions ont répondues au diphenhydramine et / ou épinéphrine et corticostéroïdes.
  • Aucun enfant n'a nécessité d'hospitalisation et il n'y eu aucun décès.
Conclusions: Il y a des risques reliés aux challenges et les risques sont semblables avec les aliments évalués. La moitié des réactions touchaient qu'un système et seulement 11% touchaient 3 systèmes. Etant donné les bénéfices résultant d'un challenge négatif, ces risques sont acceptables lorsque des épreuves de provocation orale sont faites sous la surveillance d'une équipe spécialisée dans des conditions appropriées. 211(affiché le 16 fév. 2004)
 
-Update on threshold doses of food allergens: implications for patients and the food industry (Mise à jour des doses déclanchantes d'allergie des allergènes alimentaires: implications pour les patients et l'industrie alimentaire) est le titre d'une publication dans Curr Opin Allergy Clin Immunol de juin, 2004 par Moneret-Vautrin et Kenny. Le but de leur revue est d'apporter au lecteur une mise à jour sur l'importance de déterminer le niveau le plus bas de possibilité de réaction d'un aliment. Ce but a deux volets, premièrement, pouvoir aider l'industrie alimentaire à choisir des analyses ayant un seuil de sensibilité pouvant déterminer des allergènes alimentaires dans des préparations commerciales, et deuxièmement, pour préciser des mesures de prévention pour des personnes très allergiques pour empêcher des réactions anaphyactiques recurrentes.
SOMMAIRE: Pour ce qui est des allergies IgE-reliées, la dose déclanchant des symptômes est maintenant connue comme variant d'une personne à une autre. Une dose de moins que 65 mg suffit pour16 et 18% des patients allergiques aux oeufs et à l'arachide.... 1% des patients ont un seuil très bas, à environ 1 mg. De telles données soulignent la nécessité d'utiliser des tests de détection ayant une sensibilité supérieure à 10 parties par million. Les modifications de l'allergénicité aujourd'hui, suite à des ingrédients protéiniques introduits dans des préparations commercialisées ne sont pas encore connues. Une meilleure connaissance des doses réactives ou déclanchantes de réactions est nécessaire.221 (affiché le 15 mai, 2004)
 
 

-Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à Miami,.FL. du 3 au 7 mars, 2006, le Dr Marie-Noel Primeau du service d'allergie de l'Hôpital Ste-Justine à Montréal, a présenté "First reaction to nuts or peanuts from candy bars labelled 'may contain nuts/peanuts' in older chidren. "( J Allergy Clin Immuno 117:no 2, abstracts, no 146, page S 37) Première réaction à l'arachide ou aux noix suite à ingestion de préparations étiquetées 'pouvant contenir traces de noix ou d'arachides. Elle a décrit le premier cas d'un adolescent de 13 ans qui a eu une réaction anaphylactique (douleurs abdominales, urticaire et difficulté respiratoire) ayant nécessité une injection d'épinéphrine 30 à 60 minutes après avoir mangé un chocolat 'brownie' étiqueté 'pouvant contenir traces de noix/arachides'. Ses tests d'allergie étaient positifs aux noisettes, noix cajous et pistaches mais négatif à l'arachide. Un challenge ouvert avec noisette était positif. Il n'avait pas d'antécédents d'allergie aux noix. Le deuxième cas était un garçon de 5 ans qui a présenté de l'urticaire 15 minutes après avoir consommé une barre granola contenant des amandes mais étiquetée 'pouvant contenir traces d'arachides'. Il a toujours toléré les noix mais n'avait jamais mangé d'arachides. Ses tests étaient négatifs aux noix mais positif à l'arachide. Un challenge ouvert aux amandes était négatif, mais les parents ont refusé un challenge avec arachides. Deux ans plus tard son test à l'arachide était toujours positf mais le RAST était négatif. Une heure après `un challenge ouvert avec arachides, le patient a développé de la rhinite et une toux importante.

Conclusion: Une première réaction aux noix et à l'arachide peut survenir après consommation de préparations étiquetées 'pouvant contenir traces de noix ou arachides' chez les enfants plus âgés. (affiché le 15 avril, 2006)

Relié à cette présentation:

 

-Dans le Arch Pediatr. du 5 juillet 2006, Feuillet-Dassonval C, Agne PS, Rance F, Bidat E. ont un artcle intitulé Which avoidance for peanut allergic children? (Quelle forme d'éviction chez les enfants allergiques à l'arachide?). Selon le résumé, les auteurs concluent que 'les bénifices d'une éviction stricte semblent limités: les réactions à des doses minimes de l'aliment ou à l'huile d'arachides rafinée sont rares et la plupart du temps légères. Il n'est pas prouvé que l'éviction stricte facilite la guérison d'allergies. Ils soulignent que l'éviction stricte pourrait aggraver l'allergie, avec une détérioration de la qualité de vie, et la création de néophobie de l'aliment. Pour ce qui est de la guérison de l'allergie, il est difficile de normaliser la diète après une éviction stricte. Autre les cas rares de patients très sensibles réagissant à des doses minimes de l'aliment, pour lesquels une éviction stricte est recommandée, le rapport bénéfices-risques est en faveur de la recommandation d'éviction adaptée à la dose déclanchante. Pour la majorité des enfants allergiques à l'arachide, ils croient que l'éviction peut et doit être limitée à l'aliment non caché.260 (affiché le 15 juillet, 2006)

 

Plus sur ce sujet dans la section "suivi des allergiques à l'arachide" plus loin dans cet article.
  

Incidence (ou prévalence) des allergies alimentaires

-Les données sur l'incidence des allergies alimentaire varient d'une publication à une autre. Voici quelques statistiques des dernières années:

-Chez les jeunes enfants approx. 1.3% et 0.3% chez les adultes, selon Chandra. (1997) 5

-Les vraies allergies alimentaires sont moins prévalentes que généralement présumées. Elles sont plus courantes chez les nourissons et enfants âgés de moins de trois ans que chez les enfants plus âgés et les adultes. Les coliques du nourisson ne sont pas généralement dues à des allergies alimentaires. Chez les nourissons, l'urticaire, l'eczema ou les hémorragies gastro-intestinales peuvent être causés par allergie au lait et aux oeufs, mais la tolérance clinique habituellement se développe en dedans de quelques années. Les arachides, les noix, les fruits de mer et les grains, aussi bien que le lait et les oeufs, peuvent causer l'anaphylaxie chez les enfants très allergiques, et la ré-exposition à ces aliments peut être un risque de réactions mettant leur vie en danger 7.

-Approximativement 5% des enfants de moins de 3 ans et 1.5% de la population en général présentent des réactions allergiques alimentaires, soulignant le fait que près de 4 millions d'américains souffrent d'allergies alimentaires11.

-Une dichotomie existe entre l'allergie alimentaire perçue et celle confirmée par des études de provocation appropriées. Seulement 40% des allergies alimentaires soupçonnées ont été confirmées par des 'challenges' double-aveugle, avec contrôle placebo. Dans une enquête récente de 5000 familles américaines, le pourcentage d'individus rapportant une allergie aux arachides était 7.2% 16.

-L'allergie à l'arachide représente 28% des allergies alimentaires et survient chez l'enfant de moins d'un an dans 46% des cas, et de moins de 15 ans dans 93% des cas 23.

-Ewan rapporte 62 cas d'allergie à l'arachide et/ou aux noix évalués sur une période d'un an. L'arachide était la cause de près de 50% des cas, avec 55% des manifestations survenant vers l'âge de 2 ans et 92% avant l'âge de 7 ans. 33

-Selon une publication d'avrl, 1999 dans J Allergy Clin Immunol par Sicherer, Munoz-Furlong, Burks et Sampson, intitulée "Prevalence of peanut and tree nut (TN) allergy in the US determined by a random digit dial telephone survey."65 ("La prévalence d'allergie à l'arachide et aux noix aux Etats-Unis selon un sondage au hazard par téléphone") Le titre semble très ordinaire, mais l'article est à lire- les conclusions sont très significatives:

  • Un total de 4374 résidences ont été contactées par téléphone. Il y a eu 67% de participation, représentant 12,032 personnes.
  • L'allergie aux arachides ou aux noix a été auto-rapportée chez 164 individus (1.4%). . . la prévalence d'allergie rapportée chez les adultes (1.6%) était supérieure à celle rapportée chez les enfants âgés de moins de 18 ans (0.6%).
  • Chez 131 individus, les détails des réactions ont été obtenues. Lorsque des critères de réactions typiquement atopiques (médiées par l'anticorps IgE, telles qu'urticaire, angioédème, wheezing, oedème pharyngé, vomissement, et diarrhées) étaient appliqués, 10% de ces sujets ont été exclus.
  • Des 118 sujets acceptés, les réactions étaient reliées aux arachides chez 58, aux noix de grenoble chez 24, noix d'acajou chez 8, noix de Brézil chez 8, amandes 7, pacanes 7, noisettes 3, et noix macadames 2, noix mélangées non identifiées 6. (Seulement 4 [tous des adultes] ont rapporté une réaction aux arachides et noix, et 5 ont rapporté une réaction à plus d'une noix) Les manifestations touchaient:
    • seulement un système (cutané, respiratoire, ou gastro-intestinal) chez 50 personnes (42%)
    • 2 systèmes chez 45 sujets (38%),
    • et les trois systèmes chez 23 patients (20%).
    • 45% de ces 118 répondants ont rapporté plus de 5 réactions à date. . .
  • Des manifestations atopiques (d'autres allergies) étaient courantes:
    • 51% avaient d'autres allergies alimentaires
    • 35% avaient la dermite atopique (eczema)
    • 34% avaient aussi de l'asthme
    • 33% avaient la rhinite allergique. . . [94% des sujets avaient au moins une de ces maladies atopiques.]

Conclusions: L'allergie à l'arachide et / ou aux noix affecte approximativement 1.1% de la population générale, ou à peu près 3 millions d'américains, ce qui représente un problème de santé significatif. Malgré l'intensité des réactions, près de la moitié des sujets n'ont jamais recherché une évaluation médicale, et seulement quelques-uns avaient de l'épinéphrine (adrénaline) en leur possession en cas d'urgence.

Deux éléments de cette étude sont nouveaux:

  • Premièrement, seulement 4 sujets (tous des adultes) ont rapporté une allergie aux arachides ainsi qu'à une noix. Les études antérieures portant sur des patients référés pour investigation allergique auraient rapporté une sensibilité aux noix chez 20% 33 et chez 34% 13 des patients avec allergie aux arachides.
  • Le deuxième élément nouveau est que ces allergies étaient rapportées davantage chez des adultes, contrairement à ce qui a toujours été reconnu que l'allergie était plus évidente chez l'enfant (7%) que chez l'adulte (1 à 2%) 11. Parce que l'allergie aux arachides et aux noix ne disparaît pas spontanément avec l'âge17 12, il n'est pas surprenant de voir plus d'allergie chez des adultes, une population qui démontre l'accumulation des sujets affectés.
Commentaire additionnel:
Malgré que l'étude n'était qu'une enquête par téléphone, selon un questionnaire standardisé, faite par un groupe de professionnels (Innovative Medical Research, Inc (Towson, Maryland), les conclusions sont différentes de celles rapportées antérieurement, et me semblent moins alarmantes.(affiché le 13 avril, 1999)
Commentaire sur Internet, par Anne Munoz-Furlong (affiché le 6 mai, 1999)
 
-"Jusqu'à 8% des enfants de moins de 3 ans et environ 2% de la population adulte manifestent des réactions allergiques reliées aux aliments. Un nombre limité d'aliments sont responsables pour la majeure partie des réactions produites par des aliments: le lait de vache, les oeufs, les arachides, les poissons, et les noix chez les enfants, et les noix, poissons, et fruits de mer chez les adultes. Les réactions allergiques reliées aux aliments sont responsables d'une variété de symptômes touchant la peau, l'appareil gastro-intestinal et respiratoire et peuvent être causées par des mécanismes IgE médiés (prouvés allergiques) ou non. . . . la peau et l'appareil respiratoire sont le plus souvent touchés par les réactions de type IgE médiées, tandis que les symptômes gastro-intestinaux sont le plus souvent non IgE médiées. . . Le questionnaire initial ainsi que l'examen physique sont essentiellement les mêmes dans les deux cas, mais l'évaluation subséquente diffère de façon considérable. Le diagnostic approprié souvent nécessite des évaluations de dépistage pour évidence de réactions IgE médieés, et preuve de réactivité par des diètes d'élimination et des "challenges" (provocations). Une fois le diagnostic fait, l'élimination stricte de l'aliment ou des aliments impliqués est le seul traitement efficace. La tolérance clinique à l'aliment impliqué peut survenir chez plusieurs patients avec le temps, et des "challenges" futurs sont à considérer." 71, 72 (posté le 23 juin, 1999)

- Dans Pediatr Allergy Immunol. 2006 Aug;17(5):356-63. Venter C et coll. ont une publication intitulée

 

Prevalence of sensitization reported and objectively assessed food hypersensitivity amongst six-year-old children: a population-based study (La prévalence de sensibilisation rapportée et hypersensibilité alimentaire établie objectivement chez une population d'enfants âgés de 6 ans.) Le taux de sensibilisation à un groupe d'aliments était 3.6%. mais suite à des provocations orales (challenges) , une histoire clinique et tests d'allergie positifs, la prévalence d'allergie (hypersensibilité) était que de 1.6%. Les taux de perception d'allergie alimentaire sont plus élevés que les taux d'allergie réelle. Ces résultats confirment ceux obtenus par le même groupe dans leur étude de 2005 chez des adolescents: J Allergy Clin Immunol. 2005 Oct;116(4):884-92. (affiché le 3 oct. 2006)

 

 
Statistiques:

 

-Les allergies alimentaires, particulièrement à l'arachide, sont une cause fréquente d'anaphylaxie.
 -Aux Etats-Unis, il y a près de 125 décès annuellement dus à l'anaphylaxie reliée à l'allergie alimentaire. . . L'anaphylaxie est caractérisée par des signes et symptômes respiratoires, cutanés, cardio-vasculaires, et gastro-intestinaux survenant soit seul ou en combinaison. 80 (affiché le 12 août, 1999)
 -Au Canada, selon Statistiques Canada, il y a eu 6 décès dus à l'anaphylaxie à un aliment en 1997 et 8 en 1998 (affiché le 28 oct. 2000)
-Statistics Canada nous informe que, des chiffres de décès par anaphylaxie, de cause alimentaire ou autre, ne sont plus diponibles suite aux guidelines de WHO selon lesquels les codes des décès ont été modifiés. (affiché le 26 janv. 2004)
 
-En Angleterre, selon Pumphrey (Clin exp Allergy 2000 Aug;30(8):1144-50.) sur 20 décès rapportés par année causés par anaphylaxie, 5 seraient dus à allergie alimentaire.100 (affiché le 6 déc. 2000)
Voir plus bas les articles de Macdougall.
 
-En France, selon Le réseau d'allergovigilance, Pr Gisèle Kanny, Médecine Interne, Immunologie Clinique et Allergologie, Hôpital Central 54035 Nancy cedex: il y a eu 107 cas rapportés d'anaphylaxie alimentaire grave en 2002 (chez 33 enants et 74 adultes) dont deux décès par allergie au soya et à l'arachide. (voir la présentation en format pdf) (affiiché le 3 oct. 2003)
L'article original a paru dans Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique Vol 43. No 9 (2003): Anaphylaxie alimentaire sévère et léthale: cas rapportés en 2002 par le réseau d'allergovigilance (Morisset et coll.)
La fréquence de l'allergie alimentaire est de 3.24% dans la population française.
Les accidents cliniques enregistrés sont le choc anaphylactique: 59.9% (un cas mortel à l'arachide), des réactions systémiques sérieuses: 18.7%, un angioédème laryngé:15.9%, un asthme aigu grave: 5.6% (un cas mortel au soya),
Les allergènes les plus fréquents sont l'arachide (14), l'ensemble des noix (16), les crustacés (9), les fruits du groupe latex (9), la farine de lupin (7), la farine de blé (7), le céleri (5), les escargots (5) 200. (affiché le 14 déc. 2003)
Cette étude a été publiée aussi dans Allerg Immunol (Paris) en fév. 2004: Severe food anaphylaxis: 107 cases registered in 2002 by the Allergy Vigilance Network. Les auteurs soulignent l'importance de créer un réseau semblable dans d'autres pays pour obtenir une base de données épidémiologiques sur l'anaphylaxie ainsi que sur la prévalence d'allergie à des nouveaux aliments, aliments modifiées génétiquement, etc. 217 (affiché le 26 avril, 2004)
 
Morisset, Moneret-Vautrin, et Kanny du Réseau d'Allergo-Vigilance, ont un article publié dans Allerg Immunol (Paris) de fév. 2005 intitulé Prevalence of peanut sensitization in a population of 4 737 subjects - an Allergo-Vigilance network enquiry carried out in 2002 (La fréquence de sensibilisation à l'arachide dans une population de 4 737 subjects - an Allergo-Vigilance network enquiry carried out in 2002 (La fréquence de sensibilisation à l'arachide dans une population de 4 737 sujets - une enquête du Réseau d'Allergo-Vigilance réalisée en 2002). Accès à l'aticle complet.
Leurs résultats étaient catégorisés en quatre groupes selon l`histoire clinique et les tests d'allergie aux inhalants usuels: groupe 1: sujets soupçonnés comme ayant une allergie alimentaire; groupe 2: sujets présentant une condition atopique; groupe 3: sujets ayant une prédisposition sous-jacente à l'atopie, démontrée par un ou plusieurs tests positifs à des aéro-allergènes; groupe 4: sujets non-atopiques. Le taux de sensibilisation étaient 22.7%, 8.7%, 4%, and 0.4% respectivement. Assumant que 25% de la population française serait allergique, le taux de sensibilistion à l'arachide dans la population en général devrait être entre 1% et 2.5%.
Considerant une proportion de 3.3 entre la sensibilisation et l'allergie clinique comme plausible, la prévalence d'allergie à l'arachide pourrait être de 0.3% à 0.75% de la population française. Ce chiffre est plus bas que celui du Royaume Uni, des États-Unis et du Canada (0.8% to 1.5%).245 (affiché le 9 mai, 2005)
 
-En Australie, le risque de réaction fatale reliée à un aliment, particulièrement chez les enfants d'âge pré-scolaire, est minime: on estime un décès en 30 ans chez les enfants de moins de 5 ans, et 2 décès en 10 ans chez la population totale d'enfants. 188 (affiché le 4 août, 2003)

 

-Bock, Munoz-Furlong, et Sampson, dans le J Allergy Clin Immunol de janv. 2001, rapportent leur analyse de 32 décès reliés à des réactions anaphylactiques dues à des aliments, comme inscrits à un régistre national établi par l'American Academy of Allergy, Asthma, and Immunology (AAAA&I)....Les 32 cas ont été divisés en deux groupes: le premier groupe avait assez de données identifiant la cause comme étant l'arachide dans 14 des cas (67%) et les noix dans 7 cas (33%). Le deuxième groupe, 6 cas (55%) étaient probablement reliés à l'arachide, 3 (27%) aux noix, et les deux autres probablement au lait et poissons (1[19%] chacun... La plupart des victimes étaient des adolescents ou jeunes adultes, tous sauf un avaient une histoire d'allergie alimentaire connue avant la réaction fatale, et tous sauf un étaient asthmatiques. La majorité n'avaient pas d'épinéphrine injectable disponible lors de la réaction...Les auteurs concluent que les décès dus à l'ingestion d'aliments allergisants chez les sujets susceptibles demeurent un problème majeur ...Dans cette série, l'arachide et les noix étaient responsables de plus de 90% des décès. Une amélioration de l'enseignement auprès des médecins, individus allergiques et de la population est nécessaire pour mettre fin à ces tragédies.110 (affiché le 13 fév. 2001)
-Un suivi de l'article ci-haut, relié au "national registry" (régistre national créé par l'AAAA&I utilisant un questionnaire structuré distribué à tous les membres du Food Allergy and Anaphylaxis Network, et aux patients par leurs allergistes.) est la publication suivante dans leJ Allergy Clin Immunol de juillet 2001 par Sicherer, Furlong, Munoz-Furlong, Burks and Sampson intitulé A voluntary registry for peanut and tree nut allergy: Characteristics of the first 5149 registrants. (Un régistre volontaire d'allergie à l'arachide et aux noix: caractéristiques des premiers 5149 cas enregistrés). Voici les résultats de l'enquête:
  • les inscrits étaient principalement des enfants (89% étaient âgés de moins de 18 ans, l'âge moyen était 5 ans; inscription faite évidemment par les parents)
  • allergie seulement à l'arachide rapportée par 3482 patients (68%)
  • allergie seulement aux noix: 464 (9%)
  • allergie aux noix et arachides: 1203 (23%)
  • les inscrits étaient surtout nés en oct. nov. ou décembre.
  • l'âge moyen de la réaction à l'arachide était 14 mois (premier contact connu dans 74%)
  • l'âge moyen de la réaction aux noix était 36 mois (premier contact connu 68%)
  • la moitié des réactions touchaient plus d'un système de l'organisme
  • plus de 75% ont nécessité un traitement, souvent par du personnel médical.
  • ceux inscrits qui avaient aussi de l'asthme étaient plus portés à avoir des réactions sévères que ceux sans asthme associé (33% versus 21%)
  • comparées à la réaction initiale, les réactions subséquentes suite à ingestion accidentelle étaient plus sévères, le plus souvent en dehors de la maison, et souvent nécessitant traitement avec de l'épinéphrine.
     
    Conclusions: Les réactions allergiques à l'arachide et aux noix sont souvent sévères, survenant dans la majorité des cas suite au premier contact, et peuvent devenir plus sérieuses avec le temps. 126 (affiché le 27 juillet, 2001) 
     
-Furlong, Desimone et Sicherer, toujours en ce qui a trait au US Peanut and Tree Nut Allergy Registry (et de leurs publications affichées ci-haut) ont publié dans J Allergy Clin Immunol Nov 2001 "Peanut and tree nut allergic reactions in restaurants and other food establishments." ...soulignant les éléments importants de réactions allergiques à l'arachide ou aux noix dans les restaurants et autres établissements privés tels que pâtisseries, et où la crème glacée est vendue. Résultats: les détails proviennent de 156 épisodes (il s'agissait de première réaction dans 29 cas) de 129 sujets/parents:
-la majorité des réactions étaient causées par l'arachide (67%) ou par les noix (24%)
-dans 9% des réactions, une combinaison d'arachide et de noix, ou d'arachide et allergène inconnu
-les symptômes sont apparus en moyenne 5 minutes suite au contact et étaient sévères dans 27% des réactions
-dans l'ensemble, 86% des réactions ont été traitées (antihistaminique, 86%; épinéphrine, 40%)
-établissements mentionnés: restaurants asiatiques (19%) crème glacée (14%) et pâtisseries/beignes (13%)
-les désserts étaient la cause habituelle (43%)
-des 106 enregistrés avec diagnostic d'allergie connue et documentée qui ont commandé les aliments à être consommé par l'individu allergique:
-seulement 45% ont averti l'établissement de l'allergie des individus
-dans 83 (78%) de ces 106 réactions, quelqu'un dans l'établissement était au courant que l'aliment contenait de l'arachide ou des noix comme ingrédient
-dans 50% de ces épisodes, l'aliment était "caché" (dans des sauces, vinaigrettes, 'egg rolls', etc) l'identification visuelle étant empêchée
-dans 23 (22%) des 106 cas, le contact a été rapporté par contamination avec l'équipement de cuisine partagé-des 21 cas restants avec diagnostic d'allergie connue, les réactions étaient le résultat d'ingestion d'aliments qui n'étaient pas pour eux, ou ingestion d'aliments choisis de buffets ou bars à salade, ou par contact cutané ou par inhalation (restants d'aliments sur les tables, 2; écailles d'arachides au plancher, 2; ou étant à 2 pieds de proximité de la cuisson de l'aliment, 1. 
Conclusions: Les restaurants et autres établissements semblables posent un nombre de risques pour les allergiques à l'arachide ou aux noix, surtout en ce qui a trait à la contamination croisée et la présence inattendue d'ingrédients dans les préparations asiatiques ou desserts. On doit s'assurer d'une bonne communication entre le client et l'établissement pour éviter des erreurs. 136 (affiché le 7 nov. 2001)
 
 
-Dans Allergy de déc. 2001 Schafer et coll. ont publié: Epidemiology of food allergy/intolerance (FA/FI) in adults: association with other manifestations of atopy (Epidémiologie d'allergie/intolérance (AA/IA) alimentaire chez les adultes: association avec d'autres manifestations d'atopie.) Des 1537 sujets évalués, 20.8% ont rapporté AA/IA. Les noix, les fruits, et le lait auraient été responsables des réactions adverses, et les manifestations étaient orales (42.9%), cutanées (28.7%), gastro-intestinales (13%), systemiques (3.2%), et multiples (12.2%). Des tests d'allergie cutanés à 10 aliments courants et à 9 inhalants ont été faits: un quart étaient sensibles à au moins un aliment: noisettes(17.8%), celeri (14.6%), arachide (11.1%) responsables pour la plupart des tests positifs. Les allergiques alimentaires (questionnaire positif et tests positifs) présentaient le plus souvent de l'urticaire, de l'asthme, de la dermite atopique, et surtout de la pollinose (allergie aux pollens, ou "rhume des foins" (73.1%).
Conclusion: L'AA/IA chez les adultes est souvent rapportée et associée à d'autres manifestations d'allergie. 141 (affiché le 14 janv. 2002)
 
-Woods, Stoney, et coll. ont publié dans Eur J Clin Nutr de jan 2002 Reported adverse food reactions overestimate true food allergy in the community. (Réactions adverses rapportées surestiment l'allergie alimentaire réelle dans la population) Utilisant des tests d'allergie cutanés, seulement 7 de 457 adultes âgés entre 26 et 50 ans, qui rapportaient des réactions allergiques à un aliment avaient un test positif à cet aliment. Cela suggère que la plupart des réactions ne sont pas reliées à l'IgE, i.e. ne sont pas des vraies allergies. 149 (affiché le 6 mars, 2002)
 
-Woods and coll. ont aussi publié Prevalence of food allergies in young adults and their relationship to asthma, nasal allergies, and eczema (L'incidence d'allergie alimentaire chez des jeunes adultes et le lien avec l'asthme, l'allergie nasale et l'eczema.) dans Ann Allergy Asthma Immunol de fév. 2002. Sur 1141 adultes (entre 20 et 45 ans) choisis au hasard et évalués(questionnaire, histoire d'asthme et d'autres conditions allergiques, tests de fonction respiratoire, et tests d'allergie cutanés au lait de vache, arachide, blanc d'oeuf, et au blé) seulement 1.3% été considérés comme ayant une allergie alimentaire IgE médiée. Ceux avec une allergie à l'arachide ou aux crevettes étaient plus sujets à présenter aussi de l'asthme..150 (affiché le 6 mars, 2002)

 

-Fatal food allergies- rare in children. Reportage du BBC News, 25 mars, 2002. Des chercheurs du Newcastle General Hospital ont publié dans Archives of Disease in Childhood que si 5% des enfants du Royaume Uni seraient allergiques, les chances de décès sont 1 dans 800 000. Il y a eu 8 décès dans les dernières 10 années...'Ils espèrent que ces résultats, publiés dans Archives of Disease in Childhood, vont rassurer les parents d'enfants allergiques à l'arachide qui s'inquiètent que les réactions et l'intensité de ces réactions sont à la hausse de façon dramatique.' (affiché le 25 mars, 2002)
Voici la publication en question: MacDougal CF, Cant AJ, Colver AF: How severe is food allergy in childhood? The incidence of severe and fatal allergic reactions across the UK and Ireland. Une analyse rétrospective a été faite de décès chez les enfants jusqu'à l'âge de 15 ans de 1990 à fev. 1998 et une analyse prospective de réactions sévères dont fatales de mars 1998 à fév. 2000 par le biais de British Pediatric Surveillance Unit.
Résultats: La population au Royaume Unis < 16 ans est 13 millions. Huit décès depuis 10 ans (comme mentionné ci-haut) ou 0.006 décès sur 100 000 de population d'enfants de 0 à 15 ans. L'allergie au lait était la cause dans 4 décès. Aucun décès causé par allergie à l'arachide chez les enfants de moins de 13 ans...Depuis 2 ans, 6 réactions quasi-fatales (aucune reliée à l'arachide) et 49 réactions sévères (10 reliées à l'arachide), donnant une incidence de 0.02 et 0.19 par 100 000 enfants âgés entre 0 et 15 ans. Les réactions étaient plus sévères chez les enfants présentant aussi de l'asthme. (affiché le 8 avril, 2002) 151
 

 

Réactions sur la publication sur internet (traduites le mieux possible de l'anglais, reproduites en partie):

1. De Jane Salter, M.D. présidente d' Anaphylaxis Canada:

  • Les résultats et conclusions de notre étude canadienne sur l'anaphylxie, (Jane Salter MD, Saral Mehra1, James T. Cairns MD, Gordon Sussman MD, Peter Vadas MD PhD A Study of 32 Food-Induced Anaphylaxis Deaths in Ontario; 1986-2000) diffèrent de ceux de l'étude de MacDougal CF et coll. L'étude britanique aurait trouvé que 8 enfants seraient morts d'anaphylaxie reliée à des aliments sur une période de 10 ans au Royaume Uni et en Irelande...l'arachide ou les noix ne semblent pas avoir joué un rôle significatif même dans leurs réactions non-fatales.
  • En Ontario, au Canada, onze des 32 décès reliés à des aliments entre 1996 et 2000 sont survenus chez des enfants. Contrairement à l'étude britanique, l'arachide et les noix auraient causé 10 des 11 décès...La population d'Ontario âgée de 0 à 15 ans est moins de 2.5 millions, moins que 20% de la population évaluée and l'étude britamnique. La marge d'âge durant laquelle les décès sont survenus dus à anaphylaxie reliée aux aliments était de 15 à 25 ans. Ce groupe d'âge a été exclus dans l'étude britanmique.
  • Avec les différences dans les populations, le taux de décès britanniques/irlandais, particulièrment en ce qui a trait à l'arachide, est surprenant.
  • Dans l'étude britannique, les patients qui ont répondu à une dose unique d'épinéphrine étaient exclus de la catégorie de réactions sévères....cela est trompeur puisque ça permet l'interférence de succès thérapeutique avec le degré d'incidence.
    • L'étude ne souligne pas les bénéfices potentiels de sauvetage de l'administration IM précoce d'épinéphrine.
  • Comme il n'est pas possible actuellement de prédire qui va avoir une réaction fatale, nous recommandons que tous les allergiques à l'arachide, aux noix et aux fruits de mer, sans tenir compte du degré d'intensité des réactions antérieures, soient prêts à faire face à une urgence anaphylactique.
  • Le parents doivent être rassurés qu'une fois le diagnostique approprié fixé et les directives recommandées suivies, leurs enfants seront bien protégés. Comme les adolescents et jeunes adultes semblent à un risque le plus élevé, la tendre enfance est le temps ideal pour préparer les enfants à faire face à un plus grand défi dans les années à venir.
     
2. De David M. Reading, director of patient support group, Anaphylaxis Campaign:
 
  • Les auteurs concluent que le risque de réaction allergique fatale chez les enfants en bas de 13 ans est petit, et donnent l'impression qu'on semble avoir exagéré le problème de façon significative.
  • Tout le monde est d'accord que l'on vienne en aide aux parents d'enfants ayant des allergies alimentaires pour tenter de diminuer leur seuil d'anxiété, mais le danger de cette publication est le message opposé laissé par les auteurs et la réaction serait une fausse confiance de la part des familles affectées par allergie sévère et aussi de la part de beaucoup de médecins, d'écoles, des garderies d'enfants, et dans l'industrie de l'alimentation.
  • Les médecins experts dans ce domaine seraient plus aptes à discuter des erreurs dans la méthologie de l'étude. Comme profane, je crois qu'il y en a plusieurs.
  • Les auteurs s'entendent sur le fait que le risque augmente chez les adolescents et jeunes adultes. Voilà une raison additionnelle de se préparer lorsque les enfants sont plus jeunes.
  • Ce qui est autant inquiétant, c'est que les omnipracticiens ou médecins de famille deviennent plus réticents à prescrire des trousses d'urgence d'épinéphrine pour des enfants qui en réalité doivent les avoir en leur possession. Avoir cette trousse d'urgence donne une assurance aux patients, aux parents et des personnes à charge des enfants; ils ne sont pas laissés sans recours, ils ont un moyen de se protéger.
  • Il serait désastreux si ce rapport augmentait les risques chez les enfants allergiques, s'ils arrivaient à convaincre leurs parents et ceux en charge que les mesures de protection prises à date ne seraient plus nécessaires.
     
     
    3. De S. Allan Bock, Jonathan Hourihane, David Reading, Pete Smith, David Hill, Gideon Lack, and Anne Munox-Furlong:
 
Malgré l'apparence rassurante de l'article par MacDougall et coll. au sujet de l'incidence de réactions sévères et fatales causées par les aliments, nous aimerions exprimer certaines inquiétudes et poser des questions sur les données présentées.
  • La première question est la constatation des cas - est-elle réellement aussi complète que semblent suggérer les auteurs?
  • ...les dossiers obtenus tels que décrits semblent avoir les mêmes lacunes que ceux rapportés aux Etats-Unis. Est-ce possible que le BPSU aurait manqué un certain nombre de cas?
  • Une deuxième inquiétude est que l'étude ne touchait que les cas jusqu'à 15 ans.
  • Comme mentionné par le Dr Slater ci-haut, aussi dans l'étude de Bock, Munoz-Furlong, and Sampson 110 , des 32 décès, 10 sont survenus chez des enfants en bas de 15 asn. Dix cas additionnels sont survenus chez des adolescents agés entre 16 et 19 ans. Pourquoi MacDougall et coll. n'ont -ils pas inclus tous les adolescents?
  • Une troisième question doit être soulevée lorsque les décès dus à l'anaphylaxie reliée à des aliments est évaluée: n'est-il pas possible que des cas d'asthme décédés aient eu une composante d'allergie alimentaire non identifiée comme cause initiale?
    • L'élément déclancheur responsable des décès d'asthmatiques n'est pas toujours déterminé.
    • Que dire des décès qui n'aboutissent jamais à la salle d'urgence d'un hôpital et sont décrits sur le certificat de décès comme un décès du à l'asthme?
  • Quatrièmement: la définition de l'intensité des réactions semble incomplète.
    • Les cas de réactions alimentaires sévères...souvent non rapportées, ou non rapportées de façon adéquate.
  • Cinquièmement: la question de la sécurité de l'administration de l'épinéphrine.
    • Nous ne sommes pas d'accord au sujet du risque aux enfants recevant une dose unique d'épinéphrine, à l'opposé de ne pas administrer le médicament...le surdosage est certainement possible, mais il nous semble qu'un surdosage serait une conséquence d'un geste posé par un membre du personnel médical plutôt que par des parents. La sur-prescription d'épinéphrine est un sujet débatable, toutefois il nous semble un prix négligeable à payer, avec un risque bas, pour sauver même une jeune vie.
  • Finalement, nous sommes très inquiets que des familles interprètent cette publication comme une indication que le décès causé par une allergie alimentaire soit peu probable, et par conséquence, deviennent moins vigilants.
    • Si les familles avec des jeunes enfants allergiques deviennent moins inquiets au sujet de leurs enfants à l'adolescence, il sera probablement très difficile de commencer un programme efficace de prévention. C'est exactement l'opposé du but des programmes d'éducation aux Etats-Unis (The Food allergy and Anaphylaxis Network) et au Royaume Uni (Anaphylaxis Campaign)
     
4. De Warner JO dans son éditorial dans Pediatric Allergy and Immunology de juin 2002 intitulé How dangerous is food allergy in childhood? (Quel est le danger de l'allergie alimentaire durant l'enfance?) il a ceci à dire, entre autre:
-"quels sont les problèmes dans l'étude de MacDougal?
  • Le système utilisé par le Pediatric Surveillance Unit, habituellement employé dans les études d'épidémiologie de maladies rares chez les enfants, n'a jamais été utilisé pour évaluer les maladies courantes telles que l'allergie alimentaire.
  • II est très clair que les pédiatres ne sont pas les seuls spéricalistes (ou médecins) appelés à voir de tels patients.
  • Les auteurs aussi étaient particuliers dans leurs enquêtes ayant exclus les déces causés par l'asthme. En réalité, il se peut très bien qu'un certain pourcentage de décès dits causés par l'asthme étaient en effet reliés à l'anaphylaxie.... Alors il est possible qu'on ait sous-estimé le nombre de décès.
  • La constatation des cas selon les pédiatres excluait expressément les enfants qui auraient reçu qu'une seule dose d'épinéphrine. Les auteurs ont défini les cas 'sévères' i.e. ceux qui nécessitaient plus d'une injection d'épinéphrine. Il est clair, toutefois, que l'emploi précoce de l'injection d'épinéphrine est un facteur clé dans la survie des cas présentant une réaction anaphylactique. L'injection d'épinéphrine en une dose unique peut très bien prévenir la progression vers une situation mettant la vie en danger....deux tiers des personnes ayant eu recourt à une auto-injection d'épinéphrine ne se présentent pas à l'urgence d'un hôpital, préfèrent plutôt poursuivre le traitement eux-mêmes. Alors, leur constatation de réactions sévères, mettant la vie en danger a probablement été sous-estimée par plus de 66%.
La question de prescrire ou non une trousse pour auto-injection d'épinéphrine à une personne ayant présenté une réaction allergique aigüe, particulièrement reliée à l'arachide.... demeure toujours difficile à répondre....il est impossible de prévoir l'intensité de la réaction subséquente basé sur l'expérience antérieure.....on est mieux de d'être prudent et prescrire l'épinéprhine, en plus, évidemment des recommandations en ce qui regarde l'éviction et rassurance au sujet du risque bas de réaction mettant la vie en danger, surtout durant l'enfance.
Il y a aussi la question de s'assurer que les précautions soient suivies durant l'enfance pour qu'une fois l'enfant ait atteint l'adolescence, une période de risque plus élevé, l'enfant soit sensibilisé à cette approche préventive. L'introduction du concept de précaution seulement à l'adolescence serait une grave erreur. " (affiché le 22 nov,. 2002)165
 
Réponse des auteurs: (traduction des extraits originaux)
 
  • Pour ce qui est de la précision et validité de nos données: est-ce que nos constatations des décès étaient sous-estimées? Nos sources étaient nombreuses et nous avons consulté plusieurs experts sur le sujet.
  • L'étude a porté spécifiquement sur des enfants jusqu'à 15 ans d'âge parce que nous étions intéressés dans ce groupe d'âge...nous voulions apporter une perspective pédiatrique.appropriée.
  • Nous ne sommes pas convaincus que les enfants qui ont de l'épinéphrine pour auto-injection ne consultent pas à l'urgence d'un hôpital. Toutefois, nous ne connaissons pas le pourcentage et se disant, avons exclu ce groupe de notre définition de l'intensité.
  • Finalement, nous sommes tout à fait d'accord que l'éducation des professionnels et de la population doit continuer se basant sur les meilleurs connaissances disponibles. Cela doit inclure les parents qui ont des enfants à risque élevé aussi bien que les nombreux parents qui croient que toute réaction d'hypersensibilité immédiate à un aliment signifie que leur enfant risque de présenter une réaction fatale; en réalité, ce risque, en l'absence d'asthme, semblerait minime. Les parents vont avoir une idée différente comment réagir en face d'un risque sévère mais très léger, comme nous dans bien des situations de nos vies.(affiché le 30 oct. 2002)
 
5. A.T Clark and P.W. Ewan ont aussi réagit à l'article de McDougall et coll. avec des commentaires publiés dans Arch Dis Child 2003;88:79-81 dans la section Correspondace et voici plusieurs points saillants:
  • "McDougall et al... ont conclu que le risque de décès est petit et minimisent l'importance des réactions sévères dans l'allergie alimentaire. Ils donnent l'impression que l'épinéphrine (adrénaline) comme trousse d'urgence (Epipen) est prescrite plus souvent qu'elle devrait l'être. Cette publication va avoir des conséquences sérieuses dans le soin des enfants ayant des allergies alimentaires, et on se doit de reviser la méthodologie employée pour obtenir une vue plus réaliste. Les résultats de leur étude vont probablement donner une vue erronnée de la définition de réactions sévères et fatales.
  • ...les auteurs font erreur lorsqu'ils prennent pour acquis que tous tels décès seront déclarés comme étant des allergies (ou diagnostiques reliés). Les réactions anaphylactiques sont souvent faussement déclarées comme étant des décès dus à l'asthme, à cause du manque des antécédents ou d'information. Cela est évident dans des études rétrospectives de réactions fatales.
  • La publication ne touche "que la partie émergée de l'iceberg" puisque leur seuil de diagnostic d'inclusion était trop élevé. Leurs critères utilisés ne sont pas validés, ne sont pas référencés, et non applicables à la pratique courante. Pour être inclus comme réaction sévère, ils nécessitaient un ou plus des éléments suivants: arrêt cardio-respiratoire, support inotropique, un bolus de liquide > 20 ml/lg, plus d'une dose d'épinéphrine, et plus d'une dose de bronchodilatateur en inhalation.
  • Cela est ridicule puisque la majorité des réactions dans lesquelles le traitement indiqué est l'épinéphrine- c'est-à-dire, selon la définition accepté par le UK Resuscitation Council, d'une réaction sévère- ne seraient pas incluses. De plus, une dose unique d'épinéphrine intramusculaire, si administrée précocement, est habituellement efficace dans le traitement de l'anaphylaxie- est-ce que les auteurs ne reconnaissent pas l'anaphylaxie comme une réaction sévère? Ils ont négligé d'inclure...les réactions sévères dans les critères diagnostiques, par exemple, dans les cas où l'épinéphrine et/ou l'inhalation d'un bronchodialateur utilisé qu'une fois pour dyspnée sévère, des réactions traitées dans la communauté, ou réactions traitées dans les salles d'urgence.
  •  Ils mentionnent que l'incidence de réactions allergiques dues aux allergies alimentaires serait 0.19 cas par 100 000 enfants par année, et des réactions quasi-fatales (ayant nécessité une intubation) 0.02 cas par 100 000 enfants par année. Le fait qu'un enfant sur 8 édevait être intubé suggère que leur critères de réactions sévères n'étaient pas appropriés. Que ces chiffres soient une sous-estimation est évident lorsqu'ils sont comparés avec d'autres études....L'étude de Sheik et Alvers: presque quatre fois plus élevés... les résultats ALSPAC: 38 fois plus élevés....notre incidence East Anglia de réactions sévères d'allergie à l'arachide et noix: 62 fois plus élevés que les chiffres dans l'étude de McDougall et coll.
  • Evaluaion de l'intensité des réactions allergiques: l'intensité des réactions varie entre bénigne (urticaire au visage) à des réactions mettant la vie du patient en danger de mort. Nous avons développé une méthode d'évaluer l'intensité des réactions à l'arachide et aux noix qui pourrait être appliquée à tout aliment. Les réactions sont classées grade 1 à 5: Il est important aussi de considérer la quantité d'allergène causant la réaction puisque c'est un élément déterminant l'intensité. Alors, un patient avec une réaction légère ou modérée à des traces d'allergène soit par contact ou par inhalation d'une préparation contenant des noix (ou arachides), pourrait présenter une réaction sévère s'il en consommait une très petite quantité. Ce système de classement souligne l'importance des symptômes respiratoires bien connus comme un élément majeur de réaction sévère d'allergie alimentaire. En appliquant cela à une série au hasard de 539 patients avec allergie aux noix (ou arachides), la moitié ont des symptômes légers cutanés (grade 1-3), 35% ont des symptômes respiratoires légers (grade 4), et 13% ont des symptômes de réaction sévère (grade 5).
  • Qui a besoin d'Epipen? Il s'agit d'une question très difficile à répondre et il n'y a pas consensus.. Plusieurs qui maintiennent que l'Epipen est trop souvent prescrit.ne réalisent pas que l'Epipen doit être considéré comme seulement une partie d'un traitement plus complet. Nous n'avons pas la réponse qui un jour va être déterminée suite à des études additionnelles sur l'histoire naturelle et sera probablement différente d'une allergie à une autre...Nous avons établi le système suivant pour décider qui doit avoir un Epipen et l'utilisont déjà depuis quelques années.: ceux classés grade 4 ou 5 ont un Epipen prescrit, et ceux classés 1 à 3 non et il sont traités avec un antihistaminique par la bouche. Il y a des exceptions: 1) si le patient fait de l'asthme en plus de cause autre, un Epipen est prescrit. 2) Si le patient a déjà réagit suite à un contact ou par inhalation à des traces d'allergènes avec une réaction classée 1 à 3, un Epipen est prescrit. L'épinéphrine par injection intramusculaire est sans danger et il n'y a pas eu de rapports de décès chez les enfants reliés à l'Epipen. La prescription d'un Epipen pour un enfant veut dire que l'enfant est à risque. Si l'on prescrit un Epipen à tous les enfants ayant une allergie alimentaire on met tous les enfants allergiques dans un même groupe et les enfants à risque sont moins identifiés et leur traitement probablement négligé.
  • Conclusions:
    • La publication de McDougall et coll. a identifié que la partie extrème du spectre des réactions allergiques dues aux aliments et cela ne devrait pas être vu comme critère d'information.
    • Les conclusions des auteurs ont peu de corrélation avec la pratique courante et n'aident pas dans la décision en ce qui a trait à la prescription d'auto-injecteurs d'épinéphrine.
    • Tout en acceptant que les décès dus à l'allergie alimentaire chez les enfants de moins de 15 ans soient rares, les conclusions des auteurs ne devraient pas être interprétées comme minimisant l'allergie alimentaire et que les soins appropriés soient réduits.
    • Il a été démontré qu'un plan de traitement intégré peut réduire de façon significative les réactions futures en nombre et en intensité. Le management nécessite un diagnostic précis et évaluation de l'intensité de l'allergie....Il est important de souligner que chaque enfant est différent et que le traitement peut varier d'un enfant à l'autre...La prescription d'un Epipen n'est qu'un élément dans l'ensemble du traitement, qui inclut aussi un contrôle adéquat de l'asthme s'il est associé et la formation régulière des responsables du traitement. " 168 (affiché le 31 janv. 2003)
 
 
-Mcdougall, Colver, Nevantaus et Cant ont des statistiques plus récentes dans le Acta Pediatr de juin 2005, Le titre de leur article est Severe food-allergic reactions in children across the UK and Ireland, 1998-2000. (Réactions allergiques reliées à allergie alimentaire chez les enfants au Royaume Uni et en Irelande, 1998-2000). Extraits du résumé de leur article: ...Tenant compte du fait que l'allergie alimentaire soit devenue plus courante, les réactions fatales d'allergie alimentaire chez les enfants sont très rares et l'incidence ne semble pas changer.. Leur étude est une étude prospective entre 1998 et 2000, d'admissions hospitalières pour réactions allergiques aux aliments selon le British Paediatric Surveillance Unit, qui couvre les 13 millions d'enfants au Royaume Uni et en Irelande.
Résultats:
  • 229 cas rapportés par 176 médecins dans 133 départements, donnant un taux de 0.89 admissions par 100 000 enfants par année. Soixante cinq pour cent étaient de sexe masculin.
  • 41% étaient âgés de moins de 4 ans
  • Les allergè`nes principaux étaient l'arachide (21%), les noix (16%), le lait de vache (10%) et l'oeuf (7%).
  • Les symptômes présentés étaient: oedème du visage (76%), urticaire (69%), respiratoires (66%), choc(13%), gastrointestinaux (4%).
  • 58 cas étaient sévères. 3 décès, 6 réactions presque fatales, et 8 de ces 9 cas avaient de l'asthme avec sibilances étasnt le symptôme mettant leur vie en danger. Trois enfants qui étaient près de la mort avaient reçu de l'épinéphrine intra-veineuse en excès. Aucun cas des réactions non fatales a eu de séquelles physiques ou neurologiques.
    • 7 des 171 réactions non sévères et 6/58 sévères auraient été pires si une trousse d'épinéphrine n'avait pas été disponible.
    • Six des cas sévères aurait pu être moins sévères si l'épinéphrine aurait pu être plus largement disponible.
Conclusion: Au Royaume Uni et en Irelande, l'incidence de réactions sévères dues aux aliments est basse. Cette étude souligne que l'asthme est un facteur de risque très significatif dans une réaction sévère et par conséquent demande un management optimal`; l'épinéphrine intra-veineuse doit être utilisée avec prudence étroite si elle s'avère nécessaire. L'épinéphrine administrée par auto-injecteurs ne prévient pas toujours le décès, mais le désign et les données de notre étude ne permettent pas une conclusion définitive si dans le contexte globlal les auto-injecteurs d'épinéphrine sont bénéfiques. 252 (affiché le 3 oct. 2005)
 
 
Voir quelques statistiques aussi à la section sur l'anaphylaxie affichées le 13 nov. 2002
 
 
-Dans Allergy Clin Immunol Int - J World Allergy Org.15/5 (2003), Ebisawa, et coll. ont une publication intitulée Food Allergy in Japan.(Allergie alimentaire au Japon). Les auteurs rapportent "Nous n'avons pas de statistiques de la prévalence de l'allergie alimentaire au Japon....Suite à la deuxième guerre mondiale, les habitudes alimentaires des japonais ont changé avec l'introduction d'aliments provenant des pays occidentaux ce qui pourrait être un élément majeur de l'augmentation des réactions allergiques reliées aux aliments. Les allergènes alimentaires les plus courants chez les enfants japonais sont l'oeuf de poule, le lait de vache et le blé, responsables de 60% des réactions allergiques.. Quelques aliments se sont ajoutés dans les dernières années auxquels l'allergie semble augmenter; ils sont les arachides, le sésame et les fruits". (affiché le 26 janv. 2004)
   
 
 
  Statistiques personnelles portant sur consultations de sept. 1992 à déc. 2001

 

-A partir de sept 1992, le docteur Zave Chad, collègue allergologue et bon ami, à l'époque aussi au service d'allergie et d'immunologie de l'Hôpital Ste-Justine, et moi, avons décidé de faire nos consultations utilisant un ordinateur portatif, ou 'laptop', (plutôt qu'écrire au dossier, la plupart des fois, une consultation qui finit par être très difficilement lisible, si on se fit sur l'écriture des médecins, et après avoir eu à consulter des dossiers, soit en clinique externe à l'hôpital ou au cabinet privé.) Une copie imprimée de chaque consultation a été par la suite incluse au dossier. Tous les enfants vus à la clinique d'allergie de Ste Justine, ainsi qu'au cabinet privé depuis font partie d'une base de données qui après près de 10 ans est impressionnante. Dans mon cas, durant cette période, un total de19 020 patients (enfants et adultes) ont été vus en consultation (pour la première fois.) Le programme utilisé pour la base de données (FilemakerPro) nous permet de repérer une foule de statistiques portant sur plusieurs aspects, dont l'âge du patient, les détails du questionnaire, les antécédents personnels et familiaux, le diagnostic, le traitement, etc.

 Pour ce qui est de l'incidence de l'allergie à l'arachide:

 no total de nouvelles consultations: 19 020
enfants (moins de 12 ans): 7 164
adultes (12 ans et plus): 11 856
 patients allergiques à l'arachide:
 adultes: 126 ou 1.06%
 enfants: 582 ou 8.12% (affiché le 22 mars, 2002)
 
 NB. Ces chiffres ne reflètent pas nécessairement une augmentation de l'incidence de l'allergie à l'arachide mais plutôt dans le nombre de patients référés pour allergie possible à l'arachide.
 
Voir: Etude rétrospective 1992-2001 (données préliminaires)(présentation PowerPoint) (affiché le 5 avril, 2002)
 

Sensibilisation à l'arachide

-possible durant la grossesse, probable durant l'allaitement.

Autres sources de sensibilisation:
 Déterminants d'allergie intra-utérins, diététiques précoces et environnentaux ( "Intrauterine and early life dietary and environmental determinants of allergy")
C'est le titre de l'excellente conférence présentée à la Septième Conférence Bram Rose, région de l'est, tenue à Hull du 6 au 8 juin, 2003, par le docteur Christine McCusker. Voici les points saillants en ce qui a trait à l'allergie à l'arachide:
 
- Un article fort intéressant a paru dans le Montreal Gazette le 10 oct. 2005 apportant des notions à considérer, 'Forget cereal - feed baby enchilladas' écrit par J. M. Hirsch, de l'AP. Voici quelques extraits:
 -Un article fort intéressant a paru à la première page du 'USA Today' du 20 mars, 2005, faisant une mise-à-jour sur la 'hygiene theory' (hypothèse d'hygiène) mentionnée ailleurs dans cette revue, intitulé: To head off allergies, expose your kids to pets and dirt early. Really.
(Pour éviter les allergies, exposez vos enfants aux animaux et à la saleté tôt. Vraiment) L'article version pdf: (pdf version of article) Voir aussi en pdf "Asthmatic kids under a cloud." (affiché le 20 mars, 2006)

 

 
 
 
Diagnostic de l'allergie alimentaire

-Le "challenge" ou épreuve de provocation, à double insu, aveugle ('double-blind, placebo-controlled food challenge ou DBPCFC') est le "gold standard," ou seul moyen de réellement diagnostiquer une allergie alimentaire (en d'autres mots, une provocation masquée, i.e. le patient et l'investigateur ne savent pas si l'item évalué est l'aliment ou un faux aliment ou placebo [les deux sont présentés comme identiques] et les épreuves sont faites aussi chez un groupe contrôle, non allergique). Les tests cutanés "prick" et les RASTS sont des indicateurs sensibles d'anticorps IgE aliments-spécifiques, mais des pauvres indices de prévision de réactivité clinique. En d'autres mots, les épreuves de provocation sont le seul moyen de trancher la question d'allergies alimentaires, surtout quand il s'agit d'allergie alimentaire soupçonnée, douteuse 8.

-L'évaluation de réactions adverses aux aliments sont: un questionnaire clinique détaillé, et des épreuves diagnostiques incluant des tests cutanés appropriés et des tests de laboratoire, avec des extraits alimentaires. . . 11

Commentaire:

Dr. Rhoda Kagan: On doit souligner que non seulement les tests positifs sont des pauvres indicateurs de sensibilité ("predictors" selon les auteurs de l'article ci-haut), on ne doit pas oublier que la même chose s'applique aux tests négatifs. (oct. 1998)

-Le test cutané par la méthode "prick" (ou per-cutané, ou scarification) est le test le plus utilisé pour déceler l'hypersensibilité alimentaire IgE-médiée...l'emploi d'aliments frais plutôt que des extraits d'aliments serait plus efficace et devrait être utilisée pour déceler des allergies aux oeufs, lait de vache et aux arachides 9,28.

Commentaire:

Dr. H. Blumer mentionne (et je suis d'accord, selon mon expérience personnelle) que l'allergie aux oeufs, au lait de vache et aux arachides sera démontrée en utlisant les extraits allergéniques disponibles aujourd'hui. Dans le cas d'allergie soupçonnée à un ou l'autre de ces aliments, si les tests s'avèrent négatifs, les tests cutanés utilisant des aliments frais peuvent parfois confirmer l'allergie.(oct. 1998)

-Les extraits disponibles pour diagnostic souvent n'ont pas une activité suffisante ou uniforme...la chaleur parfois réduit l'activité de façon marquée...il y a des variations dans les méthodes d'extraction...stabilité d'entreposage variable... .41
 
-Eigenmann et Sampson ont évalué une méthode plus sophistiquée pour l'interprétation des tests cutanés usuels, tout en se fiant sur les tests de provocation ou "challenges" comme "gold standard" pour le diagnostic, et ont trouvé que les tests cutanés pour évaluer une sensibilité clinique aux oeufs, au lait, aux arachides et au blé, demeuraient une procédure utile et fiable.... le critère d'un test positif étant un diamètre de 3mm supérieur au contrôle négatif ' 43. (affiché le 2 fév. 1999)
 
-Armstrong and Rylance, dans Archives of Diseases of Children de fév. 1999, rapportent leurs observations dans un article intitulé, "Defininte diagnosis of nut allergy."
De 96 enfants référés pour allergie aux noix sur une pédiode de 27 mois (1994-1996) manifestée par urticaire, oedème facial, choc anaphylactique, et vomissements. . . 16 enfants sur un échantillon de 51 qui ont subi des tests cutanés aux noix n'avaient pas de réaction suite à un "challenge" oral. L'IgE spécifique aux arachides était positif chez 9 de ces 16 enfants.
Leurs conclusions sont: les tests cutanés et l'IgE spécifique mesuré par la méthode RAST sont inadéquats comme évaluation d'allergie aux noix. Le test pour un diagnostic définitif d'allergie aux noix en établissement hospitalier est le challenge oral direct. 69 (affiché le 25 mai, 1999)
 
-Bock, lors de sa conférence à Toronto lors d'Allergy Update 1999, souligna que les tests d'allergie font que déceler la présence d'anticorps- c'est tout, l'hypersensibilité est démontré par des épreuves de provocation avec l'aliment soupçonné (double blind placebo-controlled food challenges ou DBPCFC). Malheureusement, la fiabilité des tests cutanés positifs s'est avérée beaucoup inférieure à celle des tests négatifs. (affiché le 11 juillet, 1999)
 

Pour ce qui est du "questionnaire clinique détaillé", deux points sont à retenir s'appliquant à toute allergie alimentaire:

-le refus ou dédain de l'aliment dès son introduction dans la diète de l'enfant est un signe d'allergie possible à cet aliment.

-la préparation contenant l'aliment allergénique, soit caché ou non identifié, est habituellement rejetée par l'enfant, spontanément ou vomie (si en partie avalée) comme s'il s'agissait d'un "mécanisme de défense" chez l'enfant allergique. Malgré cela, chez les très sensibles, l'absorption minime de l'allergène peut causer une réaction (pas dans tous les cas) avec des vomissements additionnels, douleur abdominale, ou démangeaisons buccales, angioedème (enflure des lèvres, de la langue ou de la gorge) et de l'urticaire, habituellement de courte durée, à cause de cette caractéristique.

Il n'est pas rare de voir de ces enfants évaluées en allergie qui n'ont jamais aimé le beurre d'arachides et tout aliment contenant des arachides, mais qui n'ont jamais eu de réaction quelconque au contact avec l'aliment. Aux tests d'allergies faits, toutefois, ils montrent de fortes réactions positives. (commentaire personnel, affiché le 13 janv. 2000)

 

  Valeur prévisible du test cutané à l'arachide (ou autres aliments):

chez des enfants qui n'ont jamais consommé l'aliment:

-Les tests d'allergie et taux sanguins d'anticorps IgE spécifiques à l'arachide (RAST ) ne sont pas un indicateur de l'intensité des symptômes 2.

-Zimmerman et coll. ont rapporté en 1989 un test de RAST positif à l'arachide chez 64 % d'enfants qui n'ont jamais été exposés aux arachides! 37

-Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à San Diego du 3 au 8 mars 2000, Hayami et Kagan ont rapporté leur expérience chez un groupe de 20 enfants (moyenne d'âge de 5.5ans) qui ont montré un test positif à l'arachide malgré le fait qu'ils n'ont jamais consommé des arachides. Les tests à l'arachide ont été faits soit à cause d'histoire familiale d'allergie à l'arachide, à la demande des parents, à cause de dermite atopique ou associé à d'autres tests d'allergies. Le but de l'étude était d'évaluer la spéficité, la sensibilité du test cutané chez des enfants ayant subi une provocation orale avec l'aliment, challenge aveugle, avec contrôle placebo.

Les tests cutanés étaient considérés positfs si la papule mesurait 3mm > que le contrôle négatif. Tous les enfants avaient un test positif à l'arachide malgré aucune consommation d'arachide, et depuis, diète stricte sans arachides. La provocation (challenge) était offert aux enfants pour évaluer si le test cutané était une indication d'allergie réelle. L'âge moyen des enfants était 5.5 ans. Des 20 sujets, 6 ont eu des challenges positifs. La dimension de la papule aux tests cutanés chez ces six patients était 10.66mm (marge 7-14mm) tandis que chez les enfants avec challenge négatif la papule mesurait 7.57mm (marge 3-15mm). La valeur prévisible positive d'un test cutané de > 3mm était: 33.3%. Cette valeur prévisible augmentait à 46.1% avec un test cutané mesurant > 6mm.Tous les sujets positfs avaient un test cutané > 6mm. On a observé aucune corrélation entre la présence d'asthme, de dermite atopique ou autre allergie alimentaire.

On conclut que la faible valeur prévisible d'un test positif à l'arachide chez des enfants n'ayant jamais réagit cliniquement réaffirme le besoin de faire desprovocations orales chez ces enfants avant de poser un diagnostic d'allergie franche à l'arachide. (affiché le 9 mars, 2000)

-Kagan R et coll. ont une étude publiée dans le Ann Allergy Asthma Immunol. de juin 2003, entitulée "The predictive value of a positive prick skin test to peanut in atopic, peanut-naive children" (Valeur prévisible d'un test cutané positif chez des enfants atopiques, n'ayant jamais consommé des arachides). 47 enfants, entre 1994 et 2001, ont été identifiés avec un test cutané positif, sans avoir consommé des arachides auparavant et qui ont subi un challenge avec arachides.
Résultats:
  • 49% des challenges étaient positifs.
  • un test cutané > or = 5mm, la sensibilité et la valeur prévisible était de 100% alors que
  • la spécificité et la valeur prévisible positive était entre 12.5% et 52.3% chez les enfants avec un test positif de moins de 5mm.
Conclusions des auteurs:
Nous avons démontré que 49% des enfants atopiques, sans histoire d'ingestion d'arachides, sensibilisés à l'arachide ont développé des symptômes d'allergie durant une provocation orale avec arachides. Malgré une sensibilité du test cutané > ou = à 5mm. était 100%, notre petit échantillon limite l'application de cette valeur. Plus d'investigations sont nécessaires pour conclure que les enfants ayant un test cutané de 3 ou 4mm, probablement associé à un taux bas d'IgE arachide-spécifique, pourraient subir des challenges moins évolués et plus accélérés.. 186 (affiché le 4 août, 2003)

-"Ce qui est intéressant à noter, c'est que l'évidence d'anticorps IgE spécifique à un aliment n'est pas suffisant pour un diagnostic d'allergie clinique à un aliment, c'est-à-dire, un individu peut avoir absolument aucune réaction suite à la consommation d'un aliment auquel il montre un test d'allergie cutané ou sanguin positif (RAST)." 101 (affiché le 10 déc. 2000)

- Pucar, Kagan, Lim, et Clarke dans Clin Exp Allergy de janvier 2001, rapportent dans leur article, 'Peanut challenge: a retrospective study of 140 patients' (Le challenge avec l'arachide, une étude rétrospective de 140 patients), que le diagnostic précis d'allergie à l'arachide est une chose essentielle, étant donné "qu'il s'agit d'une allergie qui dure la vie et possiblement mortelle," basé sur le questionnaire, les tests d'allergie cutanés , et dans bien des cas sur une provocation orale ou "challenge." Le but de cette étude était: a) d'évaluer les dangers ou non des challenges, b) de doser la sensibilité, la spécificité et la valeur prévisible des tests cutanés positifs et négatifs à l'arachide chez les sujets qui on été soumis à un challenge. Sur les 140 challenges faits sur les 140 patients:
 
Au contraire, avec la prévisibilité excellente d'un test négatif, un challenge n'est pas nécessaire dans le context d'un test cutané négatif sauf pour les patients ayant une histoire fortement suggestive d'une hypersensibilité immédiate. Ces patients devraient être évalués individuellement si un challenge doit être considéré.111 (affiché le 14 fév. 2001)
 
 
 
 
Commentaires personnels: Il est bien connu que les tests d'allergie cutanés faits au hazard dans la population vont être positifs dans près de 40% des cas, la moitié d'eux faussement positifs (puisque près de 20% de la population est allergique), n'ont aucune signification clinique. L'intensité du test cutané doit être considérée significative incluant un taux d'IgE spécifique qui serait probablement élevé.
Question: Puisque dans près de 75% des réactions initiales chez les enfants surviennent suite au premier contact avec l'arachide, est-ce que tous les enfants allergiques (atopiques) devraient subir un test cutané à l'arachide si cet aliment ne fait pas déjà partie de leur diète, soit à cause d'histoire familiale d'allergie à l'arachide, ou étant allergiques et considérés à risque, on a recommandé que les aliments connus comme hautement allergisants comme l'arachide soient introduits qu'à l'âge de 4 ou 5 ans? Selon l'étude de Kagan et coll. ci-haut, on pourrait prévenir près de 50% des réactions allergiques à l'arachide! (affiché le 4 août, 2003)
 
 Les auteurs, dans la discussion de leur étude, rapportent"Parce que le PST ('prick skin test' ou test cutané) est généralement utilisé pour confirmer une allergie alimentaire soupçonnée suite à des symptômes compatibles avec une réaction allergique IgE-médiée, et parce que la sensibilisation en l'absence de symptômes cliniques ne serait pas significative, faire un test cutané avant ingestion connue de l'aliment n'est pas habituellement recommandé. Toutefois, l'allergie à l'arachide semble différente, la plupart des enfants vont manifester des symptômes lors de leure première consommation d'arachide. De plus, parce que l'allergie à l'arachide est associée avec un risque significatif d'anaphylaxie, identifiant les enfants "à risque" serait utile avant la réaction initiale. "105 ..."Aussi, encore en soulignant que la majorité des enfants âgés de moins de 5 ans réagissent suite à leur premier contact avec l'arachide, il reste que certains enfants vont réagir que seulement suite au 2e contact. Il est possible, alors, que la sensibilisation survienne durant le challenge, suggérant qu'un challenge négatif ne peut pas être considéré concluant. Des données incomplètes sont disponibles dans le suivi de ces patients, et plusieurs familles ont choisi d'introduire que les préparations étiquetées 'pouvant contenir des traces d'arachides' évitant les préparations contenant définitivement des arachides." (affiché le 22 aôut, 2003)
 
 -Dans le J Allergy Clni Immunol de mars 2001, les docteurs Zimmerman et Urch, dans une lettre à l'éditeur, rapportent leur étude sur 96 enfants avec un test cutané positf à l'arachide, qui ont été revus un an plus tard. Des 96 patients, 66 avaient réagit suite à l'ingestion de l'aliment, manifestant de l'urticaire, rougeurs, angioedème, vomissements et symptômes respiratoires; les autres avaient eu un test cutané positif sans avoir eu d'histoire d'ingestion de l'aliment. A la 2e visite, 10 patients avaient un test cutané négatif à l'arachide (8 de ces enfants avaient eu une réaction à l'arachide) un test RAST négatif aussi, moins de réactions positives à des tests cutanés à d'autres allergènes, et ont subit un challenge sans réaction.
Ces données confirment que certains enfants puissent perdre leur allergie à l'arachide et semblent moins atopiques (allergiques) dans l'ensemble comparés à d'autres qui gardent un test cutané positif. Malgré qu'ils représentent que 10% des patients qui avaient un test cutané positif, il est important de les identifier et de leur faire subir un challenge oral, car l'arachide peut être remis dans leur diète.114 (affiché le 14 avril, 2001)

-Dans Curr Allergy Rep de janvier 2001, Williams a un article entitulé Skin testing and food challenges for the evaluation of food allergy (Les tests d'allergie cutanés et les provocations orales (challenges) dans l'allergie alimentaire) dans lequel il souligne, "les tests d'allergie cutanés pour les allergènes alimentaires courants sont un excellent outil pour identifier les patients ayant un risque très léger de manifester une réaction à ces aliments, mais sont moins fiables lorsqu'il s'agit des patients qui vont être positifs aux challenges. Les tests cutanés à des allergènes moins usuels, tels que les fruits, aussi ne sont pas très fiables et vont nécessiter l'emploi de l'aliment frais plutôt que de l'extrait commercial. Pour quelques aliments, le système CAP (test sanguin immunologique pour l'IgE spécifique utilisant un enzyme) récemment s'est avéré très spécifique pour identifier les patients qui vont réagir positivement au challenge." voir aussi la référence du docteur Sampson, ci-bas). (affiché le 29 avril, 2002) 152

 Voir plus bas la valeur prévisible des taux sanguins d'IgE, ou RAST. 
-Hill DJ, Heine RG, Hosking CS dans le Pediatr Allergy Immunol. d'oct. 2004 ont publié The diagnostic value of skin prick testing in children with food allergy. (La valeur diagnostique des tests cutanés dans l'allergie alimentaire). Selon les auteurs, "nous avons développé des seuils pour les tests cutanés chez les enfants allergiques au lait de vache, aux oeufs et à l'arachide. Se basant sur 555 provocations orales (challenges) chez 467 enfants (âge moyen 3.0 ans) nous avons défini le diamètre de la papule, comme étant '100% diagnostique' au lait de vache (>/=8 mm), à l'oeuf (>/=7 mm) et à l'arachide (>/=8 mm). Chez les enfants < 2 ans, le diamètre correspondant de la papule se situait à >/=6 mm, >/=5 mm et >/=4 mm, respectivement. Ces seuils ont été validés chez 90 enfants Chez les enfants âges de moins de 6 mois, qui n'ont jamais été exposés à un de ces trois aliments, les tests cutanés étaient souvent négatifs ou au dessous du seuil diagnostique, mais ont atteint le seuil diagnostique lors du challenge à deux ans....En tenant compte des publications de la valeur 95% prévisible positivement des tests CAP , l'exactitude des tests cutanés et des taux sanguins d'IgE spécifiques étaient semblables pour le lait de vache, mais les tests cutanés étaient plus fiables pour diagnostiquer une allergie aux oeufs et à l'arachide (p < 0.0001)."235 (affiché le 18 oct., . 2004)
 
-Le docteur Jay M, Portnoy, co-directeur d'un panel intitulé 'practice parameters of food allergies', publié dans le Annals of Allergy, Asthma and Immunology de mars 2006 aurait dit à WebMD, 'I see patients all the time who go to a doctor, skin-test positive to lots of different foods, and are advised to avoid all of these foods. It makes their life miserable. And it turns out that they're not truly allergic to all these foods after all. ("Je vois fréquemment des patients qui ont consulté un médecin, eu des tests d'allergie cutanés qui ont montré une grande quantité d'allergies alimentaires, et avisés d'éviter ces aliments. Leur qualité de vie est terrible. En réalité ils ne sont pas allergiques à tous ces aliments.") Version pdf de l'article qui est affiché au site WebMd article. Voir aussi Food Allergy Guidelines. (affiché le 31 mars, 2006)

-Dans le Pediatr Allergy Immunol. 2007 May;18(3):224-30. Nolan et coll. ont une publication intitulée ' Skin prick testing predicts peanut challenge outcome in previously allergic or sensitized children with low serum peanut-specific IgE antibody concentration). Les tests cutanées peuvent prédire le résultat d'un challenge chez les enfants allergiques ou sensibilisés à l'arachide s'ils ont un taux bas d'IgE arachide-spécifique). Les auteur concluent que si le taux d'IgE est <10 k UA/L, un test cutané = ou > 7mm a une valeur prévisibe d'un challenge positif dans 97% des cas. (affiché le 26 mai, 2007) 270

 

Etudes récentes sur la valeur prévisible des dosages d'IgE

-Dans le J Allergy Clin Immunol de mai 2001, le docteur Hugh Sampson a publié une étude intitulée Utility of food-specific IgE concentrations in predicting symptomatic food allergy (Utilité des concentrations d'IgE spécifiques à des aliments comme valeur prévisible d'allergie alimentaire). Utilisant l'analyse Pharmacia CAP System FEIA pour doser l'IgE spécifique à quatre aliments (oeuf, lait, arachide et poissons) du sérum de 100 enfants et adolescents référés pour évaluation d'allergie alimentaire, il a trouvé que cette analyse est très utile pour le diagnostic d'allergie symptomatique à ces aliments, et pourrait éliminer la nécessité de "challenges" à double insu chez un grand nombre d'enfants.121 (affiché le 12 juin, 2001)

-Au contraire, Hill et associés dans Clin Exp Allergy de nov. 2000 rapportent leur expérience comparant leur "100% diagnostic skin positive test levels" Ils ont démontré qu'un test positif à l'arachide de 8mm ou plus avait une valeur de 100% prévisible d'un challenge positif.124 supérieur aux dosages sanguins d'IgE.125 (affiché le 13 juillet, 2001)

-Van Odijk et coll. ont publié dans Allergy de Juin, 2001, "Specific IgE antibodies to peanut in western Sweden- has the occurrence of peanut allergy increasd without an increase in consumption?" (Anticorps IgE spécifiques à l'arachide dans la partie occidentale de la Suède- y-a-t'il augmentation de l'incidence d'allergie à l'arachide sans augmentation de la consommation?). Ils ont analysé la relation entre le taux d'IgE spécifique à l'arachide et l'âge, le sexe, les symptômes et d'autres manifestations d'atopie. Durant une période de 5 ans, ils ont évalué 2 417 cas. et voici ce qu'ils ont trouvé:

  • il y a eu une fréquence augmentée d'anticorps IgE
  • plus de 80 patients sensibles à l'arachide étaient âgés de moins de 2 ans
  • les patients avec anticorps IgE décelables ont rapporté un temps de réaction plus court suite à l'ingestion d'arachides que ceux qui avaient des taux d'IgE normaux
  • l'intensité des symptômes était directement reliée à l'âge et le taux d'IgE spécifique
  • les patients avec un taux d'IgE normal ou bas pouvaient aussi réagir suite à l'ingestion d'arachides, mais leur risque de symptômes était réduit.127 (affiché le 31 juillet, 2001)

     -Voir:

    - Immuno CAP test specific IgE blood test. (Test ImmunoCAP)

    -UniCap InvitroSight  version 3.1 (affiché le 6 oct. 2003)

     

-Dans le Current Paediatrics d'oct. 2002, A. Ives and J. O'B. Hourihane ont un excellent article intitulé Evidence-based diagnosis of food allergy. (Le diagnostic d'allergie alimentaire basé sur des données récentes). Le résume se lie comme suit;

-"Il y a maintenant des rafinements dans les méthodes diagnostiques de l'allergie alimentaire. L'histoire, l'examen physique, les tests d'allergie cutanés et sériques (taux d'IgE spécifiques) ainsi que des provocations orales ('challenge') et des diètes d'élimination sont les moyens utilisés. Le challenge demeure le "gold standard" pour un diagnostic exact, mais il peut être évité chez les patients qui ont une histoire fiable, des tests d'allergie positifs, et des taux d'IgE spécifiques positifs, surtout si ces taux sont au dessus de 95% de la valeur prévisible. Les tests négatifs sont aussi importants pour éliminer les causes déclanchantes possibles, à cause de l'excellente valeur prévisible négative des tests cutanés et des taux d'IgE spécifiques."
 
-Le questionnaire est un élément essentiel de tout diagnostic...le problème est-il allergique ou un de plusieurs diagnostics différentiels? Parfois, plusieurs aliments semblent impliqués, mais il est très rare pour un individu d'avoir plus de trois aliments impliqués dans une réaction IgE médiée. L'histoire peut souvent être imprécise, dont il faut tenir compte...des aliments sont accusés comme cause de conditions chroniques...où la preuve d'allergie alimentaire demeure absente.
 
-Attention particulière durant l'examen à la peau, aux voies respiratoires et tractus gastro-intestinales (éruptions, symptômes de rhinte, conjonctivite, de difficultés respiratoires, nausées, vomissements, etc)...Un tel examen doit être fait avant un 'challenge', pour pouvoir juger des symptômes suite à exposition à l'allergène.
 
-Les tests cutanés demeurent le moyen principal d'investigation pour arriver à un diagnostic d'allergie... comme le taux d'IgE spécifique sanguin, les tests cutanés mesurent la présence d'anticorps spécifique dans la peau...et ils sont sans danger. Il est très important de souligner que le degré de sensibilité cutanée suite au test ne reflète pas nécessairement l'intensité de la manifestation clinique suite à l'ingestion de l'aliment en question. Sa valeur prévisible négative est près de 100%, signifiant que si si le test cutané est négatif il est quasi certain que le patient ne réagira pas s'il consomme l'aliment. Alors, un 'challenge' n'est pas toujours indiqué puisqu'il va s'avérer négatif fort probablement. Malheureusement, la valeur prévisible d'un test positif n'est que 50-60%, ce qui signifie que le 'challenge' va être positif que chez 50 à 60% des patients- les autres sont sensibles mais ne réagiront pas suite à l'ingestion de l'aliment en question. On doit s'assurer d'utiliser que des extraits de haute qualité, une technique fiable, et interpréter les résultats de façon appropriée. Des tests parfois sont nécessaires utilisant des aliments frais.
 
-Les taux d'IgE spécifique, commes les tests cutanés, ont une valeur prévisible semblable. - un taux d'IgE négatif a une valeur prévisible excellente, excluant des réactions IgE-médiées, mais un taux positif d'IgE ne signifie pas qu'une réaction clinique va se produire. Des études récentes ont démontré qu'il est possible de se fier sur des taux quantitatifs d'IgE spécifiques au dessus desquels la valeur prévisible est supérieure à 95% (voir références citées plus haut)
 
-Les 'challenges' sont indiqués lorsqu'on doit définir quelle substance cause la réaction allergique, dans l'identification des aliments qui ne causent plus de réaction, pour évaluer des réactions non IgE-médiées, pour éliminer une histoire d'allergie, aussi pour évaluer d'autres composantes alimentaires, e.g. colorants, additifs, etc.
 
-Les diètes d'élimination sont considérées avec l'aide d'un(e) diététicien(ne)...elles peuvent surtout aider à diagnostiquer des réactions non IgE-médiées....elles devraient être suivies d'un 'challenge'.
 
-Se méfier d'autres "tests d'allergie" offerts à la population, tests controversés, qui n'ont pas été prouvé valables tels que les tests cytotoxiques, autres immunoglobulines sériques, la kinésiologie appliquée, les tests électrodermiques (Vega) entre autres.166(affiché le 13 déc. 2002)
 
-Moneret-Vautrin, Kanny et Fremont dans Allerg Immunol (Paris) d'avril 2003 ont publié un article intitulé Laboratory tests for diagnosis of food allergy: advantages, disadvantages and future perspectives. ( Epreuves de laboratoires pour le diagnostic d'allergie alimentaire: avantages et désavantages et perspectives de l'avenir)..."Les tests cutanés par scarification sont plus près des symptômes cliniques que des tests biologiques. Toutefois, le diagnostic d'allergie alimentaire repose sur des épreuves de provocation (challenge) orale normalisées. Des exceptions sont les taux élevés d'IgE spécifique aux oeufs (> 6kUl/l), arachide (>15kUl/l), poisson (>20 kUl/l) et le lait (>32kUl/l), ayant une valeur prévisible positive de 95%. Des développements en recherche auront un impact sur l'émergence de nouveaux outils de diagnostic: mélanges d'allergènes pour renforcir un extrait allergénique en associant des allergènes recombinés majeurs, des mélanges d'allergènes recombinés multiples (chips) ou des épreuves utilisant des épitopes synthétiques visant la prévision ou la rémission. 176 (affiché le 25 juin, 2003)

 

 -Dans une étude semblable par Clark AT and Ewan PW. Interpretation of tests for nut allergy in one thousand patients, in relation to allergy or tolerance, (Interprétation des tests pour l'allergie aux noix (les brittaniques incluent les arachides avec les noix) chez 1 000 patients, en ce qui a trait à l'allergie ou à la tolérance) publiée dans le Clin Exp Allergy d'août 2003. Les auteurs déclarent dans leur résumé: "Aux Etats-Unis, 7.8% sont sensibilisés (ont des IgE spécifiques aux noix et arachides), mais pas tous sont allergiques. Le manque de données rend l'interprétation difficile. Cette étude est la première investiguant la signification clinique des résultats des tests à l'arachide et aux noix chez les patients allergiques et tolérants. Les résultats sont reliés à l'intensité de l'allergie. Il s'agit d'une étude observationnelle de 1 000 enfants et adultes allergiques à au moins une noix (ou arachide). Une histoire de réactions (gradées selon l'intensité) ou de tolérance jusqu'à 5 noix, a été obtenue et des tests cutanés (SPT) faits ainsi que des taux d'IgE noix/arachides spécifique (CAP) obtenus.
RESULTATS:
  • Il n'y avait pas de corrélation entre l'intensité du test cutané et l'intensité de la réaction pour ce qui est de toutes les noix (noix de grenoble, noisettes, amandes) et arachides.
  • Pour ce qui est des tests CAP, aucune corrélation pour toutes les noix (et arachides).
  • Lorsque les patients toléraient une noix, 43% avaient un test cutané positif de 3-7mm et 3% de >/= 8mm. Pour ce qui est des CAP, 35% étaient positifs (0.35-14.99kU/L) et 5% >/=15 kU/l.
  • Dans la marge 3-7mm des tests cutanés, 54% étaient allergiques et 46% étaient tolérants.
  • La concordance entre les tests cutanés et les CAP était pauvre. (66%)
  • Chez les patients avec une histoire claire d'allergie aux noix (ou arachides), seulement 0.5% avaient un test cutané négatif, mais 22% avaient un CAP négatif.
CONCLUSIONS:
  • La grosseur des tests cutanés ou des CAP élévés ne reflètent pas l'intensité clinique des réactions, sans différence entre les cas bénins d'urticaire et les réactions anaphylactiques.
  • Les tests cutanés sont plus fiables que les taux d'IgE (CAP) pour confirmer la présence d'allergie.
  • 46% de ceux qui étaient tolérants à une noix (ou à l'arachide) avaient des tests cutanés positifs >/= 3mm (sensibilisés mais non allergiques.)
  • On ne peut pas prédire la réactivité clinique à partir des résultats qui se placent dans une grande 'zone grise' des tests cutanés 3-7mm; 22% des CAP négatifs sont faussement rassurants et 40% des CAP positifs ne sont pas fiables, ce qui souligne l'importance du questionnaire , essentiel pour un diagnostic préci.
  • Les patients avec des tests cutanés >/= 8mm et des CAP >/= 15 kU/L étaient rarement tolérants, alors ces niveaux sont presque toujours (dans >/= 95%) diagnostiques"192 (affiché le 18 août, 2003)
 
-Dans le J Alleergy Clin Immunol de Juillet, 2004, Perry et coll. ont publié The relationship of allergen-specific IgE levels and oral food challenge outcome. (Le lien entre les taux d'IgE allergène-spécifiques et le résultat des provocations orales ou 'challenges')..Pour les 173 challenges faits avec l'arachide, 59% ont réussi, et les moyennes pour les résultats négatifs et positifs étaient 0.5 kUA/L et 1.9 kUA/L, respectivement (P < .001).
  • Pour les patients avec une histoire claire de réaction à l'arachide, la tendance vers une augmentation du taux de faillitte avec le taux croissant de l'IgE était statistiquement significative (P < .01), 76% des patients réussissant le challenge avec un taux d'IgE de moins que 0.35 kUA/L, 44% réussissant avec un taux entre 0.36 et 2 kUA/L, 40% réussissant avec un taux entre 2 et 4.9 kUA/L, et aucun réussissant avec un taux de plus que 5 kUA/L.
     
  • Pour les patients ayant une histoire douteuse de réaction à l'arachide, 88% avaient un challenge négatif avec un taux d'IgE de moins que 0.35 kUA/L, 71% avec un taux entre 0.36 et 2 kUA/L, 33% avec un taux entre 2 et 4.9 kUA/L, et 77% avec un taux > 5 kUA/L.
    Conclusions: Pour l'arachide, nous recommandons que les patients avec une histoire claire de réaction subissent un challenge lorsque le taux de l'IgE est moins que 2 kUA/L, tandis qu'un taux de 5 kUA/L soit le maximum pour les patients qui ont une histoire douteuse de réaction allergique. Ces limites des taux d'IgE pour ce qui est de ces deux groupes de patients sont différents à cause du fait que plusieurs patients qui évitaient les arachides le faisaient basé seulement sur un test cutané positif et n'étaient probablement pas allergiques à l'arachide. Les concentrations d'IgE spécifiques...sont des indices utiles de prévisibilité du résultat du challenge et sont à considérer dans la sélection de candidats.228 (affiché le 12 juillet, 2004)
     
-L'allergie à l'arachide: une observation exemplaire est le titre d'un article plublié dans la Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique vol 43, numéro 8, 2003 par Scaramuzza et coll. Selon les auteurs, "elle permet d'analyser les particularités de l'allergie à l'arachide:
  • l'augmentation de la sensibilisation qui est devenue de plus en plus précoce et souvent occulte,
  • les facteurs de risque (y compris la prédisposition génétique à développer cette allergie alimentaire),
  • le risque des réactions croisées avec les autres légumineuses et oléagineux (ou noix),
  • la sévérité des manifestations cliniques qui peuvent accompagner l'ingestion de l'arachide (et qui peuvent être biphasiques),
  • la démarche dianostique et la conduite à tenir".
 
On rapporte le cas d'Eric, sept ans, qui a eu une provocation par voie orale à l'arachide. Il n'en a jamais consommé parce que quatre ans auparavant sa mère avait instauré un régime d'éviction stricte de l'arachide et des fruits à coque pour lui et son frère jumeau homozygote, décision suite à un épisode d'angio-oedème du visage et des lèvres chez ce dernier, quelques minutes après l'ingestion d'un morceau de noix de Cajou à l'âge de 3 ans....Eric, issu d'une famille d'atopiques, a développé son propre lot d'affections allergiques: une dermatite atopique jusqu'à l'âge de 18 mois et un asthme persistant modéré depuis l'âge de 3 ans équilibré avec ses aérosols...Les tests d'allergie par scarification avaient montré une allergie aux acariens, aux chats, aux blattes, et aussi aux arachides (4mm) et à un mélange de noix (2mm)...Le dosage des IgE sériques est positif pour l'arachide: 1.81 kU/l, noix cajou: 1.54 kU/l, et 0.44 pour les noisettes.
Le test de provocation par voie orale a été réalisé en ouvert, par l'ingestion d'arachides à doses croissantes, toutes les 20 min. Il a été positif à la dose accumulée de 777 mg. Quinze minutes après la dose déclanchante (1/2 cacahuète), Eric a développé une asthénie brutale en rapport avec une chute de TA, des douleurs abdominales suivies d'une urticaire généralisée, ayant nécessité une injection d'adrénaline, 0.2mg, loratadine 5mg, et bétaméthasone p.o. 2 mg. L'adrénaline a été répétée dans une heure suite à une 2e poussée anaphylactique, aussi du salbutamol en aérosol pour un bronchospasme associé. Eric a quitté le service après cinq heures d'observation avec une trousse d'urgence contenant de l'adrénaline (Anapen 0.15mg), indication de supprimer les arachides, l'huile d'arachides et les noix.
Discussion:
-La fréquence ('prévalence') de l'allergie à l'arachide dans la population générale en France est de 1%128
-C'est la 2e cause d'allergie alimentaire de l'enfant de moins de trois ans, derrière l'oeuf, c'est la 1ère cause après l'âge de 3 ans.

-L'allergie alimentaire semble être une maladie des pays développés, notion attribuée à l'hypothèse hygiéniste et aux différents modes de cuisson de l'arachide qui crue ou rôtie est plus allergisante que frite ou bouillie.120

-La sensibilisation précoce à l'arachide est devenue de plus en plus fréquente ces dix dernières années.33, 13, 163 Sont incriminées: une consommation plus importante d'arachides dans la population générale, en particulier par les femmes enceintes et allaitantes,2, 115 et son introduction plus précoce dans le régime de l'enfant, ainsi que l'application cutanée de crèmes contenant de l'huile d'arachide ou d'amande douce et l'utilisation de médicaments contenant de l'huile d'arachide.33 D'autres facteurs de risque de développer cette allergie sont les antécédents atopiques personnels et familiaux. Ainsi un enfant avec des antécédents familiaux d'atopie est à risque d'allergie à l'arachide dans 7% des cas si un autre enfant de la fratrie est allergique à l'arachide. Ce pourcentage augmente chez les jumeaux monozygotes jusqu'à 64% démontrant une influence génétique forte.
 

-Conclusions des auteurs: Le diagnostic d'allergie à l'arachide se fonde sur l'anamnèse, les tests cutanés, les dosages des IgE spécifiques. Il doit être obligatoirement conclu par un test de provocation orale sous stricte surveillance hospitalière chez un patient soumis à un régime d'éviction alimentaire stricte sans histoire clinique d'allergie ayant des tests cutanés positifs et les IgE inférieurs à 14kU/l, comme dans le cas de notre petit patient. La simple positivité du test cutané (qui a une excellente valeur prédictive négative) peut correspondre à une simple sensibilisation. La présence d'un taux d'IgE supérieur à 14 kU/l a une valeur prédictive positive de 95%, mais si le taux d'IgE est inférieur à 0.35kU/l la valeur prédictive négative n'est pas de 100%.121 (affiché le 1e 15 déc. 2003)

 
- Le docteur Ham Pong a présenté les conclusions de sa recherche clinique sur l'Allergie à l'arachide lors du XIe Colloque International sur l'Allergie Alimentaire à New Orleans en 2003 durant le congrès annuel de l'American College of Allergy, Asthma & Immunology. Son étude a été résumée dans le Allergy and Asthma News, issue 2, 2004 de l'Association d'Information sur l'Allergie et l'Asthme:
-'La recherche a démontré que l'allergie à l'arachide peut disparaître dans près de 20% chez les enfants.
-Sachant quels enfants vont perdre leur allergie à l'arachide et lesquels devraient subir un challenge (provocation orale) demeure un dilemme pour les allergistes...'
-Le docteur Pong a décidé de faire une étude pour tenter de préciser davantage quels enfants pourraient avoir des challenges de façon sécuritaire.
-60 enfants, agés de 4 à 13 ans, ont été choisis ayant répondus aux critères suivants:
-l'IgE spécifique à l'arachide (p-IgE) égal à ou moins de 5ku/L
-histoire de réaction allergique IgE médiée et un test cutané positif (TCP) à l'arachide OU un TCP positif mais l'enfant n'ayant jamais consommé d'arachides
-l'enfant n'ayant pas eu de réaction allergique à l'arachide depuis 2 ans.
-la majorité des challenges commençaient avec une dose unique aveugle pour les quatre premières doses et continuaient avec des challenges ouverts quand la dose d'arachide égalait ou dépassait une arachide.
-un challenge était considéré négatif avec la tolérance d'une dose cumulative de 21 à 28 arachides durant une période de trois heures avec une dose unique finale de 12 arachides.
-un challenge était considéré positif s'il y avait des signes objectifs suggérant une réaction allergique IgE médiée e.g. urticairre, angioedème (enflure), bronchospasme (wheezing), ou des vomissements immédiats, etc.

-des challenges positifs sont survenus chez17 des 60 enfants évalués, ou dans 28% des cas. Il y a eu un challenge équivoque dans ce groupe.

-des challenges négatifs sont survenus chez 42 des 60 enfants, ou 70% des cas. Dans ce groupe, 31 ou 74% avaient un TCP positif. Comme groupe, ces enfants avaient des TCP et p-IgE inférieurs comparés au groupe de challenges positifs.. Sur une base individuelle, les TCP et/ou le p-IgE ne séparaient pas les cas avec un challenge négatif ou ceux ayant réagit avec des symptômes anphylactiques, sauf pour un TCP négatif qui a toujours donné un challenge négatif.
-Des 60 enfants, 28 avaient un p-IgE négatif. Six de ces 28 ont eu un challenge positif. Alors, un p-IgE négatif a quand même donné un challenge positif dans 21% des cas. Tandis qu'un p-IgE négatif souvent donne l'impression que l'allergie à l'arachide soit disparue, ce n'est pas toujours le cas.

-Des 6 enfants avec un IgE négatif qui ont réagit au challenge, 3 avaient des symptômes légers d'anaphylaxie, facilement contrôlés avec traitement.

 
Le résultat final de l'étude a démontré que les analyses Unicap ont une valeur prédictive supérieure aux tests cutanés donnant un plus grand nombre de rémission de l'allergie à l'arachide. En général, l'intensité du test cutané et les taux d'IgE étaient inférieurs dans le groupe de challenges négatifs comparés au groupe de challenges positifs. Toutefois, sur une base individuelle, ni un ou l'autre avait une valeur prédictive sur le résultat du challenge. La seule exception était un cas où le test cutané était négatif ayant prédit un challenge négatif, quel que soit le taux du p-IgE....
Cette étude confirme clairement que 70% des enfants qui n'ont pas eu de réaction allergique à l'arachide depuis 2 ans, et qui rencontraient les conditions du taux de p-IgE bas et avec un test cutané positif, ont probablement perdu leur allergie à l'arachide....un suivi de ces cas est essentiel pour assurer qu'ils ont vraiment perdu leur allergie. (affiché le 26 juillet, 2004)
 
-Au congrès annuel de l'AAAA&I à San Antonio, du 18 au 22 mars, 2005, Te Pas, et coll. ont présenté Predicting the resolution of peanut allergy in children using skin prick testing and RAST: A systematic review. (Valeur prévisible de la perte d'allergie à l'arachide chez les enfants avec le test cutanté et les tests RAST: une revue systématique de la littérature) Des 567 articles évalués...un test cutané négatif serait légèrement plus fiable qu'un test RAST pour prédire la perte d'allergie à l'arachide chez les enfants. Toutefois, on peut passer outre envrion 40% des enfants avec un test positif qui auraient un challenge négatif. (affiché le 22 avril, 2005)

 

-Au même congrès (San Antonio, Texas mars, 2005, Borici-Mazi et coll. ont présenté Monitoring of peanut allergic patients with serum-specific IgE. (Suivi des allergiques à l'arachide avec dosage d'IgE périodique) Ils ont fait des dosages d'IgE chez118 patients depuis 1997 au présent. Ils sont arrivés à la conclusion "qu'un dosage aux 3 à 5 ans serait adéquat pour apprécier s'ils développaient une tolérance à l'arachide et un taux qui pourrait prédire le résultat d'un challenge oral." (affiché le 24 avril, 2005)

 

- Dans le J Allergy Clin Immunol de Juin 2005, Roberts G et Lack G ont une publication intitulée Diagnosing peanut alleergy with skin prick and specific IgE testing. (Le diagnostic d'allergie à l'arachide avec des tests cutanés et RAST). Le but de leur étude était de déterminer la valeur prévisible du test cutané >/= 8mm ou l'IgE spécifique à l'arachide >/= 15 kU A/L pour allergie clinique et évaluer si ces résultats peuvent être utlisés de façon générale.
Leur résultats: Ces chiffres ont une valeur prévisible de 95% pour les tests cutanés, et 92% pour l'IgE spécifique d'une provocation orale positive (challenge). 246 (affiché le 12 juin. 2005)
 
Dans le J Allergy Clin Immunol de Juillet 2003, Beyer et coll. ont une publication (qui aurait du être affichée plus tôt) intitulée 'Measurement of peptide-specific IgE as an additional tool in identifying patients with clinical reactivity to peanuts' (Mesure du taux d'IgE peptides-spécifique comme outil additionnel dans l'identification de patients cliniquement symptomatiques aux arachides). Comme les auteurs notent dans leur résumé,
"Des décisions diagnostiques sont faites suite à des taux d'IgE spécifique à un aliment". (comme dans les articles affichés ci-haut) "Toutefois, plusieurs patients nécessitent quand même des challenges parce que leurs taux d'IgE sont à un niveau non-diagnostique". Le but de leur étude était de déterminer si des différences existent dans la reconnaissance des isotopes IgE-fixés par les patients sensibilisés qui réagissent cliniquement comparés aux patients sensibles mais qui ne manifestent pas leur allergie à l'arachide. Huit peptides représentant les épitopes en séquence immunodominante sur l'Ara h 1, 2, et 3 ont été synthétisés.... L'étiquetage individuel des patients a été fait de sérums de 15 patients avec une allertgie à l'arachide symptomatique et ce 16 patients sensibilités mais tolérants; dix de ces 16 patients étaient des patients ayant perdu leur allergie.
Résultats:
  • Quelque que soit leur taux d'IgE spécifique à l'arachide, la plupart des patients avec allergie symptomatique ont montré une fixation IgE aux trois épitopes immunodominants sur l'Ara h 2..
  • Par contre, chacun de ces épitopes a été reconnu par < 10% des patients tolérants
  • De plus, les patients tolérants n'ont pas reconnu les 2 épitopes immunodominants sur l'Ara h 1.
  • Au moins 93% des patients symptomatiques, mais seulement 12.5% des patients tolérants, ont reconnu un de ces é`pitopes "prévisibles" sur l'Ara h 1 ou 2.
  • De plus, , la fixation IgE cumulative aux peptides d'arachides a été considérablement plus élevée chez les patients avec allergie à l'arachide que chez les patients tolérants.
  • Avec plus de 50% des patients ayant des taux d'IgE en dessous des taux décisionnels diagnostiques étant encore symptomatiques, les challenges oraux peuvent être évités chez près de 90% de ces patients en mesurant leur IgE peptide-spécifique.
CONCLUSIONS: La mesure de la reconnaissance des épitopes nous donne un outil additionnel dans le diagnostic d'allergie à l'arachide symptomatique, particulièrement chez les enfants avec des taux d'IgE inférieurs aux niveaux décisionnels diagnostiques. (affiché seulement le 14 mars, 2004).214 

 

 
-Dans Pediatr Allergy Immunol. d'oct. 2004, Odijk J. et coll. ont un article intitulé Specific immunoglobulin E antibodies to peanut over time in relation to peanut intake, symptoms and age. (Modifications dans l'IgE spécifique à l'arachide avec le temps, l'exposition à l'allergène, et l'âge).
Les auteurs ont trouvé que...."l'augmentation du taux d'IgE durant la période de suivi était reliée à l'âge....L'exposition à l'arachide durant l'étude ne semble pas avoir affecté le résultat...Durant la période du suivi, 34% ont vu leur taux d'IgE augmenter...Les sujets de plus de 6 ans ont vu leur taux d'IgE diminuer durant la période de 5 ans...
Nos résultats suggèrent qu'un suivi et de nouveaux tests cutanés sont recommandés puisque le taux d'IgE ainsi que la sensibilité clinique peuvent changer avec le temps." 234 (affiché le 18 oct., 2004)

-Au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Diego, Californie du 23-27 fév. 2007, Naimi et coll. ont présenté The Utility of Combining Skin Prick and Specific IgE Antibody Testing as a Predictor of Clinical Reactivity to Milk, Eggs and Peanut (L'utilité de combiner les tests cutanés et les taux d'IgE spécifique pour prédire la réactivité au lait, aux oeufs et à l'arachide). Des taux d'IgE spécifique à l'arachide de < 3kU/L et un test cutané de <5mm étaient associés à 89% de chance d'avoir un challenge (provocation orale) négatif. Les auteurs ont conclu qu'utiliser ces deux valeurs peut prédire des challenge négatifs et que leurs seuils pourraient être utilisés comme critères pour des challenges chez des enfants qui ne seraient pas tenus de suivre une diète d'éviction inutilement. (affiché le 5 mai, 2007)

 
-Wainstein BK et coll ont une publication dans Pediatr Allergy Immunol. 2007 May;18(3):231-9 intitulée 'Combining skin prick, immediate skin application and specific-IgE testing in the diagnosis of peanut allergy in children' (Effet de combiner le test cutané, un test par application locale de l'aliment et le taux d'IgE arachide-spécifique dans le diagnostic d'allergie à l'arachide chez les enfants.) Dans leur étude, malgré la spécificité du test cutané 67% à = ou> 8mm et 100% à >or=15 mm, le test par application locale 82% et un taux d'IgE 100% à 10kU/L, la combinaison des trois valeurs n'a pas prouvée être plus avantageuse. Les auteurs concluent que les seuils acceptés jusqu'à maintenant n'ont pas d'application clinique générale et les allergologues doivent interpréter les résultats de ces tests dans leurs pratiques. (affiché le 27 mai, 2007) 2007)271
 
 
 

Augmentation (?) de la fréquence et de l'intensité des réactions aux arachides.

-L'augmentation de la fréquence (prévalence) des réactions allergiques alimentaires, serait due apparemment à plusieurs causes incluant un meilleur triage, diagnostics améliorés et changements dans les techniques utlilisées par l'industrie de l'alimentation et dans les habitudes alimentaires de la population. 1

-Notre expérience depuis les dernières dix années suggère que la disponibilité immédiate et l'introduction précoce d'aliments hautement allergisants (e.g. arachides et noix) dans la diète vont seulement augmenter le nombre d'individus souffrant de réactions d'hypersensibilité alimentaire. 11

-L'allergie aux arachides et aux noix est potentiellement mortelle. . . et qui semble augmenter en fréquence (prévalence.) 13

-L'augmentation de la fréquence de l'allergie aux arachides et des cas de décès ont été rapportés. 23

Commentaire:

Dr Rhoda Sheryl Kagan: L'incidence connue de la fréquence et de l'intensité des réactions aux arachides est entre 0.6% et 1.0%. La littérature médicale suggère une augmentation mais aucun chiffre n'est donné.

Bock, lors d'une conférence à Montréal en juin 1998 aurait dit qu'il n'y avait pas réellement d'augmentation. (affiché en nov. 1998)

-Selon Emmett, Angus, Fry. et Lee de Surrey, en Angleterre, . . . L'allergie à l'arachide est rapportée dans un cas sur 200 de la population et est plus évidente chez ceux rapportant d'autres allergies. Le fait que le degré d'allergie est équivalent chez les enfants et les adultes va à l'encontre d'une augmentation de l'incidence d'allergie à l'arachide comme soulignée récemment. . . . 73 (affiché le 12 juillet, 1999)

-Zeiger, dans le J Pediatr Gastroenterol Nutr de janvier, 2000 écrit:. . ."la fréquence (prévalence) de l'allergie alimentaire a augmenté dans la dernière décénie, signifiant un fardeau majeur pour nos jeunes. . . L'identification et le développement de stratégies efficaces dans le but de prévenir les allergies alimentaires et autres sont une priorité élevée pour la médecine d'aujourd'hui devant l'augmentation incontrôlée de l'incidence et la morbidité qui leur sont attribuées." 90 (affiché le 23 janv. 2000)

-La fréquence (prévalence) a augmenté de façon considérable, un cas sur 200 enfants âgés de 4 ans 32...reliée probablement à la fréquence doublée et triplée d'asthme allergique, de rhinite et d'eczema dans certaines populations "occidentalisées" selon le docteur Pamela W. Ewan.33

-Les docteurs Gideon Lack, et Jean Golding, dans une lettre publiée dans le BMJ du mois d'août 1996, ont apporté les commentaires suivants sur l'article de Pamela W. Ewan ci-haut: "...elle déclare de façon catégorique que l'incidence d'allergie à l'arachide et aux noix est à la hausse et que la sensibilisation semble se produire tôt dans la vie.... elle ne nous montre pas de preuve pour appuyer ses recommendations que les jeunes enfants allergiques devraient éviter les noix et arachides pour prévenir de se sensibiliser à ces aliments, ...et sa suggestion que l'éviction devrait être faite jusqu'à l'âge de 7 ans nous semble extraordinaire...il n'y a aucune évidence qu'éviter certains aliments durant l'allaitement ou la tendre enfance préviendrait la sensibilisation à ces aliments.96 (posted July 26th, 2000)

-Le docteur Hugh A. Sampson dans un éditorial publié dans Journal of Pediatrics de Dec. 2000, intitulé, 'What should we be doing for children with peanut allergy?' ('Que doit-on faire pour les enfants allergiques à l'arachide?') commence avec le commentaire suivant: "La plupart des allergistes pediatriques sont d'accord en déclarant que la fréquence (prévalence) de l'allergie alimentaire, particulièrement à l'arachide, semble augmenter, malgré l'absence de données appropriées d'études épidémiologiques comme preuve de cette déclaration. La raison de cette hausse apparente demeure cachée.107 (affiché le 6 janv. 2001)

-"Rising prevalence of allergy to peanut in children:Data from 2 sequential cohorts" (La fréquence à la hausse de l'allergie à l'arachide chez les enfants: données de deux études cohortes séquentielles) est le titre d'une étude publiée dans le J Allergy Clin Immunol de nov. 2002, par Grundy et coll. Les auteurs ont tenté de déterminer si l'allergie à l'arachide est à la hausse, en comparant les données de deux études séquentielles dans la même région géographique, à 6 ans d'intervalle. Des 2 878 enfants nés entre sept 1994 et août 1996, vivant sur l'Ile de Wight, UK.,1 273 ont complété un questionnaire, et 1 246 ont eu des tests cutanés à l'âge de 3 et 4 ans. Ceux avec des tests positifs à l'arachide ont subi un provocation orale (challenge) avec arachide à moins qu'ils avaient une histoire de réaction systémique. Les résultats ont été comparés à une étude antérieure portant sur des enfants nés en 1989 dans la même région. 32.

Résultats: Ils ont noté le double de cas d'allergie à l'arachide rapportés (0.5%[6/1218] à1.0%[13/1273], mais la différence n'était pas statistiquement significative. La sensibilisation à l'arachide (tests positifs) aurait triplée, 41 (3.3%) de 1 246 enfants sensibilisés entre 1994 et 1996 comparé à 11 (1.1%) de 981 sensibilisés il y a 6 ans. Des 41 enfants sensibilisés dans la présente étude, 10 ont rapporté des manifestations cliniques à l'arachide et 8 ont réagit positivement au challenge, donnant une estimation d'allergie à l'arachide dans l'ensemble de 1.5% (18/1246).
Conclusions: La sensibilisation à l'arachide aurait augmenté entre 1989 et 1994 à 1996. La tendance vers une hausse était évidente dans le reportage d'allergie à l'arachide mais statistiquement non-significatve..163 (affiché le 15 nov. 2002)
 
-Au 22e Congrès de l'Académie Européenne d'Allergologie et d'Immunologie Clinique ( EAACI) tenu à Paris en juin 2003, le docteur Arshad, a présenté les résultats de l'étude dont il était co-auteur, en ajoutant ceci selon DG Dispatch rapporté par Jill Stein-EAACI: Peanut Allergy May Decrease with Age: 'Contrairement à l'opinion publique, l'allergie à l'arachide ne débute pas nécessairement en bas âge et les enfants sensibilisés à l'arachide en bas âge souvent perdent leur allergie durant l'enfance.' (affiché le 20 juin, 2003)
 
Press Release, Dec 9th, 2003 (Communiqué de presse, le 9 déc. 2003): (La fréquence d'allergie à l'arachide et aux noix à la hausse: nouvelles études publiées dans le J Allergy Clin Immunol).
 
Ce communiqué de presse fait suite aux deux publications ci-dessous publiés dans le numéro de déc. 2003:
1. Prevalence of peanut and tree nut allery in the United States determined by means of a random digit dial telephone survey: A 5-year follow-up study (La fréquence d'allergie à l'arachide et aux noix aux Etats-Unis déterminée par une enquête téléphonique au hasard: une étude de suivi de 5 ans) par Sicherer, Munoz-Furlong and Sampson. .... en 2002 selon le sexe et l'âge et comparée aux résultats des estimés de la fréquence obtenus il y a 5 ans 65 Sur 13 493 personnes impliquées, l'allergie à l'arachide, aux noix, ou aux deux, a été rapportée par 166 personnes (1.2%). La moyenne des taux de fréquence était semblable à celle de 1997, aussi en ce qui a trait à l'intensité. En utilisant des règles conservatrices pour l'ajustement pour ce qui est des sujets ayant des réactions douteuses et un taux de faux positifs selon l'instrument utilisé dans l'enquête, on a obtenu un estimé final de 1.04%..Malgré un taux d'allergie à l'arachide, aux noix, ou aux deux, qui n'était pas différent de façon significative au taux de 1997 pour ce qui est des adultes, le taux aurait augmenté de 0.60 à 1.2% chez les enfants, surtout à cause d'une augmentation d'allergie rapportée à l'arachide (0.4% en 1997 [12 cas sur 2998] à 0.8% [26 cas sur 3127] en 2002.)198
2. Le deuxième article est par le docteur Rhoda Kagan, et coll., intitulé Prevalence of peanut allergy in primary-school children in Montral, Canada. (La fréquence d'allergie à l'arachide chez les enfants d'écoles primaires à Montréal, Canada) La fréquence d'allergie à l'arachide a été établie selon un questionnaire adressé aux enfants dans les jardins d'enfance jusqu'à la 3e année d'école primaire choisis au hasard. Les répondants étaient classifiés comme suit: (1) ceux qui toléraient les arachides, (2) ceux qui n'ont jamais ou rarement consommé des arachides, (3) ceux avec une histoire convaincante d'allergie à l'arachide, et (4) ceux avec une histoire incertaine d'allergie à l'arachide. Les groupes 2, 3, et 4 ont subi des tests d'allergie cutanés, et si les tests s'avéraient postifs dans les groupes 2 et 4, un taux d'IgE sanguin a été demandé. Les enfants dans le groupe 3 avec un test cutané positif étaitent considérés allergiques à l'arachide et n'ont subi aucune autre évaluation. Les enfants dans les groupes 2 et 4 avec un taux d'IgE spécifique à l'arachide à moins que 15kU/l ont subi un challenge oral avec arachides.
Résultats: Des 7 768 enfants enquêtés, 4 339 ont répondu, 94.6% appartenaient au groupe 1. La fréquence d'allergie à l'arachide était 1.50%. Avec multiples imputations utilisées pour comprendre les données des répondants qui se sont excusés de l'étude avant les tests, la fréquence estimée a augmenté à 1.76%. Lorsque les données re l'allergie à l'arachide des non-répondants au questionnaire (selon les déclaraions aux autorités scolaires avant le début de l'étude) ont été incorporées, l'estimé de la fréquence était de 1.34%.199
 
Conclusion des auteurs: Notre étude sur la fréquence est la première en Amérique du Nord qui corrobore l'histoire avec des tests d'allergie confirmatoirs et la plus grande au monde utilisant ce protocole. Nous avons pu démontrer que, malgré des assomptions conservatrices, la fréquence ou l'incidence d'allergie à l'arachide est plus de 1.0%

Dans la section 'discussion' de la publication, les auteurs déclarent:

 
"Notre étude démontre que la l'incidence d'allergie à l'arachide est plus élevée que ce qui a été rapporté dans la seule étude Nord-Américaine 65 (mentionnée dans l'étude de Sicherer et coll. résumée ci-haut) et dans trois enquêtes Européennes, une d'elle étant celle de Tariq et coll. qui rapportent une incidence de 1.2% d'allergie à l'arachide chez les enfants. 32, une autre étant celle d'Emmett et coll. qui conclu que "L'allergie à l'arachide est rapportée chez un cas sur 200 de la population et plus fréquente chez ceux ayant d'autres allergies. Le fait d'avoir des taux semblables chez les enfants que chez les adultes va à l'encontre d'une augmentation récente de la fréquence. . . 73, et la troisième étant celle de 2001 de Kanny et coll. dans laquelle les auteurs concluent que la fréquence d'allergie alimentaire est estimée comme étant à 3.24% en France, l'étude souligant aussi l'augmentation du risque d'allergie alimentaire....128.
 
Ils ajoutent: il est possible que notre étude suggère que l'augmentation d'allergie à l'arachide qui a été rapportée sur l'ile de Wight survient aussi en Amérique du Nord. L'étude à laquelle ils se réfèrent est celle de Grundy et coll., intitulée Rising prevalence of allergy to peanut in children: Data from 2 sequential cohorts (Fréquence d'allergie à l'arachide à la hausse chez les enfants: données suite à deux études séquentielles, publiée dans le J Allergy Clin Immunol, de nov 2002. Ils ont trouvé une augmentation qui aurait doublé (0.5%[6/1218] à 1.0%[13/1273], mais selon les auteurs, la différence n'était pas statistiquement significative. 163 (affiché le 12 déc. 2003)
 
 
-Voici la réponse à une question posée en juin 2003, "Are peanut allergies for real?" (Est-ce que les allergies à l'arachide existent réellement?). Lire la réponse de Cecil en vaut la peine. Voici les points saillants:
-"Peanut allergies have been around forever, but peanut phobia blew up out of nowhere. Ninety-four percent of the journal articles I turned up by searching on "peanut" and "allergy" in an on-line medical database (165 out of 176) were published since January 1995. Now a week doesn't go by without some new sign that peanut butter is to the 21st century what fleas and rats were to the 14th." (L'allergie à l'arachide a toujours été présente, mais le phobie de l'allergie à l'arachide est arrivée de façon subite sans raison. Quatre-vingt pour cent des articles que j'ai pu trouver en faisant une recherche de la littérature médicale sur "arachide" et "allergie" (165 sur 176) ont été publiés depuis janvier 1995. Maintenant, il ne se passe pas une semaine sans voir un indice que le beurre d'arachide au 21e siècle est ce que les poux et les rats étaient au 14e siècle.)
 
-"Is the danger real or just hype? Probably both. The number of deaths in the U.S. due to food-related anaphylactic shock is small, at most 200 annually, 80 percent of which are due to peanuts or "tree nuts" (walnuts, pistachios, pecans, etc). One UK study estimates that the annual risk that a food-allergic child will die from a reaction is 1 in 800,000. Food allergies aren't as common as people think. Surveys have found that as many as 30 percent of respondents believe they have a food allergy of some kind; the actual prevalence is 4 to 8 percent for kids and 1 to 2 percent for adults. Still, that's a lot of people. An estimated 1.5 million Americans have peanut allergies, and emergency rooms treat about 30,000 cases of food-related anaphylactic shock each year. " (Le danger est-il réel ou seulement une exagération? Probablement un peu des deux. Le nombre de décès aus Etats-Unis reliés au choc anaphylactique est petit, au plus 200 décès annuellement, dont 80 pour cent dus à l'arachide ou à des noix (noix de grenoble, pistaches, pacanes, etc.) Une étude au Royaume Uni aurait estimé que le risque annuel d'une réaction fatale chez les enfants serait de 1 sur 800 000. Les allergies alimentaires ne sont pas aussi fréquentes que l'on ne croit. Des enquêtes ont démontré que plus de 30 pour cent des répondants croyaient qu'ils avaient une allergie alimentaire quelconque; la fréquence réelle est de 4 à 8 pourcent chez les enfants et 1 à 2 pourcent chez les adultes. C'est quand même beaucoup. On estime 1.5 millions d'américains ont une allergie à l'arachide, et près de 30 000 cas de choc anaphylactique sont traités dans les urgences annuellement".)
 

-"Are peanut allergies becoming more common? Many researchers think so, but the evidence isn't overwhelming." (Est-ce que l'allergie à l'arachide est plus courante? Plusieurs chercheurs le croient, mais les preuves ne sont pas convaincantes.) (affiché le 23 janv. 2004)

 
-Grundy et coll. ont présenté au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Francisco du 19-23 mars, 2004, leur étude intitulée Sensitization rates to food and aeroallergens amongst 1 year olds in UK ; a population based study. (Taux de sensibilisaion aux aliments et aéro-allergènes chez les enfants d'un an au Royaume Uni - étude de la population en général) Les auteurs soulignent que la fréquence rapportée des manifestations diverses d'atopie semble augmenter. La sensibilisation précoce à divers allergènes devrait être en parallel avec cette hausse. Plusieurs études ont décrit les taux de sensibilisation chez les enfants considérés à risque, mais des études de population générale sont rares. Ils ont entrepris une étude d'enfants de la population en général dans le but de connaître le taux de sensibilisation aux aliments ainsi qu'aux aéro-allergènes chez des enfants choisis au hasard âgés d'un an.
Conclusion Malgré des rapports d'augmentation de la prévalence des manifestations atopiques, les taux de sensibilisation à des aliments et aéro-allergèns demeurent bas dans une population non choisie d'enfants d'un an. 219 (affiché le 26 avril, 2004)
 
 
-"L'augmentation apparente de l'allergie à l'arachide semble refléter l'augmentation apparente de l'allergie en général chez les enfants" (The apparent increase in peanut allergy has occurred along with the apparent increase in allergic diseases in children). Cette opinion a été exprimée par Gideon Lack, MD, du Imperial College, London, dans The New England Journal of Medicine (2003; 348:977-985) article sur l'allergie à l'arachide chez les enfants. 171

-Au congrès annuel de la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique tenu à Montréal du 26 au 29 oct. 2006, le docteur Scott Sicherer a fait le commentaire suivant durant sa conférence intitulée 'Peanut allergy: New Insights with Practical Implications for Diagnosis and Management' (L'allergie à l'arachide: nouvels aperçus et leurs appllications dans le diagnostic et traitement.), l'apparente augmentation de l'allergie à l'arachide dans les dernières années n'est pas exclusive à cette allergie, il s'agit d'une augmentation de l'incidence d'allergies en général, tant respiratoires qu'alimentaires. (affiché le 29 oct. 2006)

-Voici un item sur lequel je suis tombé par accident que récemment, un commentaire qui a paru dans le Boston Globe le 30 janvier, 2006 Peanut allergy epidemic may be overstated par le Dr. Darshak Sanghavi (Appeler l'allergie à l'arachide une épidémie est probablement une exagération) Si le lien original vient à ne plus être accessible, voici une version pdf. (affiché que le 13 oct. 2007)

 
 
L'impact de l'allergie à l'arachide chez les enfants et adultes:
 
-A la section des "posters" lors du congrès annuel de l'AAAA&I (American Academy of Allergy, Asthma and Immunology) à Orlando du 26 fév. au 3 mars, 1999, MN Primeau, RS Kagan, C. Dufresne, Y. St-Pierre, H. Lim, and A. Clarke ont présenté leur évaluation de la diminution de la qualité de vie et effet négatif sur les relations familiales chez des individus diagnostiqués allergiques à l'arachide (AA) allergie confirmée par questionnaire, et tests d'allergie cutanés ou RAST, comparée avec les mêmes effets chez des patients atteints d'une maladie musculo-squelettique chronique (la sclérose en plaque ou MSD). La détérioration dans la qualité de vie a été évaluée selon l'échelle analogue visuelle verticale (VVAS ou 'vertical visual analogue scale') [greffée de 0 (aucune diminution des activités quotidiennes) à 100] (le maximum de détérioration imaginable) et questionnaire sur l'impact sur la famille (Impact on Family Questionnaire) [0 (aucun impact) à 24 (impact maximum)]. Cent trente-huit enfants AA avec durée de la maladie de 4 ans, ont été comparés à 61 enfants MSD et 37 adultes AA et 41 adultes MSD. . . Les enfants AA comparés aux enfants MSD avec peu d'incapacité physique ont beaucoup plus de détérioration de leur qualité de vie et des relations familiales. Davantage plus significatif, lorsque comparés aux enfants MSD dans l'ensemble, la détérioration était plus marquée, soulignant l'impact considérable de l'allergie à l'arachide.

-Un deuxième volet à cet aspect était d'évaluer quels facteurs étaient impliqués. Leurs conclusions étaient: plus jeunes les enfants, plus rapprochée la première réaction, antécédents de réaction anaphylactique et présence d'autres conditions atopiques étaient tous des éléments associés avec la détérioration augmentée de la qualité de vie et des relations familiales. L'âge de l'enfant et la gravité de la première réaction, la présence d'asthme et d'autres allergies alimentaires n'étaient pas associés avec un degré plus marqué de détérioration de la qualité de vie et des relations familiales. (affiché le 13 mars, 1999)

Le docteur Marie Noël Primeau a demandé de préciser que les patients de leur groupe contrôle (avec maladies musculoskeletiques) n'avaient pas la sclerose en plaque. Pour les adultes il s'agissaient en majorité (>80%) de patients avec lupus erythémateux dissiminé (LED ou SLE) et pour les enfants, d'arthite rhumatoide juvénile (>70%) (affiché le 24 mars, 1999)
 
  Cette étude est publiée dans Clin Exp Allergy, Aug. 2000: "The psychological burden of peanut allergy as perceived by adults with peanut allergy and the parents of peanut-allergic children." Les auteurs concluent: "Considérant l'impact sur les activités quotidiennes et les relations familiales rapporté par les parents d'enfants allergiques à l'arachide, un diagnostic précis d'allergie à l'arachide est essentiel. Notre travail devrait sensibiliser les professionnels de la santé qui sont appelés à traiter des enfants allergiques à l'arachide au besoin d'appui que ces familles vont probablement nécessiter. De plus, nous espérons motiver l'industrie de l'alimentation à offrir plus d'aliments 'sans traces d'arachide' pour ainsi diminuer les restrictions diététiques de ces patients tout en minimisant le potentiel d'ingestion accidentelle."97 (affiché le 23 août, 2000)
 
-Commentaire fait par Sicherer et coll. dans Ann Allergy Asthma Immunol de déc. 2001: Suite à un questionnaire envoyé à 400 membres de Food Allergy and Anaphylaxis Network pour évaluer l'impact de l'allergie alimentaire sur la qualité de vie des enfants, 253 parents ont répondu. Les auteurs concluent que l'allergie alimentaire chez l'enfant a un impact significatif sur la perception de la santé générale, sur les parents, et en ce qui concerne les activités familiales. Les facteurs qui influencent ces paramêtres incluent l'association de maladies atopiques et le nombre d'aliment évités.143 (affiché le 18 janv. 2002)

 

-"Assessment of quality of life in children with peanut allergy" (Evaluation de la qualité de vie chez les enfants allergiques à l'arachide) est le titre d'un article par Avery NJ et coll. paru dans le numéro d'oct. 2003 du Pediatric Allergy and Immunology. Les auteurs ont mesuré la qualite de vie (QdV) de 20 enfants allergiques à l'arachide (AA) et 20 enfants avec diabète insulino-dépendants (DID) utilisant deux questionnaires maladie-spécifiques. Des caméras ont été remis aux enfants pour enregistrer comment leur qualité de vie était affectée durant une période de 24 heures. L'âge moyen des enfants était 9.0 et 10.4 ans pour les AA et les DID. Résultats:
-Les enfants AA ont rapporté une qualité de vie inférieure à celle des enfants DID.
-Les enfants AA ont rapporté plus de crainte d'une réaction adverse et plus d'anxiété au sujet des repas, spécialement ailleurs qu'à la maison.
-La plupart des photos prises étaient reliées à des problèmes d'alimentation et ont révélé des difficultés dans les deux groupes en ce qui a trait aux restrictions alimentaires.
-Les sujets AA se sentaient plus menacés par des hasards potentiels dans leur environnement, se sentaient plus restraints par leur AA dans leurs activités physiques, et s'inquiétaient surtout lorsqu'ils étaient hors de la maison. Toutefois, ils se sentaient plus en sécurité avec leur trousse d'épinéphrine auto-injectable et étaient confiants de manger dans des restaurants qu'ils connaissaient.
 
Les auteurs ont conclu: La qualité de vie des enfants allergiques à l'arachide est plus affectée que celle des enfants présentant un diabète insulino-dépendant. Leur anxiété peut être considérée utile dans certaines situations, se traduisant par un meilleur compréhension des conseils au sujet de l'éviction de l'allergène et des traitements d'urgence.. 197

 

-Au congrès annuel de l'AAAA&I Meeting tenu à San Francisco du 19 au 23 mars, 2004, Stone et coll. ont présenté un poster entitulé Parental coping with childhood food allergies. (Impact sur les parents des allerlgie alimentaires de leurs enfants) Les allergies alimentaires touchent jusqu'à 8% des enfants. L'allergie alimentaire chez les enfants peut créer de l'anxiété chez les parents et modifier le quotidien de la famille. Une meilleure compréhension de l'étendue de ce problème est important dans l'amélioration des méthodes d'éducation et support de ces familles. Des questionnaires ont été envoyés aux parents d'enfants suivis dans un cabinet privé d'allergie ou à un groupe de support d'allergie alimentaire. En plus des données demographiques, les questionnaires contenaient 20 questions reliées à l'effet de ces allergies alimentaires sur les parents. Trois questions additionnelles portaient sur la question de conférences sur l'allergie alimentaire et l'intétêt des parents à assister à de telles conférences. Voici leurs résultats:
  • 290 questionnaires ont été complétés. L'âge moyen des enfants était 5.8 ans (0.25 à 18 ans); 70% garçons, 30% filles.
  • 94% des parents ont rapporté qu'ils pensaient aux allergies de leur enfant quotidiennement., malgré aucun effet sur leur sommeil ou fonctionnement normal de la famille.
  • La majorité des parents craignaient l'allergie de leurs enfants plus que leur sécurité voyageant en auto.
  • La plupart des parents cherchaient activement à se renseigner sur les allergies alimentaires, incluant la lecture de livres et l'assistance à des conférences sur l'allergie alimentaire.
  • La majorité avaient l'appui de leur époux(se) et de la parenté.
  • La plupart des parents ne croyaient pas que le développement psychologique ou social de leur enfant était modifié par leur allergie alimentaire.
Conclusions: Même si la majorité des parents de cette enquête songent souvent à l'allergie alimentaire de leurs enfants, la plupart s'intéressent activement à l'allergie alimentaire et semblent réassurés par l'information obtenue. La disponibilité de matériel éducationnel et de groupes de support est un aspect important dans l'amélioration du traitement des enfants avec allergies alimentaires. 212 (affiché le 16 fév. 2004)
 

 

-Antonia C. Lyons, S et Emer Fordy, de Massey University, New Zealand et Aston University, UK, ont publié dams le numéro de juillet 2004 de Journal of Health Psychology Food Allergy in Young Adults: Perceptions and Psychological Effects (L'allergie alimentaire chez les jeunes adultes: perceptions et effets psychologiques.)

Selon le résumé: cette étude examine les différences dans la reconnaissance et les perceptions de l'allergie alimentaire et l'anxiété chez les jeunes gens avec ou sans allergie alimentaire. Les participants ont complété un questionnaire qui leur demandait leur perception et connaissance sur les allergies, les effets sur la santé et l'anxiété. Des 162 participants, 24 ont rapporté qu'ils étaient allergiques au moins à un aliment; ces jeunes perçoivaient que leur allergie avait un impact sur leur vie beaucoup plus léger que celui perçu par d'autres. Le degré de leur allergie était relié à leur perception de leur compétence en ce qui a trait à la santé comme cause d'anxiété. Les personnes ayant une allerige alimentaire et une compétence élevée de la santé ont rapporté des niveaux d'anxiété les plus élevés. Très peu des participants connaissaient ce que 'l'anaphylaxie' était....238 (affiché le 20 nov. 2004)

 

-Au congrès annual de l'AAAA&I tenu à San Antonio, Texas 18-22 mars, 2005, Verreault, Kagan, Hourihane et coll. ont présenté Quality of life of Children with peanut allergy. (Qualité de vie chez les enfants allergiques à l'arachide) Utilisant le QoL1(Quality of Life) 'Peanut Allergy Questionnaire' developpé par Hourihane (Pediatric Allergy and Immunology 2003;14:378-382) pour les enfants agés de 4 à 6 ans, les parents ont répondu au questionnaire, pour les enfants de > 7 ans, les enfants eux-même. Les enfants étaient considérés allergiques s'ils ont déjà eu une réaction à l'arachide ou si leur taux d'IgE était > 14kU/L. Des 129 participants, 42 étaient agés entre 4 et 6 ans; 21 n'avaient jamais consommé d'arachides, 27 avaient eu une réaction légère, 55 modérée et 26 sévère. La moyenne d'âge était 8.5 ans . Pour tous les participants, le QoL1 moyen était 58.2 (marge 25-100; 100= le pire résultat). Deux valeurs visuelles (QoL2 et QoL3) ont aussi été utilisées (marge 0-100; 100 = le pire résultat): et étaient 32.9 et 23.5 respectivement.
Conclusions: Les enfants allergiques à l'arachide ont une qualité de vie réduite. Les meilleurs indices de la qualité de vie n'incluent pas de caractéristiques de réactions antérieures ou de facteurs démographiques.. (affiché le 24 avril, 2005)
 

 

 
 

Durée de l'allergie à l'arachide- est-ce pour la vie?

Malgré ce qui était publié à date, l'allergie à l'arachide ne serait pas pour la vie, selon des publications et reportages depuis 1998:

1) Pour déterminer s'il y a des différences entre les enfants qui demeurent légèrement ou modérément allergiques à l'arachide (15 sujets) et les enfants avec des histoires semblables mais avec un "challenge" (test de provocation) négatif (aussi 15 sujets), Hourihane et coll. ont trouvé que sur les 15 qui avaient perdu leur allergie à l'arachide, 13 ont eu des tests cutanés, et huit avaient un test négatif, les 5 autres montraient encore un test cutané positif mais aucun de plus de 5mm, et des taux dpanticorp IgE spécifique comparables aux enfants qui avaient toujours leur allergie cliniquement. Les enfants qui demeuraient allergiques avaient aussi plus d'allergie à d'autres aliments que l'autre groupe. Les auteurs concluent que les cliniciens formés adéquatement doivent être prêts à procéder à des "challenges" chez des enfants d'âge pré-scolaire avec des arachides, puisque certains vont les tolérer malgré une histoire de réactions à l'arachide et un test cutané positif 12. Texte complet de l'article

Réaction électronique à cet article:

  • Confused parent (Un parent confus)
  • Challenges for children with severe peanut allergic responses (Tests de provocation chez des enfants avec des réactions sévère aux arachides)
  • Author's reply (Réponse de l'auteur)
  • Too many questions (Trop de questions)
  • How do you know for sure? (Comment peut-on être sur?)
  • Negative response to nut challenge does not mean nuts are safe to eat (Réactions négatives aux tests de provocation avec les noix ne signifient pas qu'on puisse les consommer sans danger.)

    Commentaires:

  • Les docteur Rhoda Kagan, et Anne Des Roches: Le diagnostic réel d'allergie aux arachides chez les quinze enfants qui auraient perdu leur allergie est mis en doute. Il était basé que sur l'histoire des médecins référants. Les enfants n'ont pas été évalués dans des cliniques centrales qu'à l'âge d'environ 3 ans. On se demande et on s'inquiète que la publicité de cette étude puisse se traduire par un certain degré d'optimisme non réaliste, en attendant une étude semblable qui va confirmer ou non ces données. (oct. 1998)
  • Dans un lettre à l'éditeur du BMJ le 7 nov. 1998, T. David, professeur de Child Health, à Manchester, en Angleterre, intitulée "Patients have not been proved to grow out of peanut allergy," met en doute les histoires d'allergie des patients dans l'étude de Hourihane - étaient-ils réellement allergiques aux arachides? Il fait une référence entr'autres à l'article de Bock de 1987 "Prospective appraisal of complaints of adverse reactions to foods in children during the first three years of life." (Evaluation en perspective d'histoires de réactions adverses aux aliments chez les enfants dans les premières trois années de vie) alors que ces réactions adverses rapportées ne pouvaient pas être confirmées par des épreuves de provocation (challenge) que dans 28% des cas chez 133 enfants 29. Dans la réponse de l'auteur, se référant à "la question non résolue," il déclare que "nos résultats suggèrent avec une certaine prudence, que certains enfants perdent leur allergie à l'arachide, et nous acceptons le fait qu'une preuve absolue de résolution soit absente." 30  
 

2) Dans la revue l'Actualité (Vol: 23 No: 10 15 juin 1998 62): Section: Santé et Médecine: a paru le commentaire suivant:

Une allergie réversible?
"Votre enfant de deux ans est allergique aux arachides? Ne désespérez pas: il a 40% de chances de ne plus l'être à quatre ans. Des chercheurs anglais ont suivi 14 210 enfants, de la naissance jusqu'à quatre ans. Un bambin sur 200 a développé une allergie aux arachides vers 20 mois. Pourtant, à quatre ans, deux sur cinq avaient guéri spontanément." 25.
 
Une recherche de Medline n'a donné aucune confirmation de cette publication, mais l'étude a été présentée au congrès annuel de l'American Academy of Allergy, Asthma & Immunology (AAAA&I) à Washington,DC, tenu en mars, 1998, par Golding, Fox et Lack, nommée ALSPAC (Avon Longitudinal Study of Pregnancy and Childhood birth cohort study) comportant des informations sur 14 210 enfants nés durant 21 mois. L'allergie à l'arachide a été identifiée par questionnaire, tests d'allergies cutanés et RAST, et confirmée par DBPFC (double-blind placebo-controlled food challenges, ou tests de provocation aveugle avec groupe contrôle):
  • la prévalence cumulative d'allergie à l'arachide à 24 mois était 0.21% et à 48 mois+/- 0.31%
  • la moyenne d'âge de la réaction initiale était 20.5 mois
  • tous les nourissons ont manifesté leur allergie au premier contact avec l'arachide
  • 75% des réactions suite à ingestion, 25% suite à contact cutané
  • le beurre d'arachide responsable de 40% des réactions, l'arachide elle-même dans 41% des réactions, et aliments contenant des arachides dans 19%
  • 11% des enfants avaient des frères/soeurs allergiques à l'arachide
  • l'allergie à d'autres aliments rapportée chez 50% et 38% étaient aussi allergiques aux oeufs
  • lors des 'challenges':
    • symptômes de rhinite 62%
    • urticaire 54%
    • vomissements 31%
    • wheezing 15%
    • stridor 7%
  • 2 patients ont nécessité de l'épinéphrine IM
  • un patient a eu une réaction tardive
  • 41% (9/22) des enfants ayant subi un 'challenge' ont été démontrés comme avoir perdu leur allergie à l'arachide.
  • Les enfants qui ont perdu leur allergie ont manifesté leur réaction à un âge plus jeune que ceux chez qui l'allergie persistait.
  • les enfants chez qui l'allergie à l'arachide persistait étaient plus atopiques, leur test à l'arachide était plus marqué, et on a noté: une incidence plus élevée d'eczéma (100% vs 44%), d'asthme (85% vs 11%) et d'autres allergies alimentaires (70% vs 33%)
Conclusions:
L'allergie à l'arachide est un problème significatif vers l'âge de 2 ans et que vers l'âge de 5 ans, près de la moitié de ces enfants vont perdre leur allergie. (affiché le 13 mars, 1999)

 Auparavant, Bock et Atkins en 1989 avaient publié leur évaluation de 32 patients qui avaient un test de provocation DBPCFC (ou double-blind, placebo-controlled food challenge) positif ainsi qu'un test cutané positif. Lorsque les DBPCFC ont été répétés 2 ans et 14 ans après le premier 'challenge,' ces tests de provocation ont démontré que tous ces patients avaient gardé leur sensibilité, confirmant le fait que l'allergie aux arachides peut persister longtemps 17

Aussi selon d'autres auteurs, l'allergie aux arachides et aux noix est potentiellement fatale. . elle disparait que rarement. . . 13, 56

 

3) Au récent Congrès Annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à Chicago, du 11 au 17 nov. 1999, dans la présentation intitulée New Findings in Food Allergy Research, le docteur Sami Bahna rapporta sur:

"Outgrowing" Peanut Allergy (la perte d'allergie à l'arachide)
Des études récentes démontrent que l'allergie à l'arachide, qui touche 1% de la population aux Etats-Unies, peut disparaître vers l'adolescence. 12. Vraiment, les données présentées par J.M. Spergel, MD, PhD, suggèrent que l'allergie à l'arachide peut disparaître le plus souvent chez les patients ayant des réactions légères au test d'allergie et des manifestations cutanées seulement. Le groupe de Spergel ont soumis 38 patients avec histoire clinique de réactions précédant l'évaluation et un test cutané positif, à un challenge (provocation orale). Vingt et un patients ont eu un challenge positif (CP) et 18 avaient un challenge négatif (CN) malgré un test cutané positif. Un patient est devenu tolérant suite au challenge et un autre patient a vu sa réaction positive devenir négative.
Le groupe CP et CN avaient des profils cliniques équivalents malgré qu'aucun des patients avec histoire d'anaphylaxie est devenu tolérant avec un suivi de 2 à 6 ans. La différence la plus significative est survenue, toutefois, avec les tests cutanés -- le groupe CP avait des réactions plus marquées. Cette étude confirme les conclusions de certaines études qui démontrent que l'allergie à l'arachide peut disparaître avec le temps. Les facteurs favorables incluent le début de l'allergie durant l'enfance, le degré léger de sensibilité, et des manifestations autres qu'anaphylactiques. (affiché le 18 nov. 1999)
 
Cette étude est publiée dans le numéro de déc. 2000 de Annals of Allergy, Asthma and Immunology 109 (affiché le 21 janv. 2001)
 

4) "L'histoire naturelle de l'allergie alimentaire documente que l'allergie au lait de vache, aux oeufs et au soya disparait spontanément, tandis que l'allergie à l'arachide, aux noix et aux poissons persiste d'habitude à l'âge adulte, malgré qu'il y a des exceptions. L'éviction de l'allergène alimentaire suite à la sensibilisation et manifestations des symptômes tendent à augmenter la tolérance; toutefois, les mécanismes immunologiques responsables de la tolérance à un groupe d'aliments et non à un autre groupe demeurent peu connus.90 (affiché le 23 janv. 2000) 

 

5) Au congrès annuel de l'AAAA &I qui a eu lieu à San Diego, du 3 au 8 mars, 2000, le groupe de Bock SA rapporta que "les études antérieures ont démontré que l'allergie à l'arachide disparaît spontanément que rarement, mais des observations récentes suggèrent que les jeunes enfants ayant eu des symptômes légers puissent perdre leur sensibilité." Les objectifs de leur étude étaient d'observer la fréquence et la nature des réactions adverses suite à contact accidentel avec les arachides chez le jeune enfant avec hypersensibilité clinique à l'arachide, et de determiner l'importance du taux d'anticorps IgE spécifique à l'arachide dans le suivi de ces enfants.

Ils ont étudié 82 enfants identifiés comme hypersensibles à l'arachide avant l'âge de 4 ans. Tous avaient un test cutané positif. Ils ont été suivi pour une moyenne de 5.6 années (marge 1.2 à 22.1 années), contactés annuellement pour tenir compte des réactions adverses suite à contact accidentel avec les arachides. Des taux d'anticorps IgE spécifique ont été obtenus chez 48 des 82 sujets.

En résumé, la majorité des jeunes enfants ayant une hypersensibilité clinique aux arachides vont présenter des réactions adverses suite à contact avec arachides dans les 3 années suivant leur évaluation initiale. De plus, il semble que les jeunes enfants qui n'ont présenté que des symptômes cutanés ont un risque d'avoir des symptômes respiratoires et/ou gastrointestinaux lors de contact subséquent accidentel. Les enfants qui n'ont eu que des symptômes cutanés comme réaction aux arachides ont un taux d'IgE spécifique à l'arachide inférieur à ceux qui ont eu des symptômes respiratoires et/ou gastrointestinaux. (affiché le 8 mars, 2000)

 

6) Au congrès annuel de l'AAAA&I à San Diego, du 3 au 8 mars, 2000, une groupe conjoint de John Hopkins (Skolnik et associés) et Hugh Sampson de Mount Sinai aussi rapporta une étude dont le but était de déterminer le nombre d'enfants diagnostiqués allergiques à l'arachide qui éventuellement pouvaient tolérer les arachides. L'IgE spécifique à l'arachides (AS-IgE) a été analysé et les sujets avec un taux < 20 kU/L et pas d'histoire de réaction dans la dernière année ont été demandés de participer à une provocation orale à double insu, aveugle, avec groupe groupe contrôle (double-blind placebo-controlled peanut challenge ou DBPCPC) (à moins que la réaction précédente fut sévère, le cas échéant, l'AS-IgE ne pouvait pas être plus que 10kU/L.) Certains patients ont subi un 'challenge' ouvert.
A date, 103 patients , âgés entre 4 et 17.5 ans (moyenne 6.5) ont participé à cette étude. Ces patients ont été diagnostiqués allergiques à l'arachide de l'âge de 2 mois à 10 ans (moyenne 1.5 ans). Quarante-quatre patients (43%) ont été identifiés comme définitivement allergiques à l'arachide puisque leur AS-IgE était > 20kU/L. Vingt-et-un patients avec un AS-IgE < 20 kU/L ont refusé le challenge. Les 38 patients restants ont participé au challenge soit ouvert ou DBPCPC. Les tests d'allergie ont été répété à l'arachide avant le challenge chez 13/38 patients et quatre avaient un test négatif. L'AS-IgE moyen des patients ayant subi un challenge était 0.75kU/L (marge < 0.35 [indétectable] à 20.4 kU/L. Au total, 26 patients ont eu un challenge négatif et sont considérés comme ayant perdu leur allergie à l'arachide (âgés entre 4 et 11.5 ans ; moyenne 6), l'AS-IgE < 0.35 à 20.4 kU/L (moyenne 0.54). Les 12 autres ont eu un challenge positif (âgés entre 4 et 9.5 ans, moyenne 5), l'AS-IgE < 0.35 à 11.6 kU/L (moyenne 1.24kU/L). 71% des patients avec un AS-IgE < 2 kU/L ont eu un challenge négatif. De ceux qui ont subi un challenge, le taux d'AS-IgE de ceux qui ont passé versus ceux qui n'ont pas passé n'était pas différent lors du diagnostic ou du challenge. L'intensité des réactions initiales étaient aussi semblables, avec les deux groupes incluant les patients avec anaphylaxie modérée à sévère.

Conclusion : Cette étude démontre que l'allergie à l'arachide n'est pas nécessairement pour la vie. Les patients avec un taux d'AS-IgE très bas devraient subir un challenge dans un établissement médical approprié pour déterminer s'il peuvent maintenant tolérer des arachides. (affiché le 9 mars, 2000)

Cette étude a été poursuivie depuis par les auteurs (Skolnik, Conover-Walker, Barnes Koerner, Sampson, Burks, and Wood) et publiée dans le J Allergy Clin Immunol de fév. 2001.106

  • Un total de 223 patients ont été évalués, et de ces patients:
  • 85 ont participé à un challenge oral avec arachide
  • Quarante-huit (21.5%) ont eu un challenge négatif, et sont considérés comme ayant perdu leur allergie à l'arachide (âges: 4 à 17.5 ans, moyenne 6 ans)
  • Trente-sept avaient un challenge positif (âges: de 4 à 13 ans, moyenne: 6.5 ans) Les deux goupes avaient un IgE inférieur à 20 kU/L
  • 41 patients avec un niveau d'IgE de moins de 20 kU/L ont refusé le challenge
  • 97 n'étaient pas éligibles à cause de niveau d'IgE de plus de 20 kU/L ou à cause de réaction allergique récente
  • 67% des patients avec des taux d'IgE de moins que 2 kU/L and 61% avec des taux de moins que 5 kU/L ont eu un challenge négatif.
 
Conclusion:

Cette étude démontre que l'allergie à l'arachide peut disparaître dans environ 21.5 % des cas. Les patients avec un taux d'IgE bas devraient être offert un challenge oral avec arachide dans un établissement médical pour apprécier s'ils sont encore allergiques à l'aliment.112 (affiché le 14 fév. 2001)

 

7) Rommy Koetzler, M.D. et Alexander C. Ferguson, M.D. ont publié leur expérience intitulée Outcome of Peanut Allergy in Infancy: An Oral Challenge Study in School Age Children, dans le Canadian J Allergy Clin Immunol, de juillet 2000, Vol. 5 No.6. Quinze enfants avec une histoire de réaction à l'arachide durant l'enfance, avec tests cutanés positifs, ont eu des épreuves de provocation avec du beurre d'arachides émulsifié, en doses croissantes allant de 10 µg jusqu'à 5 grammes (dose maximale), la dose étant augmentée jusqu'à apparition de symptômes ou de signes objectifs d'allergie à l'aliment.

Résutats:: 8 enfants ont eu une légère réaction, 3 modérée, et aucun n'a eu de réaction sévère. La réactivité n'était pas reliée à l'âge du premier contact avec l'arachide ou à l'âge courant. Les tests cutanés étaient moins marqués chez les enfants ayant eu un challenge négatif, et l'IgE spécifique à l'arachide était d'un taux plus bas. Les symptômes ont été provoqués par des doses de 10µg ou plus (douleur abdominale, picottement de la langue, prurit pharyngé, nausée, prurit labial) tandis que les signes objectifs (vomissement, urticaire, prurit, oedème facial, et toux) ont nécessité des doses de 100 mg ou plus de beurre d'arachides. Un enfant n'a pas eu de réaction, trois ont eu des symptômes mais aucun signe objectif suite à une dose de 5 grammes. Si l'on tient compte des signes objectifs comme preuve d'allergie à l'arachide qui persiste, 4/15 (27%) des enfants semblent être devenus tolérants de l'arachide.

Les auteurs concluent que "malgré que l'allergie à l'arachide tend à persister, l'intensité des réactions diminue - plus que des traces d'arachides vont être nécessaires pour causer une réaction significative et une bonne proportion des enfants vont être tolérants." (affiché le 27 juillet, 2000)

 

8) Au congrès annuel de la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique qui a eu lieu du 8 au 12 sept.2000, à Toronto, Kerr PE et Kagan RS, du Dept d'Allergie et d'Immunologie du Montreal Children's Hospital, ont présenté dans le context d'affichages, Resolution of Peanut Allergy: A Case Report, dont le résumé a été publié dans le Canadian Journal of Allergy and Clinical Immunology, Vol 5, No 7, Sept 2000.

Ils rapportent le cas d'un garçon de 9 ans qui a été diagnostiqué allergique à l'arachide à 18 mois suite à avoir manifesté de l'angioedème du visage, des paupières et des lèvres, 15 minutes après l'ingestion de beurre d'arachides; le test cutané était postif (15/19 (papule/erythème). Depuis le diagnostic, il a évité les noix et les arachides complètement. Récemment, il aurait consommé une sauce qui contenait des traces d'arachides et n'a pas présenté de réaction allergique. Ses parents ont demandé qu'il soit ré-évalué.... Son test cutané à l'arachide était 9/18... A la demande des parents, il a subi une provocation orale ('challenge'). Il a toléré des quantités progressives de flocons d'arachides et éventuellement une portion de beurre d'arachides dans des biscuits sans symptômes. Depuis, il a reprit à manger des arachides et n'a pas manifesté de réactions adverses quelconques. Ce cas démontre qu'un diagnostic d'allergie à l'arachide documentée puisse disparaître avec le temps. Des études additionnelles sont nécessaires pour identifier les déterminants "pour la vie" versus "disparition" d'allergie à l'arachide pour ainsi guider le médecin dans le choix de patients qui peuvent être ré-évalués, incluant par une provocation orale, sans danger. (affiché le 12 sept. 2000.)

Cette étude a été publiée dans les Annales du Collège Royal des Médecins et Chirugiens du Canada de Fév. 2002

 

9) Dans le J Allergy Clin Immunol d'oct. 200, le docteur John M. Kelso rapporte la disparition de l'allergie à l'arachide chez un enfant de 3 ans, diagnostiquée à 8 mois allergique à l'arachide ayant manifesté de l'urticaire généralisée sans autres symptômes. Le test cutané était fortement positif. Elle a été ré-évaluée à 3 ans n'ayant pas eu de réaction suite à avoir consommé un aliment fait avec la farine d'arachide. Les tests d'allergie faits avec l'extrait commercial ainsi qu'avec l'aliment frais étaient négatifs. Un "challenge" a été fait avec du beurre d'arachide auquel elle n'a pas réagit. L'auteur conclut que malgré des publications qui suggéraient que l'allergie à l'arachide demeure pour la vie, voici un exemple démontrant que cette allergie peut disparaître dans certains cas. Il a recommandé aux parents d'introduire tout aliment contenant des arachides, mais d'être quand même prêts à traiter une réaction. (voir plus bas, "l'aggravation de l'allergie après éviction de l'aliment.") "...il serait intéressant de voir si son allergie à l'arachide va revenir...Etant donné le fardeau énorme que cette allergie comporte... il serait raisonnable de répéter des tests d'allergie à l'arachide chez des enfants avec une histoire documentée d'allergie à l'arachide, surtout si l'ingestion accidentelle ne cause pas de réaction."98 (affiché le 29 oct. 2000)

 

10) Dans Pediatrics, de déc. 2000, Bock et coll. ont suivi 83 enfants avec allergie connue à l'arachide, diagnositiquée avant l'âge de 4 ans, annuellement pendant 5 années consécutives, pour documenter leurs ingestions accidentelles d'arachide. Le taux d'IgE spécifique à l'arachide a été obtenu chez 51 de ces 83 enfants.

Résultats: 58% ou 31/53 ont manifesté des réactions allergiques suite à ingestion accidentelle. Ne tenant pas compte de l'intensité de la réaction initiale de ces enfants, 52% ou 31/60 ont eu des réactions considérées potentiellement dangereuses à leur vie ('potentially life-threatening symptoms'). Les enfants qui ont réagit qu'avec des symptômes cutanés (11 sur 51 ou 22%) avaient un taux sanguin d'IgE inférieur comparé à ceux qui ont réagit avec des symptômes respiratoires / gastro-intestinaux (40 sur 51 ou 78%). Quatre enfants ont eu un "challenge" négatif durant ce suivi.105 (affiché le 21 déc. 2000)

11) Au congès annuel de la Société Candadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique (SCAIC), qui a eu lieu en octobre 2001 à Banff, le docteur Rhoda Kagan, de la section d'Allergie et Immunologie de l'Hôpital pour Enfants de Montréal, a présenté une conférence intitulée, The Natural History of Food Allergy. Voici les points saillants:

  • 8% des enfants ont des allergies alimentaires tandis que les adultes moins de 2% ce qui signifie que l'on perd l'allergie alimentaire en vieillissant... cette tolérance varie d'un aliment à un autre et le mécanisme impliqué demeure inconnue.
  • On a toujours cru que l'allergie à certains aliments (l'arachide, les noix, poissons et fruits de mer, entre autres) demeurait pour la vie, mais récemment des études ont démontré que cela n'est pas nécessairment vrai. Elle cite l'étude de Hourihane parut en 1998 et les études subséquentes (voir ci-haut)...
  • "cette reconnaissance en évolution le l'histoire naturelle de l'allergie à l'arachide offre une lueur d'espoir aux familles et individus ayant une allergie à l'arachide. A cause du fardeau du risque d'anaphylaxie chez ces familles et individus, et les consequences psychologiques, la possiblité que l'allergie à l'arachide puisse disparaître est très encourageante." (extrait du Anaphylaxis Canada Newsletter, Hiver 2001) (affiché le 7 déc. 2001) 

12) Spergel et Fiedler dans Current Opinion in Pediatrics de déc. 2001 ont publié 'Natural history of peanut allergy' article dans lequel ils notent..."des études dans la dernière année ont démontré qu'un sous-groupe d'allergiques à l'arachide puisse devenir tolérant à l'arachide. Les patients ayant eu des réactions plus légères comme première réaction ont une meilleure chance à développer une tolérance que ceux qui ont présenté une réaction anaphylactique....l'histoire naturelle de l'allergie à l'arachide est en évolution." 139 (affiché le 31 déc. 2001)  

Voir aussi: Prognosis of Severe Food Allergies
Discussion on outgrowing peanut sensitivity by Dr. Barry Zimmerman. Version française: Au sujet de la perte de sensibilité à l'arachide (affichée le 11 nov. 2002)

13) "L'allergie à l'arachide peut disparaître dans près de 15% d'enfants choisis suivis dans une clinique d'allergie dirigée par des pédiatres dans un hôpital géréral....Le challenge demeure le moyen approprié pour enlever le fardeau relié au diagnostic d'allergie à l'arachide et permet de cesser l'éviction de l'aliment." selon Rangaraj et coll. dans leur publication dans Pediatr Allergy Immunol. d'oct. 2004 232 (affiché le 18 oct., 2004)

14) "Resolution of peanut allergy following bone marrow transplantation for primary immunodeficiency" (Perte de l'allergie à l'arachide suite à une greffe de la möelle osseuse pour une immunodéficience primaire) est le titre d'un article par Hourihane, JO et coll. dans Allergy d'avril 2005. Ils rapportent le cas "d'un garçon ayant une allergie à l'arachide qui a nécessité une greffe de la möelle osseuse (GMO) pour une immunodéficience combinée. Un challenge oral 2 ans plus tard a montré qu'il avait perdu son allergie à l'arachide. Les conditions allergiques constituent une forme d'anomalie immune et quoique nous ne conseillons pas une GMO comme traitement d'une allergie à l'arachide, nous croyons que ce cas souligne un élément des mécanismes de base dans l'allergie alimentaire." 244 (affiché le 9 mai, 2005)

Early clinical predictors of remission of peanut allergy in children (Signes précoces de rémission de l'allergie à l'arachide chez les enfants) . Ho MH et coll. ont évalué des enfants de moins de 2 ans avec histoire d'allergie à l'arachide par des tests cutanés et taux d'IgE spécifique, et suivis à intervale de 1-2 ans jusqu'à l'âge de 8 ans.

RÉSULTATS: Les tests d'allergie avec un diam. de plus de 6 mm et un IgE spécifique de plus de 3 kUA/L avant l'âge de 2 ans étaient des signes de prévisibilité de la persistance de l'allergie. Vingt-et-un pourcent des jeunes enfants avec allergie à l'arachide sont devenus tolérants cliniquement à l'âge de 5 ans.

CONCLUSIONS: Un taux bas d'IgE spécifique et un niveau de sensibilisation décroissante (test d'allergie moins marqué) sont des signes de rémission de l'allergie à l'arachide à l'âge de 3 ans. 283 (affiché le 17 fév. 2008)

 

Récidive de l'allergie à l'arachide (suite à un challenge négatif!)

-Dans la section "correspondance" du New England Journal of Medicine du 7 nov, 2002 par Sicherer SH et coll. intitulée 'Recurrent peanut allergy' (La réapparition de l'allergie à l'arachide) Les auteurs offrent un protocole de recherche approuvé par l'établissement pour provocation orale ou challenge à double insu, avec groupe contrôle, chez les enfants de plus de 3.5 ans avec une histoire d'allergie à l'arachide qui actuellement ont un profil clinique compatible avec une résolution de leur allergie à l'arachide, tel que défini par l'absence de réactions récentes et une concentration d'IgE spécifique à l'arachide de moins que 10kU par litre..112

Ils décrivent 3 patients qui ont toléré des arachides durant un tel challenge... qui sont re-devenus allergiques à l'arachide. Dans l'année suivant leur challenge, les garçons consommaient des arachides sporadiquement et en petites quantités. La réapparition de l'allergie à l'arachide a été documentée chez un patient par un challenge qui a été refait et qui a causé une réaction généralisée, chez le deuxième patient par des réactions légères, chez qui la concentration d'IgE spécifique (15kU par litre) était très prévisible de réactions cliniques (> 95%), et chez le troisième patient par une réaction sévère et la réapparition de sensibilisation.
Les auteurs peuvent seulement se questionner sur la raison pourquoi ces enfants sont re-devenus sensibles. Malgré ne réagissant plus à l'arachide, ils consommaient seulement des petites quantités d'arachides - un régime considéré typiquement sensibilisant. Ce régime va à l'encontre de régimes typiques considérés comme favorisant la tolérance (qui comportent l'administration continuelle de petites doses ou l'administration intermittente de doses considérables.) Ces trois patients avaient été évalués suite à l'admission de 44 enfants dans l'étude en marche des auteurs sur la résolution de l'allergie à l'arachide. A ce moment-là, 26 enfants n'avaient pas réagi au challenge, et le suivi (durée moyenne, 15 mois) de 21 patients avait révélé que seulement 10 consommaient régulièrement des arachides. Cette observation est inquiétante si l'hypothèse mentionnée plus haut est juste.
Les ramifications cliniques des observations des auteurs sont profondes et probablement s'appliquent à d'autres aliments, pas seulement aux arachides. La réapparition de l'allergie à l'arachide est possible même si elle a été démontrée comme disparue. Il semble prudent de conseiller à ces patients de continuer à avoir accès à des médicaments d'urgence, comme l'épinéphrine auto-injectable, jusqu'au moment où ils puissent tolérer les arachides de façon régulière en quantités normales pour au moins un à deux ans. 164 (affiché le 15 nov. 2002)
 
-L'item suivant a paru dans The Medical Post du 8 avril, 2003: 'Tell kids who outgrow peanut allergy to eat more peanuts. Continued exposure may keep them from becoming allergic again'. (Dites aux enfants qui ne sont plus allergiques à l'arachide de consommer plus d'arachides.) Un contact continu peut les empêcher de re-devenir allergique à l'arachide)"Des études récentes ont démontré que près de 20% des enfants peuvent se débarasser de leur allergie à l'arachide. Toutefois, il semble que certains enfants re-deviennent allergiques à l'aliment. Pour empêcher cela, le docteur Jeffrey Factor croit que les enfants qui perdent leur allergie devraient manger plus d'arachides." (affiché le 4 juillet, 2003)
 
-Monthly Ingestion Appears To Boost Peanut Tolerance In Children Who Outgrow Peanut Allergy. La consommation mensuelle d'arachides semble stimuler la tolérance chez les enfants qui ne sont plus allergiques à l'arachide selon les chercheurs du Johns Hopkins Children's Center: les enfants qui se sont débarassé de leur allergie à l'arachide ont une petite chance de récidive, mais le risque est moins élevé chez les enfants qui consomment fréquemment des arachides ou préparations d'arachides. ( J Allergy Clin Immunol Nov 2004, Peanut allergy: Recurrence and its management-David M. Fleischer, MD, Mary Kay Conover-Walker, Lynn Christie, MS, RD, LD, A. Wesley Burks, MD, Robert A. Wood, MD. 237 (affiché le 10 nov. 2004)
 
 

The natural progression of peanut allergy: Resolution and the possibility of recurrence (La progression naturelle de l'allergie à l'arachide: rémission et possibilité de récidive.) de Fleischer et coll.publié dans le J Allergy Clin Immunol de juillet 2003. Ils poursuivent sur les conclusions de Skolnik et al (voir résumé ci-haut) 106, en rapportant la perte de réactivité à des taux différents d'anticorps spécifique à l'arachide.

-Les patients avec un taux sérique d'IgE spécifique à l'arachide de 5 kU/l ou moins ont été offerts un challenge. Ceux qui ont réussi le challenge ont été suivis avec questionnaire pour évaluer la ré-introduction d'arachides dans leur diète et s'il y eu récidive de réactions.
-Cinquante cinq pourcent des enfants avec des taux d'IgE de 5 ou moins, et 63% avec des taux de 2 ou moins ont réussi leur challenge (comparé à 61% et 67% respectivement dans la première étude.)

-Quatre patients qui avaient un challenge positif lors de la première étude ont eu un challenge négatif cette fois-ci et

-Trois patients ayant eu une réaction anaphylactique initialement et 2 enfants avec un taux d'IgE > 70 ont aussi réussi leur challenge.

-Suivi de ces patients qui ont réussi leur challenge a montré que la majorité ont ré-introduit les arachides dans leur diète mais ils ont continué à lire l'étiquetage des préparations, consommaient les arachides de façon sporadique, et continuaient d'avoir dédain d'arachides.

-Deux enfants ont fait des réactions soupçonnées comme allergiques suite à leur challenge négatif.
 

Conclusions: les enfants avec histoire d'allergie à l'arachide et un taux d'IgE de 5 ou moins ont au moins 50% de chance d'avoir perdu leur allergie à l'arachide. La récidive d'allergie à l'arachide peut survenir mais semble peu probable.178 (affiché le 11 juillet, 2003)

 
 
-Au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Francisco du 19-23 mars, 2004, Kerr PE and Ham Pong A ont un poster Peanut resensitiztion after negative skin tests and negative oral challenge. (Re-sensibilisation à l`'arachide après test cutané et challenge négatifs). Ils rapportent sur 4 patients, dont trois n'avaient jamais consommé d'arachides mais qui avaient un test cutané positif entre l'âge de 13 mois et 3 ans. Le 4e patient avait présenté de l'urticaire suite à l'ingestion d'arachide à 13 mois. Tous les enfants sont devenus négatifs aux tests cutanés faits vers l'âge de 4-4.5 ans alors qu'ils ont aussi eu un challenge négatif.. Trois des patients refusaient de manger des arachides suite au challenge mais entre 1 à 6 ans plus tard ont eu des réactions allergiques suite à l'ingestion d'arachides...nausées, vomissements, mal de gorge, oedème de la gorge et wheezing. Le 4e patient a toléré les arachides à deux reprises une semaine après son challenge négatif mais a developpé des crampes abdominales et vomissements à deux autres occasions après ingestion d'arachides.
Discussion: ...Ces cas soulignent le besoin pour les parents et patients de connaître qu'il est possible que l'allergie à l'arachide puisse revenir suite à des tests cutanés et challenge négatifs. Les patients devraient continuer à garder sous la main de l'épinéphrine injectable jusqu'au moment où ils consomment régulièrement des arachides sans réactions..208 (affiché le 15 fév. 2004)
 
-Au même congrès de l'AAAA&I Meeting à San Francisco, Mar 19-23, 2004, Lidman, Watson, Simons et Becker ont un poster intitulé, Reactions to food in children recurs after negative oral challenge (Réactions à des aliments récidivent chez des enfants suite à un challenge négatif).  Pour préciser si les patients sensibles à un aliment demeurent toérants suite à un challenge négatif, ils ont évalué 302 enfants < 16 ans qui avaient eu des provocations orales négatives entre 1996 et 2003. Ils ont pris 107 de ces cas (35%) ayant subi 121 challenges. 14 (12%) < 6 mois depuis leur challenge ont été exclus. Les évaluations ont été complétées chez 59 sujets (47%):
  • 40/59 (68%) consommaient l'aliment régulièrement sans problème.
  • 4/59 (7%) ont réagit subséquemment, tous aux oeufs (4/18; 22%), à l'oeuf cru ou moins bien cuit.
  • 1/4 ont continué à éviter les oeufs, et 3/4 toléraient les oeufs dans différentes préparations cuites.
  • Malgré aucune réaction, 2/26 qui étaient allergiques à l'arachide ont continué `à éviter l'arachide et 10/26 consommaient des arachides moins qu'une fois par semaine.
  • Tous les 15 patients ayant eu des provocations orales négatives avec le lait tolèrent le lait et continuent à en consommer régulièrement.
 
Conclusions: Les sujets ayant eu une provocation orale avec les oeufs étaient plus sujets à réagir de nouvean que les sujets ayant eu un challenge négatif à l'arachide ou au lait. L'allergie à l'arachide demeure inquiétante pour plusieurs patients, malgré avoir eu un challenge négatif. Les allergologues devraient considérer un deuxi`ème challenge chez les patients avec une allergie aux oeufs et à l'arachide.. 209 (affiché le 15 fév. 2004)
 
 -Encore une fois, lors de la session 'poster' au congrès de l'AAAA&I à San Francisco, du 19 au 23 mars, 2004, Fleischer, Conover-Walker and Wood ont présenté Peanut allergy: Recurrence and its management. (L'allergie à l'arachide: récidive et management). Puisque l'allergie à l'arachide peut récidiver, le risque de cette récidive pouvant être relié directement à la consommation restreinte des arachides suite à un challenge négatif, ils ont ré-évalué des enfants qui se sont débarassé de leur allergie à l'arachide depuis 7 ans pour connaître leur état d'allergie à cet aliment. Trente-et -un patients (âgés entre
5 .5 et 21.4 ans) avec un suivi entre 0.8 à 5.7 ans après leur challenge négatif ont été évalués:
  • Un patient avec un taux d'IgE à l'arachide de 1.1 kU/l lors du challenge à l'âge de 4.5 ans et qui consommait des arachides que rarement après avoir perdu son allergie, a eu une réaction anaphylactique à l'arachide 1.8 ans plus tard et a maintenant un taux d'IgE spécifique à > 100.
  • Sept patients avec un IgE de <0.35 à 17.1 consomment des arachides fréquemment et continuent à les tolérer.
  • Six patients avec un IgE de <0.35 à 54 et qui consomment des arachides que rarement ont eu un challenge DBPCFC négatif.
  • Dix-sept patients avec un taux d'IgE de 0.35 à 7.3 consomment des arachides rarement, n'ont pas encore subi un challenge DBPCFC.
 
Conclusions: Les enfants ayant perdu leur allergie à l'arachide peuvent être à risque de récidive. Un suivi avec des CAP-RASTs des enfants ayant perdu leur allergie à l'arachide peut ne pas être utile parce que certains enfants continuent à tolérer les arachides malgré des taux d'IgE élevés. 210 (affiché le 15 fév. 2004)
Les auteurs (avec Christie L. et Burks AW) ont publié leur étude dans J Allergy Clin Immunol de nov. 2004. Leurs résultats: :
  • Soixante-huit patients ont été évalués. Quarante-sept patients ont continué à tolérer les arachides, 34 d'entre eux consommant des arachides au moins une fois par mois et 13 consommaient des arachides de façon sporadique ou en quantité réduite et ont eu un challenge DBPCFC négatif.
  • Le statut de18 patients n'était pas défini puisqu'ils consommaient des arachides rarement ou en quantité réduite et on refusé un challenge DBPCFC.
  • Après avoir exclu 12 patients originalement diagnostiqués comme étant allergiques à l'arachide uniquement suite à un test cutané positif ou un taux d'IgE spécifique élevé, 3 de 15 patients qui consommaient des arachides occasionnellement ou en quantité réduite ont eu des récidives, comparés avec aucune récidive chez les 23 patients qui consommaient des arachides fréquemment ( P = .025). La fréquence des récidives était 7.9 (95% CI, 1.7% à 21.4%).

CONCLUSION: Les enfants qui ont perdu leur allergie à l'arachide sont à risque de récidive, et ce risque est élevé de façon plus significative pour les patients qui continuent d'éviter les arachides après avoir perdu leur allergie. Basé sur ces résultats, nous recommandons maintenant que les patients consomment des arachides fréquemment tout en ayant avec eux de l'épinéphrine jusqu'au jour oû ils sont convaincus qu'ils tolèrent les arachides régulièrement.239 (affiché le 6 déc. 2004)

-Dans Pediatr Allergy Immunol. 2006 Dec;17(8):601-5, Eigenmann et coll. ont une article intitulé Continuing food-avoidance diets after negative food challenges. (Continuation de l'éviction de l'aliment après des challenges [provocations orales] négatifs.) Voici, extrait du résumé: Des challenges négatifs dans le suivi des patients diagnostiqués comme allergiques devraient normalement êtres considérés comme pouvant profiter d'une diète normale. Toutefois, tous ces patients ne ré-introduisent pas l'aliment en question. Des patients ayant subi un challenge négatif ont été demandés de remplir un questionnaire qui incluaient les symptômes lors du diagnostic, la durée de la diète, la crainte d'une réaction accidentelle durant la diète, et comment leur vie a pu être modifiée. Les patients ont aussi été demandés s'ils ont ré-introduit l'aliment suite au challenge, et sinon, pour quelles raisons. Dans 25.4% les répondants (18/71) ont rapporté que l'aliment en question n'a pas éré ré-introduit. Les patients allergiques à l'arachide ont préféré de ré-introduire l'aliment moins fréquemment que ceus ayant une allergie à d'autres aliments. Toutefois, ni l'intensité de la réaction initiale, ni l'anxiété d'avoir une réaction accidentelle ou une éviction prolongée auraient influencé leur décision. Parmis d'autres raisons mentionnées, la crainte de la persistance des allergies, avec prurit répété ou éruption cutanée non spécifique après avoir consommé l'aliment, ont été rapportées chez 12.7% des répondants. Les patients qui ont ré-introduit l'aliment dans leur diète ont vu leur vie sociale améliorée. Un quart des patients avec histoire d'allergie alimentaire continuent à éviter l'aliment malgré avoir eu un challenge négatif. Les auteurs suggèrent une ré-évaluation de la diète chez tous les patients ayant eu un challenge négatif, et un nouveau challenge chez ceux qui continuent à éviter l'aliment en question. chez ceux qui quarter of previously allergic patients continue a food avoidance diet despite a negative challenge. (affiché le 5 jan. 2007)
 
 

 -Aggravation de la réaction suite à éviction prolongée:

-Un élément intéressant de l'allergie alimentaire en général, malgré rare, est "l'aggravation de l'allergie après un évitement de l'aliment27. . .David rapporta 4 enfants présentant de la dermite atopique qui suite à une période d'élimination, la ré-introduction des aliments auxquels ils étaient allergiques s'est manifesté par des réactions anaphylactiques"74 . . Ces commentaires sont faits par les auteurs (Oppenheimer JJ et Bock SA) dans une communication au sujet d'un enfant de 8 ans avec histoire de dermite atopique aggravée par l'ingestion de lait qui a vu son allergie au lait se manifeter par une réaction anaphylactique lors d'un "challenge" 18 mois après avoir supprimé le lait! Cette communication s'intitule "The ice cream parlor challenge could be a killer" publiée dans J Allergy Clin Immunol 1998;102:325-6. 75 (affiché le 8 juillet, 1999)

 

  Lien entre l'asthme et l'allergie à l'arachide

Y-a-t'il un lien entre la présence d'asthme et l'intensité de la réaction causée par allergie à l'arachide? Selon ce qui a été publié sur l'allergie à l'arachide, particulièrement en ce qui a trait aux réactions anaphylactictiques rapportées à l'arachide, l'intensité semble directement proportionnelle au degré d'atopie (d'allergies) que le patient présente, c'est-à-dire, les réactions les plus sévères rapportées sont survenues chez des patients qui avaient d'autres allergies alimentaires, et environnementales, ces dernières responsables, en grande partie, de manifestations respiratoires dont l'asthme.
  • En 1988, Yunginger et associés, du département de pédiatrie, Mayo Medical School, Clinic and Foundation, ont publié une évaluation de 7 cas d'anaphylaxie causée par des aliments, ce qui était rarement rapporté à l'époque. Tous (âgé entre 11 et 43 ans) étaient atopiques, ayant eu des réactions anaphylactiques multiples dans le passé, reliées à l'ingestion des aliments suivants: arachide 4, pacane 1, crabe 1, poisson 1. Les facteurs qui ont contribué à l'intensité de la réaction incluaient entre autres: la prise d'alcool concommittente, la dépendance sur des antihistaminiques uniquement comme médication, et la suppression des surrénales suite à une médication corticoïde (cortisone) chronique pour l'asthme associé. Le taux d'IgE spécifique à l'aliment impliqué était élevé dans 6 cas évalués.62
  • En 1992, Sampson, Mendelson et Rosen, du Johns Hopkins University School of Medicine, à leur tour, ont rapporté sur 6 enfants et adolescents qui sont décédés suite à une réaction anaphylactique reliée à des aliments, et sur 7 autres qui ont survécu suite à des soins intensifs. Des 13 patients (âgés de 2 à 17 ans) 12 étaient des asthmatiques apparemment bien contrôlés. Tous avaient des allergies alimentaires connues, et il s'agissait d'ingestion accidentelle des aliments responsables. Arachides chez 4, noix chez 6, oeufs chez 1, et le lait chez 2 enfants, aliments consommés sous forme de bonbons, biscuits, et pâtisseries.63
  • Hourihane, Kilburn, Dean et Warner, dans leur publication de 1997 sur les "Caractéristiques cliniques de l'allergie aux arachides," 2 sont d'accord avec ce lien entre d'autres allergies, l'asthme et les réactions sévères reliées aux arachides. Selon une communication personnelle, le docteur Hourihane précise que sur 525 patients qui ont subi plus qu'une réaction à l'arachide: 45 patients avec asthme ont eu des réactions légères, comparativement à 47 patients non asthmatiques, tandis que les réactions modérées sont survenues chez 168 patients n'ayant pas d'asthme comparés à 65 qui étaient asthmatiques; mais les réactions sévères sont survenues chez 187 asthmatiques comparés à 78 non asthmatiques!! Le total des asthmatiques ayant subi des réactions vs des non asthmatiques est 335 contre 190.
  • Selon Hourihane, Pumphrey en 1996 aurait démontré une association entre l'atopie incluant l'asthme et les réactions allergiques anaphylactiques dues aux aliments surtout chez les plus jeunes patients.64
  • Sicherer, Burks et Sampson, en 1998, dans Pediatrics, ont démontré que 74% des sujets ayant eu des réactions aux arachides avaient de l'asthme mais n'a pas mentionné le lien entre l'intensité de la réaction et la présence d'asthme. 13
  • Selon Hourihane "il n'y aucun doute que l'asthme est un facteur aggravant les réactions aux arachides, selon les experts dans ce domaine, et une indication d'épinéphrine comme médicament de secours." (affiché le 7 avril, 1999)
    -Voir aussi l'enquête de Suède rapportée dans le chapitre de "l'incidence," (ci-haut), affiché le 13 mai, 1999 68
    -Voir d'autres informations sur l'allergie à l'arachide et l'asthme plus bas dans la section 'prise en charge', 'quand administer l'épinephrine.' (article du Dr. Sampson)
    -Voir aussi l'excellent résumé sur ce sujet par le Dr. Barry Zimmerman: The association between anaphylaxis and asthma (affiché le 6 nov. 2002)
  •   -Dans le J Allergy Clin Immunol de juillet 2003, Graham Roberts, et coll. ont un article intitulé : Food allergy as a risk factor for life-threatening asthma in childhood: A case-controlled study (L'allergie alimentaire comme facteur de risque dans l'asthme sévère chez l'enfant) où ils ont trouvé que l'asthme mal contrôlé et l'allergie alimentaire (surtout à l'arachide) seraient des facteurs de risque significatifs dans l'asthme sévère. 179 (affiché le 11 juillet, 2003) 
  • -  Dans le Pediatr Pulmonol. 2007 Jun;42(6):489-95, Simpson AB, Glutting J, Yousef E. ont publié Food allergy and asthma morbidity in children. Les auteurs ont étudié l'effet indépendant que l'allergie à l'oeuf, au lait de vache, au poisson et à l'arachide aurait sur le nombre d'hospitalisations et du besoin de stéroïdes systémiques chez les enfants présentant de l'asthme. Ils ont trouvé que l'allergie à l'arachide et au lait de vache était associé à une augmentation des hospitalisations et besoin de stéroïdes et pourrait être un critère précoce de morbidité élevée de l'asthme. 277 (affiché le 7 août, 2007)

 

Quelle est l'importance de l'odeur d'arachides, ou tout simplement d'être en présence d'arachides?

-Dans les références ci-haut, il n'y a aucune mention de cet aspect sauf pour des réactions survenant par contact des arachides (beurre d'arachide ou autre préparation contenant arachides) avec la peau 10 , sauf que l'auteur (Hourihane) cite des "rapports d'anecdotes (non appuyés par des "challenges") de sujets ayant réagit fortement à l'odeur d'arachides ou en étant en présence d'un contenant de beurre d'arachides ouvert. 58. 59 La dose de protéine de l'air environnant impliquée dans ces réactions doit être très petite. Le scénario le plus habituel est une réaction survenant suite à contact avec la peau saine 2 (par exemple, touché par quelqu'un qui vient de manipuler des arachides, l'ingestion accidentelle de petites quantités de protéine d'arachide, ou en mangeant du pain beurré avec un couteau qui a servi à préparer un sandwich au beurre d'arachide pour une autre personne.)"
 
-Dans Ann Allergy Asthma Immunol de mai 2001, Tan, Sher, Good, and Bahna ont publié leur étude intitulée "Severe food allergies by skin contact." (Réactions allergiques sévères suite à contact cutané.) Selon les auteurs, "quoique l'ingestion soit la voie principale des allergènes alimentaires, certains sujets extrêmement sensibles peuvent réagir avec des symptômes sévères suite à contact cutané de l'aliment." Cinq cas sont rapportés, nourissons, ayant manifesté des symptômes tels qu'eczema, urticaire, angioedème et difficulté respiratoire suite à contact cutané, ou par inhalation des aliments suivants: lait, blanc d'oeuf, lentilles, pois, et beurre d'arachide. Chaque enfant avait des antécédents héréditaires chargés d'allergie, un taux d'IgE total très élevé, et des tests cutanés et RAST fortement positifs.
Conclusion: Des réactions allergiques alimentaires peuvent survenir suite à l'exposition à des quantités minimes d'allergène suite à contact cutané ou par inhalation. 129 (affiché le 1er août, 2001)

-Le 23 février 2002 a eu lieu la Journée Annuelle de l'Association Québécoise des Allergies Alimentaires à l'Hôpital Ste-Justine de Montréal. Pour cette journée, trois thèmes faisant l'objet de nombreuses questions étaient au programme; les réactions à l'odeur, les problèmes d'étiquetage et les fameux OGM. Le Dr Marie-Noël Primeau, pédiatre allergologue et immunologue à l'Hôpital Ste-Justine a fait la première conférence

"ANAPHYLAXIE ET RÉACTION À L'ODEUR DES ALIMENTS". Le sujet des réactions à l'odeur des aliments n'est pas facile à traiter. Tout d'abord, il n'y a pas beaucoup d'informations à ce sujet dans la littérature médicale. De plus, puisque ces réactions sont exceptionnelles, les informations ne vont s'appliquer qu'à une petite partie de la population allergique. On ne peut pas donc généraliser l'approche et les recommandations. Chaque cas doit donc être évalué individuellement. Des études ont bien prouvé qu'il est possible de retrouver dans l'air les particules allergéniques de certains aliments. Par contre la présence d'allergènes dans l'air ne signifie pas nécessairement qu'ils vont causer des réactions chez les personnes allergiques qui les respirent. Bref, cette conférence conclut que la réaction à l'odeur ou aux vapeurs d'aliments est possible mais elle est l'exception plutôt que la règle. Comme ce type de réaction n'est habituellement pas sévère (les réactions rapportées étant principalement respiratoires et cutanées), l'opinion du Dr Primeau est qu'il est préférable de ne pas avoir des comportements d'éviction stricts si on a jamais eu une réaction à l'odeur seulement. Si une telle réaction survenait, elle devrait être discutée avec un allergologue qui pourra aider à évaluer les risques subséquents et les mesures d'éviction à prendre. (tiré des commentaires parus au site Allergique.org. le 11 mars, 2002) (affiché le 22 mars, 2002)
-Dans le J Allergy Clin Immunol de juillet 2003, Simonte et coll rapportent une étude, Relevance of casual contact with peanut butter in children with peanut allergy (Signification de contact passager avec le beurre d'arachides chez les enfants allergiques à l'arachide). Leur objectif était de déterminer la signification clinique de contact passager au beurre d'arachide soit par contact cutané ou par inhalation. Les enfants qui ont été sélectionnés avaient une concentration d'IgE arachide-spécifique de >50 kIU/L et un des critères suivants: anaphylaxie clinique, réaction rapportée suite à contact ou inhalation, ou un challenge positif à l'arachide. Les sujets ont participé à un challenge avec groupe contrôle, à double insu, par contact cutané (0.2ml de beurre d'arachide appliqué à la peau pendant une minute) et par inhalation (surface de 6.3 po. carrées 12 pouces du visage pendatn 10 min.)
Les challenges ont été faits utilisant le beurre de soya mélangé avec histamine(test cutané) et le beurre de soya, du thon, et de la menthe pour masquer l'odeur pour le test par inhalation.
Résultats: Trente enfants ont subi les challenges (age moyen 7.7 ans; IgE moyen > 100 kIU/L; 13 avec histoire antérieure de réactions suite à un contact et 11 ayant eu des réactions suite à inhalation.) Aucun enfant a eu une réaction généralisée ou respiratoire. Erythème (3 sujets),
prurit sans erythème (5 sujets), et papule et érythème (2 sujets) au site du contact avec le beurre d'arachides. De ce nombre de participants, on peut conclure avec 96% de confiance que plus de 90% d'enfants hautement sensibles à l'arachide ne manifesteraient pas de réactions généralisées/respiratoires suite à contact passager avec le beurre d'arachides.
Conclusion: Le contact passager au beurre d'arachide ne serait pas une cause de réaction allergique significative. Ces résultats, évidemment, ne sont pas un reflet de réactions possibles suite à contact ou inhalation à des plus grandes quantités d'arachides ou d'autres préparations contenant des arachides.180 (affiché le 11 juillet, 2003)
 
-Dans le Bangor News, Sept 28, 2004, le docteur Paul A.Shapero, M. D., un allergiste de Bangor, Maine a écrit 'Some perspectives on peanut allergy' soulignant que "l'inhalation de protéines d'arachides peut causer des réactions allergiques mais habituellement non anaphylactiques tandis que les odeurs peuvent causer des réactions physiologiques conditionnées....les odeurs ne peuvent pas causer des réactions allergiques." (affiché le 1er oct. 2004)
 
 
 
Arachides et vols aériens commerciaux

-Au congrè annuel de l'AAAA&I (en fév. 1999 à Orlando) Sicherer, Furlong, DeSimone, et Sampson ont présenté une étude intitulée "Peanut Allergic Reactions on Commercial Airlines." (Réactions aux arachides sur les lignes aériennes commerciales") Le but de cette étude était la description des caractéristiques cliniques des réactions allergiques causées par les arachides (PN) durant les vols aériens. Les participants du National Peanut and Tree Nut Allergy Registry (PAR) qui ont eu des réactions ont eu des entrevues téléphoniques.

  • 62 des 3 704 enregistés au PAR ont présenté une réaction à bord d'un avion
  • 42 patients ou membres de la famille ont consenti à un questionnaire additionnel (âge moyen des sujets qui ont réagit: 2 ans, marge étant de 6 mois à 50 ans)
  • 31 ont réagi aux arachides, 3 aux noix, et 8 à une exposition incertaine, mais arachides soupçonnées.
  • l'exposition est survenue par la bouche (20), par la peau (8), et par inhalation (14)
  • les réactions ont eu lieu dans moins de 10 minutes après l'exposition (32/42)
  • l'intensité de la réaction étant reliée à la voie d'introduction (ingestion > inhalation > cutanée)
  • l'agent causal était servi par la ligne aérienne (37/42)
  • traitement administré durant le vol à 20 patients (épinéphrine à 6 à bord et à 14 à l'atterrissage/porte d'arrivée) incluant injection intra-veineuse à 2, un ayant causé un retour au point de départ, au total 81% traités.
  • 33% des réactions ont été rapportées aux préposés aux passagers
  • au moment des 10 réactions survenues par inhalation, > 25 passagers consommaient des arachides
  • les premiers symptômes touchaient les voies respiratoires supérieures généralement avec progression vers des symptômes cutanés et les voies respiratoires inférieures (aucun symptôme gastro-intestinal)
  • un diagnostic d'asthme aurait été fait auparavant chez 6 patients.
    Conclusion: Des réactions allergiques alimentaires (arachides et noix) sont survenues durant les vols aériens commerciaux, mais le personnel d'équipage a été avisé que dans 33% des cas. Les réactions étaient sévères dans bien des cas, nécessitant un traitement incluant l'injection d'épinéphrine. Les réactions sévères sont survenues surtout suite à l'ingestion accidentelle, mais des réactions respiratoires étaient dues à l'inhalation lorsque plusieurs passagers consommaient des arachides. (Affiché le 2 avril, 1999)
    Cette étude présentée à la réunion annuelle de l'AAAA&I à Orlando de février 1999 (résumée ci-haut) a été publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, July 1999, vol 104, 186-9.
 
Selon une communication personnelle, Hourihane dit: " Je ne suis pas au courant d'un cas d'anaphylaxie prouvée ayant été associé à l'odeur d'arachides, mais il a été fréquemment rapporté que l'enfant soit devenu léthargique et collant en entrant dans une pièce contenant des arachides en évidence. Je ne crois pas qu'on doive étiqueter ce genre de réaction comme anaphylactique. Je ne doute pas que les patients réagissent de façon allergique à l'exposition, mais les réactions sont légères- habituellement localisées aux voies respiratoires supérieures ainsi qu'aux yeux, avec possiblement de l`'urticaire. Le problème majeur, à mon sens, c'est la panique particulièrement dans des endroits restreints, comme en avion." (affiché le 7 avril, 1999)
 

Commentaires additionnels des auteurs (traduits du texte original): Des réactions allergiques dues aux arachides et noix suite à ingestion accidentelle, contact avec la peau, ou par inhalation de l'odeur, surviennent durant des vols aériens commerciaux. . . la plupart des réactions par inhalation décrites ne mettaient pas la vie du sujet en danger. Toutefois, lorsque l'on considère le groupe dans l'ensemble ayant manifesté des réactions allergiques aigües suite à l'ingestion, et l'inhalation de l'odeur, d'arachides et de noix durant un vol aérien, l'importance de mesures de prudence et la disponibilité de médication d'urgence devient évidente. 76 (affiché le 1er août, 1999)

-Dans le même numéro du journal, John M. James, M.D. fait un résumé de ce problème dans un article intitulé: Airline snack foods: Tension in the peanut gallery. Voici quelques-uns de ses commentaires (traduits du texte original):

-. . . "il y a eu beaucoup d'inquiétude et discussions au sujet du danger de réactions allergiques chez des individus allergiques aux arachides durant des vols aériens commerciaux alors qu'on sert des arachides ou aliments contenant arachides. . . Au milieu de l'année 1998, le Department of Transportation (DOT) aurait proposé d'imposer aux 10 compagnies aériennes majeures des Etats-Unis des zones "sans arachides" dans leurs avions. . . Il y a eu beaucoup d'opposition à cette proposition de la part de Air Transportation Association . . . ainsi que du Congress des Etats-Unis. . . la proposition n'a jamais été acceptée, une des raisons données par les membres du US Congress était le manque de publications scientifiques décrivant des réactions chez des passagers allergiques à l'arachide, survenues en avion durant des vols sur des lignes aériennes commerciales. "

-Se référant à l'étude de Sicherer et coll. résumée ci-haut, le docteur James souligne que:

cette publication est "la première investigation publiée portant sur les symptômes cliniques des réactions allergiques à l'arachide sur les vols aériens commerciaux survenant chez des individus allergiques à l'arachide. . . les réactions allergiques rapportées, toutefois, étaient confomes aux réaction de type allergique. . . cette investigation ne fournit pas toutes les données nécessaires pour résoudre ce problème incessant, mais elle donne au moins une base solide qui peut permettre une meilleure évaluation de ces expositions et réactions possiblement dangereuses à la vie."

-Il continue: "Il y a quelques conclusions troublantes dans cette investigation. Premièrement, très peu des réactions ont été rapportées à l'équipage et le personnel! Pourquoi? Deuxièmement, est-ce que d'autres irritants possibles (e.g. parfums, odeurs de fumée de tabac sur les vêtements de fumeurs, ou de produits nettoyants) auraient pu contribuer aux réactions décrites par inhalation chez certains sujets, particulièrement les asthmatiques?. . Finalement, 5 sujets ont reçu de l'épinéphrine durant le vol pour contrôler leurs réactions marquées. Cette observation souligne un autre point important, la disponibilité d'épinéphrine en injection à bord des vols aériens commerciaux et aussi du personnel ayant les connaissances dans l'administration de cette médication."

-"Deux choses me paraissent très claires dans le déroulement de ce débat: l'éducation et un état de préparation doivent être visés. . . des données objectives et une formation adéquate doivent nous guider dans la solution éventuelle de cet important débat pour ainsi diminuer la tension des allergiques aux arachides." 77 (affiché le 1er août, 1999)

 

-Voir aussi:
-Out of the Blue: Peanut allergies are a little-known danger (affiché le 1er avril, 2002)
 
 

Huile d'arachides

-L'huile d'arachides qui est raffinée utilisant la chaleur n'est pas allergisante. De 10 patients allergiques aux arachides chez qui un test de provocation a été fait, aucun a réagit aux huiles libres de protéines. Des rapports subséquents ont indiqué que les huiles contaminées avec des protéines peuvent causer des réactions allergiques significatives chez les individus allergiques aux arachides. Les huiles extraites froides sont plus susceptibles de contenir des protéines d'arachides que les huiles extraites chaudes.15

-Hourihane et coll. ont évalué deux types d'huile d'arachides chez 60 patients allergiques aux arachides. Aucun des patients n'a réagit à l'huile raffinée; six (10%) ont réagit à l'huile non raffinée, mais de façon moins sévère que les patients auraient rapporté auparavant. Ils concluent que l'huile d'arachides non raffinée risque de causer des réactions chez les allergiques aux arachides et devrait être évitée. 18

-Une autre étude plus récente confirme cela pour les huiles d'arachides ainsi que des huiles de noix de grenoble, amandes, noisettes, pistaches, et macadams. Ces extraits connus comme provenant d'huiles qui ont été traitées à des températures plus basses, avaient tendance à avoir plus de liaison à l'IgE (selon une épreuve de labo. précisant l'anticorps spécifique à l'arachide) et un contenu en protéines supérieur, rendant le patient allergique à l'arachide plus à risque. 19.

-Par ailleurs, Olszewski et coll. rapportent l'allergie à l'huile d'arachides par tests cutanés, et par tests de provocation (DBPC), concluant la présence de protéines allergéniques résiduelles dans l'huile d'arachides non raffinée ainsi que raffinée, et que l'augmentation de la consommation d'allergènes sous forme d'huile d'arachides et matières grasses peut contribuer à l'incidence ou la persistance de symptômes et pourrait augmenter le risque de sensibilisation 23,24

 

-Selon une étude venant de Suède publiée en février, 1999, les auteurs ont conclut que la sensibilisation à l'arachide par la consommation de vitamine A et D dans des préparations à base d'huile (incluant d'arachides) était peu probable..78 (Affiché le 6 août, 1999)

-Dans une publication de 1994 dans J Allergy Clin Immunol , Hoffman and Collins-Williams ont fait une étude de différentes huiles d'arachides et soulignent que l'huile d'arachides raffinée, extraite utilisant la chaleur, ne contient pas de protéines d'arachides, contrairement aux huiles extraites à froid qu'ils ont démontré contenaient des protéines pouvant être responsables de réactions anaphylactiques. Ils concluent que les individus très sensible à l'arachide devraient éviter les aliments préparés avec l'huile d'arachide, particulièrement provenant de 'magasins d'aliments naturels' parce qu'ils peuvent avoir été préparés avec de l'huile d'arachide non raffinée, non extraite à la chaleur, contaminée avec des protéines d'arachides. 95 (affiché le 10 juin, 2000)

 -Le 7 juin, 2001, un article a paru dans le Montreal Gazette intitulé, "Doctors skeptical about peanut-allergy theory." (Médecins sceptiques au sujet d'une théorie sur l'allergie à l'arachide). Il s'agissait de commentaires faites par deux médecins de Montréal (les docteur M. Katz et B. Moroz) suite à des déclarations faites par le docteur Gideon Lack, de St Mary's Hospital de Londres en Angleterre faites lors d'une conférence donnée au Royal Society of London... que 9 sur 10 enfants présentant de l'allergie à l'arachide auraient eu de l'eczema... et que les enfants qui développent une allergie à l'arachide ont 8 fois plus de chances d'avoir été traités avec des pommades contenant de l'huile d'arachides que les enfants sans allergie à l'arachide. Les contacts avec l'huile d'arachides contenue dans les pommades seraient une façon idéale de sensibiliser l'enfant.* Lack a aussi mis en doute l'idée que les bébés nés de mères ayant consommé des noix ou arachides durant la grossesse risquent d'avoir été sensibilsés à l'arachide. Il a tendance à croire que ne pas consommer des arachides durant la grossesse encouragerait la sensibilisation chez les nouveaux-nés. (cela basé sur un suivi de 14 000 femmes enceintes depuis 1991.) Il estime que l'allergie à l'arachide affecte un enfant sur 100. (Affiché le 9 juin, 2001)

* Voir le chapitre sur la 'sensibilistion à l'arachide- autres sources possibles' ci-haut; le docteur Lack a déjà présenté cette théorie au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à Washington, DC, en mars, 1998.
 
-Dans la publication Cutis d'août 2001, Yunginger et Calobrisi ont analysé une préparation dermatologique contenant comme ingrédients de la fluocinolone et de l'huile d'arachides raffinée, entre autres, et n'ont pas pu démontrer une réaction immédiate ou tardive chez 14 sujets allergiques à l'arachide, ce qui suggère que des préparations dermatologiques contenant de l'huile d'arachides raffinée seraient sans danger chez les patients allergiques à l'arachide.132 (affiché le 20 sept. 2001)
 

Lien entre les arachides, les autres légumineuses, les noix et le soya

re les autres légumineuses:
-pour ce qui est des autres légumineuses (pois, fèves, luzerne, lentilles, soya) les supprimer totalement ne changera pas l'allergie aux arachides; on les supprime si le patient a déjà réagi à une au l'autre. Les très allergiques aux arachides souvent vont réagir aux pois.
-L'allergique aux arachides habituellement va tolérer la plupart des autres membres de la famille des légumineuses 36 , 67. (affiché le 18 avril, 1999)

-Dans J Allergy Clin Immunol de déc. 2001, selon Sicherer SH dans son article 'Clinical implications of cross-reactive food allergens' (Implications cliniques de l'inter-relation des allergènes de différents aliments) "si un individu est allergique à une légumineuse, ses chances d'avoir une réaction à au moins une autre légumineuse sont 5%; si allergique à une noix, ses chances d'avoir une réaction à au moins une autre noix seraient 37%.144 (affiché le 29 janv. 2002)

re les noix:

-En juillet 1998, Sicherer, Burks et Sampson, ont évalué 122 patients (63% de sexe masculin; âge moyen, 8 ans) ayant eu au moins une réaction aigue aux arachides ou/et aux noix (histoire convaincante de réaction portant sur un système de l'organisme survenant en moins de 60 min. suite à l'ingestion) par un questionnaire, examen, et tests sérologiques (sanguins) pour la présence d'anticorps IgE spécifiques à l'arachide. Leurs enquête a démontré ceci:

  • 68 ont réagi qu'aux arachides
  • 20 ont réagi qu'aux noix
  • 34 ont réagi aux arachides et aux noix
  • de ceux qui ont réagi aux noix, 34 ont réagi à une noix, 12 à deux, et 8 à trois ou plus de noix, surtout les noix de grenoble, amandes et pacanes.
  • les premières réactions sont survenues à la maison (âge moyen 24 mois pour les arachides, et 62 mois pour les noix, et il s'agissait de la première exposition dans 72% des cas (aucun contact avec arachides auparavant).
  • dans 89% des réactions, ils s'agissait d'urticaire ou angioédème.
  • dans 54% des réactions, symptômes respiratoires (wheezing, toux saccadée, dyspnée (essoufflement) et serrement pharyngé)
  • dans 32% des réactions, symptômes gastro-intestinaux (vomissements et diarrhées.)
  • deux systèmes de l'organisme atteints dans 31% des cas lors de la première réaction, et les trois systèmes dans 21% des réactions.
  • 38 des 190 premières réactions ont été traitées avec injection d'épinéphrine (adrénaline)
  • l'ingestion accidentelle est survenue dans 55% des enfants allergiques aux arachides (en moyenne, deux accidents par patient et dans 30% des allergiques aux noix sur une période de 5 années et demie.
  • en général, les symptômes suite à ingestion accidentelle étaient semblables à ceux de la réaction initiale. Les accidents sont survenus surtout à l'école, mais aussi à la maison et aux restaurants. La modalité des accidents était soit le partage d'aliments, comme ingrédients cachés, contamination croisée, et lors de projets à l'école utilisant le beurre d'arachides.
  • 83% des enfants avaient été allaités, et dans plus de 90% des cas, les mères consommaient des arachides et au moins dans le cas d'une mère, des noix durant l'allaitement.
  • chez les patients rapportant une absence d'exposition antérieure aux arachides et aux noix, des anticorps IgE spécifiques ont été démontrés chez 50% à 82% des cas à une noix, et 100% des cas aux arachides.

Conclusion des auteurs:

  • des réactions aigües aux arachides surviennent tôt dans la vie
  • les réactions aux arachides et aux noix co-existent dans 33% des enfants allergiques aux arachides,
  • les réactions surviennent souvent lors du premier contact, et peuvent être dangereuses à la vie, nécessitant des traitements d'urgence
  • les ingestions accidentelles sont usuelles, survenant fréquemment hors de la maison, et souvent nécessitent un traitement urgent.
  • Par conséquent, un diagnostic précoce suivi d'éducation sur l'éviction et les mesures de traitement (incluant l'auto-administration d'adrénaline) sont essentiels 13.
     
    -re: incidence d'ingestions accidentelles:
    -On mentionne dans plusieurs publications affichées dans cet article que l'incidence d'ingestions accidentelles est élevée (e.g. 13 ci-haut). Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à San Antonio au Texas du 18 au 22 mars, 2006, Yu et coll. ont présenté: Accidental ingestions in peanut allergic children (Ingestions accidentelles chez les enfants allergiques à l'arachide). Sur 129 enfants suivis à l'Hôpital pour enfants de Montréal...12 ont eu 15 expositions accidentelles, donnant une moyenne annuelle de 9.3%....Sept des réactions étaient légères, cinq modérées et 3 sévères. (affiché le 22 avril, 2005)
    Cette étude, plus élaborée, a été publiée dans J Allergy Clin Immunol. 2006 Aug;118(2):466-72. Epub 2006 May 30. Sur 252 enfants, 62% de sexe masculin, âge moyen 8.1 ans (SD, 2.9: 35 ingestions accidentelles sont survenues chez 29 enfants sur une période de 244 patients-années, ce qui donne une incidence annuelle de 14.3% . Quinze réactions étaient légères, 16 modérées, et 4 sévères. (affiché le 29 août, 2006)
     
    Ceci confirme mon observation personnelle en ce qui a trait aux ingestions accidentelles- elles sont rares. De 582 enfants allergiques à l'arachide vus entre 1992 et 2001, seulement 9 ingestions accidentelles ont été rapportées par les parents, ou un peu plus que 1.6%.
     
-Dans Ann Allergy Asthma Immunol de juillet 2005, Goetz DW, Whisman BA, et Goetz AD ont un article intitulé Cross-reactivity among edible nuts: double immunodiffusion, crossed immunoelectrophoresis, and human specific igE serologic surveys. (Réactivités croisées entre les noix: étude par immunodiffusion double, immunoélectrophorèse et analyses sérologiques IgE spécifiques.)
OBJECTIF: Préciser les réactivités croisées sérologiques entre 7 différentes noix (noix de grenoble, pacane, noisette, noix cajou, noix de Brésil, pistache et amande) et l'arachide.
RESULTATS: Parmis les noix, deux groupes avec réactivité croisée furent définies: (1) noix de grernoble, pacane et noisette et (2) noisette, noix de cajou, noix de Brésil, pistache et amande...les mêmes affiliations des noix avec réaction croisée ont identifié des réactivités moins apparentes entre les noix et l'arachide.
CONCLUSION: Exception rare (notamment réactivité croisée limitée entre les pistaches, et les noix de grenoble) les antigènes d'arachides n'ont pas montré de réactivité croisée entre les noix et l'arachide.
Les noix de grenoble, les pacanes et les noisettes forment un groupe de noix avec réactivité croisée marquée. Les noisettes, les noix de cajou, les noix de Brésil, les pistaches et les amandes forment un groupe avec réactivité croisée modérée. Les réactivités croisées entre ces groupes sont moins prononçées (notamment réactivité croisée limitée des noix de grenoble et pacanes avec les noix de Brésil.) Les réactivités croisées les plus marquées entre les noix suivent les associations familiales biologiques: (1) les noix de grenoble et les pacanes dans la famille Juglandaceae et (2) les noix de cajou et les pistaches dans la famille Anacardiaceae.256 (affiché le 14 nov. 2005)
 
 
Voir aussi:, un peu plus bas: "Prevalence of peanut and tree nut (TN) allergy in the US determined by a random digit dial telephone survey."65 ("La prévalence d'allergie à l'arachide et aux noix aux Etats-Unis selon un sondage au hasard par téléphone")
  
-Pumphrey et coll. dans le Clin Exp Allergy de Sept 1999, "ont évalué le pattern de taux d'IgE spécifique à trois noix ayant un lien de parenté lointain (l'arachide, la noisette et la noix du Brésil) chez des patients de tout age ayant une histoire d'allergie aux noix. De 1994 à 1998: 731 patients (âgés entre 7 mois et 65 ans, moy. 6.6 ans) ont montré un taux d'IgE (> 0.35kUA/L) à au moins une des trois noix: 282 à une noix, 130 à deux noix, et 319 aux trois noix. . . des patterns très semblables ont été démontrés dans tous les sous-groupes. . .
Conclusion: un patient allergique aux noix a des bonnes chances d'avoir un taux d'IgE à une combinaison particulière d'arachide, noisette et noix du Brésil, quelque soit son âge ou sex. L'augmentation apparente de réactivité multiple avec l'âge peut alors être due à l'exposition à une sensibilité non-provoquée auparavant. La fréquence de spécificité à multiples noix est suffisemment élevée que les patients devraient être évalués pour allergie à une gamme de noix s'ils ont une histoire d'avoir réagit à une noix. " 83 (affiché le 8 sept, 1999)
 
L'histoire naturelle de l'allergie aux noix
 
-Fleischer et coll. ont un article dans le J Allergy Clin Immunol de nov. 2005 intitulé The natural history of tree nut allergy. Selon le résumé: 'L'allergie à l'arachide disparait avec l'âge dans 20% des cas, mais l'histoire naturelle de l'allergie aux noix n'a pas à date été étudiée.... Deux cent soixante dix-huit patients ayant une allergie aux noix ont été identifiés. Cent un (36%) avaient une histoire de réactions sévères, dont douze (12%) étaient allergiques à plus d'une noix, et 73 (63%) de ceux-là avaient une histoire de réaction modérée à sévère. Neuf cas sur 20 qui avaient déjà réagi à une noix, ont eu un challenge (provocation orale) négatif. Par conséquent , 9 (8.9%) de 101 patients avec une histoire d'allergie aux noix ont perdu leur allergie. Quatorze de19 patients qui n'avaient jamais consommé de noix mais qui avaient des taux d'IgE spécifique aux noix, décelables ont eu des challenges négatifs. Cent soixante et un patients avaient des challenges positifs, et 78 étaient des candidats au challenge mais l'ont refusé. Pour ce qui est des taux limites d'IgE spécifique aux noix, 58% avec un taux de 5 kU(A)/L ou moins, et 63% avec des taux de 2 kU(A)/L ou moins ont passé leurs challenges.
CONCLUSIONS: Près de 9% des allergiques aux noix perdent leur allergie, incluant quelques-uns qui avaient eu une réaction allergique sévère. Malgré les critères idéals pour les challenges ne peuvent pas être recommandés suite à ces données, les patients âgés de 4 ans et plus avec une allergie connue aux noix et un taux d'IgE spécifique aux noix de 5 kU(A)/L ou moins devraient être considérés pour un challenge.' 255 (affiché le 14 nov. 2005)
 
 
-Dans Allergy de déc. 2003, Rance F. et coll. sont les auteurs d'une publication intitulée, Cashew allergy: observations of 42 children without associated peanut allergy. (L'allergie aux noix cajoux: observations de 42 enfants sans allergie associée à l'arachide). L'âge moyen du diagnostic d'allergie aux noix cajous était: 2.7 ans; Seulement un enfant sur cinq (12%) avait eu un contact avec les noix cajous dans le passé. Les manifestations allergiques: 56% cutanées, 25% respiratoires, 17% digestifs. Dix-huit enfants avaient des allergies alimentaires associées: 7 aux pistaches (même famille biologique que les noix cajous), 5 aux oeufs, 3 à la moutarde, 2 aux crevettes, un au lait de vache.
Conclusion: L'allergie aux noix cajous devient inquiétante à cause de réactions survenant chez des enfants qui n'ont jamais eu de contact auparavant. (affiché le 22 nov. 2003)196
 

-Selon la publication de Davoren M et Peake J dans le Arch Dis Child d'oct. 2005, Cashew nut allergy is associated with a high risk of anaphylaxis. (L'allergie aux noix cajous est associée à un risque élevé d'anaphylaxie.) Selon leur résumé: L'allergie aux noix cajou est un problème clinique en évolution. Une étude rétrospective de revue de dossiers de 213 enfants avec allergie aux noix ou à l'arachide a été faite sur une période de 42 mois. L'anaphylaxie à la noix de cajou était plus fréquente qu'à l'arachide (74.1% v 30.5%). Les enfants présentant une allergie à la noix cajou sont à risque d'anaphylaxie.251 (affiché le 26 sept. 2005)

- Dans Allergy. 2007 Aug;62(8):913-6, Clark AT, Anagnostou K, Ewan PW ont un article intitulé Cashew nut causes more severe reactions than peanut: case-matched comparison in 141 children. (Les noix cajous sont responsables de réactions plus sévères que celles causées par l'arachide: comparaison de cas chez 141enfants.)...l'asthme était plus prévalent chez les allergiques à l'arachide...le silement et des symptômes carido-vasculaires ont été rapportés plus souvent dans le groupe d'allergiques aux noix cajous.

 Conclusion: Les réactions causées par les noix cajous, comme rapportées dans des publications antérieures, peuvent être sévères. Cette étude démontre qu'elle sont plus sévères que celles rapportées par l'arachide. 274(affiché le 4 août, 2007)

 

  re les noix 'macadam' :
 
-Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à San Diego, du 3 au 8 mars, 2000, RM Harris, MD rapporta un cas d'anaphylaxie causée par les noix macadam, une noix Australienne provenant de macademia intergrifolia, tetraphylla et leurs hybrides. L'huile de noix macadam est maintenant disponible comme substitut pour des raisons de santé. Les extraits de cette noix n'étant pas disponibles, des tests d'allergie cutanés ont été faits utilisant la noix fraîche. Une réaction fortement positive (4+) a été obtenue avec non la surface de la noix mais avec la pulpe. Il s'agit du premier rapport d'anaphylaxie causée par les noix macadam, et souligne la nécessité de considérer tests d'allergies cutanés utilisant des "aliments frais" si des extraits commerciaux ne sont pas disponibles. (affiché le 9 mars, 2000) 102
 
-Au même congrès, Sutherland et associés rapportaient aussi un cas d'anaphylaxie à la noix macadam chez une patiente de 18 ans suite à consommation d'un gâteau à l'orange préparé avec une pâte de noix macadam. Le test cutané utilisant l'aliment frais, un mois plus tard, était fortement positif, la papule mesurant 30 mm, et des épreuves immunologiques (immunoblotting) ont démontré la présence d'un protéine reliée aux noisettes. Les auteurs recommandent aux patients allergiques aux noix macadam d'éviter aussi les noisettes. (affiché le 8 mars, 2000).

L'auteur a publié cette observation dans le J Allergy Clin Immunol d'oct. 1999, et n'aurait pas démontré de réactivité croisée avec les protéines d'arachides.103 (affiché le 10 déc.2000)

 
-Dans Allergy & Clinical Immunology International de sept-oct 2000, Falk et coll. rapportent deux cas de réactions allergiques sévères survenues suite à l'ingestion de noix macadam. Le premier cas s'agit d'un femme de 48 ans qui a toujours toléré les noix et arachides, mais qui avait une histoire de rhinite perannuelle et d'asthme depuis quelques années reliés à allergie aux chats, acariens et pollen de graminées. Elle a réagit avec 'allergie buccale' (sympt de prurit buccal et pharyngé habituellement suite à ingestion de certains fruits chez un mombre de patients présentant de l'allergie aux pollens) dans les minutes qui ont suivi l'ingestion de 6 à 8 noix macadam, et dix minutes plus tard avec dyspnée, des palpitations, étourdissements, de l'érythème facial et une démangeaison marquée. Ses tests d'allergie ont montré une forte allergie à la noix macadam, mais aucune réaction aux autres noix et à l'arachide. Le 2e cas était un homme de 34 ans, avec histoire connue d'allergie aux noisettes, qui a présenté un oedème de la langue, démangeaison palmaire ainsi qu'oedème des mains, suite à avoir mangé une seule noix macadam. Ses symptômes sont disparu spontanément sans traitement spécifique. Ses tests d'allergie montraient une réaction fortement positive aux noix macadam ainsi qu'aux noisettes, minime aux noix du Brésil et à l'arachide.104 (affiché le 21 déc. 2000)
 
-Un autre cas d'allergie aux noix macadam a été rapporté par DE Pallares, dans Ann Allergy Asthma Immunol. de nov. 2000. Ancune mention faite de lien avec l'arachide, et contrairement à la réaction croisée avec les noisettes notée dans la présentation de Sutherland ci-haut, le patient de Pallares tolérait les noisettes.123 (affiché le 28 juin, 2001)
 
-Dans le Pediatr Allergy Immunol de sept. 2005,, Clark AT et Ewan PW ont une publication intitulée The development and progression of allergy to multiple nuts at different ages. (Le développement et la progression d'allergie à plusieurs noix à différents âges.) Sept cent quatre-vingt quatre enfants présentant une allergie aux noix (et à l'arachide) avec preuve de sensibilisation (présence d'IgE spécifique et test cutané positif à l'arachide ou à la noix de Brésil, amande, noisette et noix de grenoble) ont été étudiés. Dès l'âge de 2 ans, au moins 19% étaient déjà multisensibilisés, et 2 % multiallergiques. Des proportions croissantes étaient exposées à des noix multiples avec l'âge (23% à 2 ans à 73% à 10 ans) et des proportions plus grandes étaient multisensibilisées (19% à 2 ans juisqu'à 86% entre 5 et 14 ans) et multiallergiques (2% à 2 ans jusqu'à 47% à 14 ans). Cette étude est la première à définir l'histoire naturelle des allergies multiples aux noix chez l'enfant. Ce qui semble nouveau est le fait que beaucoup d'enfants âgés entre 0 et un an avec une allergie aux noix (incluant à l'arachide) sont déjà sensibilisés (ont un IgE spécifique) à plusieurs types de noix, suggérant une sensibilisation in utero ou durant les premiers mois de vie; ceux qui sont diagnostiqués plus tard durant l'enfance sont plus susceptibles d'être sensibilisés et cliniquement allergiques à plusieurs noix.... Les enfants allergiques à l'arachide ou à une noix devrait éviter tous les types de noix d`ès le diagnostic posé. 249 (affiché le 25 sept. 2005)
 
 
   
 
re le soya:
 
-Etude sur l'allergie alimentaire provenant de la Suède, publiée en 1999 par Foucard T. et Malmhede, Yman I: A study on severe food reactions in Sweden -- is soy protein an underestimated cause of food anaphylaxis (...est-ce que la protéine de soya est sous-estimée comme cause d'anaphylaxie?) 68 Selon le résumé:
"Suite à un décès en Suède d'anaphylaxie au soya en 1992, une enquête a été entreprise l'année suivante demandant à tous les médecins de rapporter toute réaction causée par les aliments.
Résultats des 3 premières années: 61 cas de réactions sévères reliées à des aliments ont été rapportées, dont cinq décès. Les arachides, les noix et le soya ont causé 45 réactions dont 4 fatales. Incluant deux cas qui sont survenues avant 1993, en tout 2 cas de décès causés par les arachides, et 4 décès causés par le soya. Les 4 enfants décédés d'anaphylaxis au soya avec asthme étaient très allergiques aux arachides mais n'avaient pas d'allergie connue au soya. Dans la plupart des cas, il y avait une pédiode de 30-90 min entre des symptômes légers et un asthme sévère se détériorant rapidement.
 
CONCLUSIONS: Le soya a probablement été sous-estimé comme cause d'anaphylaxie alimentaire. Ceux à risque semblent être des jeunes avec asthme et allergie aux arachides tellement sévère qu'ils notent des symptômes suite à un contact indirecte". (affiché le 13 mai, 1999)
 
-Dans un article intitulé Allergie à l'arachide, la cacahuète est-elle dangereuse?203 publié dans la Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, Vol. en 2003, Bidat et coll. rapportent les réactions survenues chez deux enfants (un de 9 ans, le 2e de 12 ans) présentant une histoire quasi-identique (les deux font de l'asthme, avec allergies semblables et une allergie connue à l'arachide, un avec dédain des légumineuses, qu'il évite, et les deux avec une sensibilité connue au soya [test cutané négatif mais un IgE spécifique au soya de 94kU/l chez un, rapporté comme positif chez le 2e, sans chiffre donné, mais sans histoire de réaction quelconque au soya non caché]. Ils ont présenté une réaction anaphylactique (asthme, urticaire généralisée et chez un aussi oedème de la luette) suite à avoir mangé des boulettes d'agneau à l'école qui s'est avéré contenant 27% de "protéines végétales de soya rehydraté issues de graines traditionnelles".
Discussion:
-Chez l'allergique à l'arachide, la sensibilisation au soya est fréquente (10-53%) mais cette sensibilisation ne se manifeste cliniquement que chez 2.3 à 11% des enfants sensibilisés. Le danger et la gravité des accidents par allergie au soya chez chez les allergiques à l'arachide a été soulevé dès 1999 (voir l'étude en provenance de la Suède, résumée ci-haut) (affiché le 15 déc. 2003)
  
 
 
 
  
Lien entre les arachides et le lupin
 
-Au congrès annuel de l'AAAA&I qui a eu lieu à San Diego du 3 au 8 mars, 2000, Kanny a rapporté une crise d'asthme aigue causée par allergie au lupin (lupinus albus), une légumineuse, chez un patient allergique à l'arachide. Le patient manifeste de l'asthme en contact avec les arachides. La farine de lupin est présente dans certains aliments, acceptés en France depuis 1997. Les tests d'allergies à la farine crue et cuite étaient positifs ainsi que les taux d'IgE spécifiques. Un challenge oral aussi était positif avec 965 mg de farine de lupin (quantité contenue dans 100 gm de pain.) Aussi publié dans Rev Med Interne 94. (affiché le 2 avril, 2000)
 
Une recherche de Medline (PubMed) a révélé quelques publications sur le lupin, beaucoup sur sa toxicité, mais quelques-unes sur l'allergie au lupin chez les allergiques à l'arachide.
 
-Hefle, Lemanske et Bush rapportent dans "Adverse reaction to lupine-fortified pasta" en 1994, le cas d'une fillette de 5 ans avec allergie connue à l'arachide qui aurait manifesté de l'urticaire et angioédème suite à l'ingestion de pâte alimentaire de type spaghetti qui contenait de la farine de graines de lupin. La pâte a été analysée et utilisée pour des tests immunologiques chez des patients présentant une allergie à l'arachide dans le but d'évaluer si de tels sujets seraient à risque semblable. Des tests d'allergie étaient positifs aux extraits de la pâte de lupin chez 5 de 7 sujets allergiques à l'arachide, qui aussi avaient des réactions adverses avec les pois verts; des tests RAST aussi étaient fortement positifs, et les études immunologiques ont démontré cette allergie chez les allergiques à l'arachide. 91 (affiché le 11 mars, 2000)
 

-Dans le J Allergy Clin Immunol d'octobre 1999, Moneret-Vautrin et coll. ont publié leur étude sur le risque d'allergie croisée au lupin chez les patients allergiques à l'arachide et sur l'allerginicité du lupin.

Résultats: les tests d'allergie avec le lupin étaient positifs chez 11 de 24 sujets (44%); des challenges positifs chez 7 de 8 sujets; l'allergène majeur de la farine de lupin (pds moléc. 43kd) est présent dans les arachides.

Conclusion: le risque d'allergie croisée lupin-arachide est élevé, contrairement au risque avec les autres légumineuses. Le contenu de 10% de lupin dans la farine de blé sans étiquetage spécifique rend le lupin un allergène caché, devenant un risque majeur de réaction croisée chez les sujets déjà allergiques aux produits contenant des arachides. Un potentiel élevé de sensibilisation peut aussi être postulé pour cette légumineuse. 92 (affiché le 11 mars, 2000)

-Dans Annals of Allergy, Asthma and Immunology de nov. 1999, un group d'Espagne (Matheu et coll.) a publié le cas d'une réaction anaphylactique due au lupin,. Les tests d'allergie et études immunologiques ont démontré: un test cutané positif au lupin et une réactivité croisée avec d'autres légumineuses, malgré que le patient a toléré une provocation orale avec l'arachide ainsi qu'avec les fèves vertes, mais non avec les pois.

Les auteurs concluent que des différences ont été démontrées entre l'aspect clinique et les études de laboratoire faits sur l'arachide. Les facteurs qui déterminent cette grande variabilité dans la réaction croisée chez certains individus demeurent inconnus. 93 (affiché le 11 mars, 2000)
 
-Des symptômes allergiques ont été rapporté chez des travailleurs exposés à la farine de graines de lupin. 131 (affiché le 3 sept. 2001)
 
-Monert-Vautrin dans une discussion publiée dans Bull Acad Natl Med 2001;185(5):943-57, mentionne à nouveau l'association de la farine de lupin avec l'allergie à l'arachide.140 (affiché le 14 janv. 2001)
 
-Dans Int Arch Allergy Immunol. de juillet 2004, Faeste et coll ont une publication intitulée A Case of Peanut Cross-Allergy to Lupine Flour in a Hot Dog Bread. (Un cas de réactivité croisée entre l'arachide et la farine de lupin trouvée dans un pain 'hot dog'.) Selon le résumé de l'article, le cas a été raporté et suivi par le Norwegian National Register for Severe Allergic Reactions to Food. Il s'agit d'un patient connu comme allergique à l'arachide qui aurait eu une réaction allergique suite à avoir consommé un pain à hot dog particulier. Les ingrédients du pain en question ont été analysés utilisant des méthodes immunochimiques....ainsi que le sérum du patient avec un nouvel anticorps polyclonal anti-lupin.
Résultats: Le pain en question contenait des protéines de lupin mais non d'arachide.
Conclusion: L'allergie croisée arachide-lupin peut avoir une signification clinique. Le producteur du pain hot dog en question a confirmé la présence de farine de lupin et a modifié les ingrédients du pain. (affiché le 7 août, 2004)231
 

-Moreno-Ancillo et coll. ont une publication dans le Pediatr Allergy Immunol de sept. 2005: Lupine inhalation induced asthma in a child. (Asthme relié à l'inhalation de lupin chez un enfant.) Voici un extrait du résumé:

L'ingestion de farine de graines de lupin a été rapportée comme cause de réactions allergiques. Il semble que la réaction puisse être produite aussi par inhalation de lupin. Un enfant de 8 ans, allergique à l'arachide, aurait fait une crise d'asthme en jouant avec son frère qui mangeait des graines de lupin. Ses tests d'allergie étaitent positifs à l'extrait de lupinus albus, à l'arachide, aux fèves dont garbanzo, aux pois, haricots verts, aux lentilles et au soya, en plus à des pollens (olea europa, graminées et plantago lanceolata). Des tests d'allergie ont aussi été faits avec les graines de lupin séchées et celles conservées dans de l'eau salée et sont revenues fortement positifs. L'IgE spécifique était élevé (lupin 1.43 kU/l, arachide 4.32 kU/l, soya 2.15 kU/l, lentille 3.12 kU/l, garbanzo 0.7 kU/l. Le patient a présenté une réaction asthmatique 5 min. après avoir manipulé les graines de lupin. Dans ce cas, malgré des réactions positives aux autres légumineuses, seule la réaction à l'arachide était clniquement significative..250 (affiché le 26 sept., 2005)  

- Dans le J Allergy Clin Immunol. 2007 Jul 14, Peeters KA et coll. ont publié Lupine allergy: Not simply cross-reactivity with peanut or soy. (L'allergie au lupin: pas seulement qu'une association avec l'arachide et le soya. Les auteurs concluent: l'allergie au lupin peut survenir soit de façon isolée ou associée à une allergie à l'arachide, comme démontrée chez 3 patients co-sensibilisés à l'arachide et au lupin. La farine de lupin est allergénique et potentiellement en réactivité croisée avec l'arachide, et par conséquent un risque si utilisée pour remplacer la farine de soya. 273 (affiché le 4 août, 2007)

- Wassenberg J, Hofer M. ont publié dans Ann Allergy Asthma Immunol. 2007 Jun;98(6):589-90, Lupine-induced anaphylaxis in a child without known food allergy.(Anaphylaxie causée par le lupin chez un enfant sans histoire d'allergie alimentaire quelconque). Les auteurs concluent que c'est le premier rapport d'un tel cas... Dans le cas d'allergie à l'arachide et  de réaction anaphylactique sans cause connue, le lupin doit être dans la liste des allergènes à tester. Cet ingrédient peut facilement être présent dans beaucoup de préparations alimentaires souvent non rapporté sur l'étiquetage.275 (affiché le 5 août, 2007)

-Dans le J Dtsch Dermatol Ges. 2007 Sep;5(9):774-6, Brennecke et coll. ont un article intitulé 'Anaphylactic reaction to lupine flour'. (Réaction anaphylactique à la farine de lupin). Les auteurs rapportent le cas d'un femme de 52 ans qui aurait développé de l'oedème du visage et des muqueuses, suivi d'étourdissement et de difficulté respiratoire après avoir consommé un croissant contenant de la farine de lupin; elle a nécessité un traitement à la salle d'urgence. Les tests faits ont révélé un IgE total de 116kU/l, un taux élevé d'IgE spécifique à la graine de lupin (42.9kU/l). Un test cutané avec la farine de lupin était fortement positif. L'allergie aux graines de lupin peuvent se manifester pour la 1ère fois ou par réactivité croisées avec les légumineuses, particulièrement l'arachide, cette dernière légumineuse dans 88% des cas. Chez leur patiente, aucune réaction croisée être détectée, ce qui signifie une sensibilisation à la farine de lupin monovalente...Les patients ayant une allergie prouvée à l'arachide devraient aussi éviter la farine de lupin. (affiché le 6 oct. 2007) 279

 

 
 

 

 
Au sujet des graines et huile de sésame:
 
-Birnaum et coll. ont présenté le cas d'une femme de 52 ans qui a manifesté de l'urticaire à plusieurs reprises suite à la consommation de graines de sésame, de pain indien, et des mêts chinois, grecs ou indiens dans des restaurants, et suite à l'application de crèmes faciales qui contenaient de l'huile de sésame. Les tests d'allergie faits étaient positifs au sésame, mais les tests sanguins RAST étaient négatifs. (Congès annuel de l'AAAA&I, 1997)

-Levy et coll. ont fait une enquête sur l'allergie au sésame en Israël en faisant des tests RAST et tests cutanés sur 234 patients référés pour allergie alimentaire durant 1995-1996.

Résultats: RAST positifs: 13 (5.5%) au sésame. Des patients référés à la clinique avec une histoire d'angioedème, 15 sur 61 avait un test cutané positif au sésame. Six de ce groupe, âgé de 14 mois à 26 ans, ont eu des 'challenge' ouverts avec le sésame. Cinq étaient positifs: urticaire (5), rhinite/conjonctivite (3), nausée et tachycardie (1). (Congrès annuel de l'AAAA&I, 1998) (affiché le 13 fév. 1999)

-L'allergie au sésame, malgré plus rare que l'allergie à l'arachide, peut être tout aussi sévère. Le sésame est utilisé beaucoup dans l'industrie de l'alimentation, et les graines peuvent être dangereuses à cause de leur versatilité 51. Avec la demande croissante de diètes végétariennes, la consommation d'hamburgers végétariens comme une alternative aux hamburgers faits de boeuf est devenue plus fréquente 52. Les graines de sésame ainsi que l'huile de sésame contiennent des allergènes cachés qui prennent plus d'importance 53 et sont aussi la cause d'asthme occupationnel 54. (affiché le 13 fév. 1999)

NB. Aucune mention de relation croisée avec les arachides dans ces présentations, mais:
  • l'allergie au kiwi, aux graines de pavot, et/ou aux graines de sésame, survient souvent chez des patients avec une sensibilité aux noix et à la farine 45.
  • Une revue de la base de données des résultats de tests d'allergie cutanés par le département d'allergie, du Royal Children's Hospital, de Melbourne en Australie de 1990 à 1996, une sensibilisation à l'arachide était identifiée chez 1601 nourissons et enfants, à une noix (amande, brazil, acajou, noisette ou noix de grenoble) chez 590; et chez 491 aux deux: représentant une incidence de sensibilisation combinée d'au moins 0.2%. La sensibilisation s'est manifestée tôt: chez 920 en dessous de 2 ans à l'arachide et chez 270 à une noix. Mais 531 enfants ont montré aussi une allergie aux graines de sésame, un nombre plus élevé que ceux allergiques à une noix; l'allergie s'est manifesté avant l'âge de 2 ans chez 60% ou 317 enfants.55(affiché le 13 fév. 1999)
  • Un commentaire du Dr. Rhoda Kagan, soumis en oct. 1998, avait été inclu dans la section 'huile d'arachide':
    L'huile de sesame, qui n'est pas une noix, utilisée couramment, peut contenir des taux considérables de protéines d'arachides.
     
-Dans The Pharmaceutical Journal, vol. 267, du 24 nov. 2001, Maggie Spirito Perkins a publié un article intitulé, Raising Awareness of Sesame Allergy, dans lequel elle mentionne, entre autre, ....'il n'est pas rare de voir une allergie à la sésame chez les allergiques à l'arachide.' (affiché le 20 nov. 2002)

 

-Binson et coll dans le Pediatr Allergy Immunol du mois d'août 2003, ont publié: The pattern of sesame sensitivity among infants and children. (Le pattern de sensibilité au sésame chez les nourissons et enfants) ...quoique cliniqument les enfants ont manifesté de l'urticaire ou angioedème la plupart du temps, une réaction anaphylactique est survenue chez 30% des cas, tous âgés de moins d'un an. 70% avaient d'autres allergies alimentaires et 78% d'autres maladies atopiques. Ces enfants ont perdu leur allergie au sésame dans 1-2 ans. .... L'exposition précoce peut avoir les mêmes caractéristiques que l'allergie à l'arachide. Toutefois, ils ne font aucune mention de lien entre sésame et l'arachide. 189(affiché le 15 août, 2003)

- Dans Ann Allergy Asthma Immunol. 2006 Oct;97(4):443-5, Beausoleil JL, et Spergel JM ont une publication intitulée, 'Late diagnosis of tree nut and sesame allergy in patients previously sensitized but tolerant to peanut'. (Diagnostic tardif d'allergie aux noix et à sésame chez les patients sensibilisés auparavant mais tolérants à l'arachide.) Ils décrivent 3 patients sensibilisés mais tolérants à l'arachide qui ont été par la suite diagnostiqués allergiques aux noix et à sésame... Tous les patients étaient négatifs au challenge avec arachide. Deux ont été exposés aux noix à la maison et ont manifesté des réactions systémiques et des tests cutanés positifs aux noix en question. Un des patients a eu un challenge positif à sésame. CONCLUSION: Évidence de tolérance à l'arachide peut faussement donner l'impression aux médecins et patients qu'ils n'ont plus besoin d'éviter les noix et sésame. L'allergie aux noix et à sésame peut être présente ou peut survenir chez les patients maglré une tolérance aquise à l'arachide.  (affiché le 1er nov. 2006)

 

 
 
 
Au sujet des graines et l'huile de tournesol
-Les graines de tournesol ont été rapportées comme cause de réactions allergiques sérieuses chez des patients sensibles. 48
-L'huile de tournesol n'est pas allergisante chez les patients allergiques aux graines de tournesol49.
-Hefle et coll. au congrès annuel de l'AAAA&I en 1997 ont présenté une étude sur leurs expériences dans l'identification et les propriétés caractéristiques des allergènes des graines de tournesol: peu de connaissance à date. A noter: réaction croisée entre le pollen de tournesol et d'autres pollens de la famille Compositae qui comprend la petite herbe à poux50 (affiché le 13 fév. 1999)

 

La noix de coco.
 
-Dans J Allergy Clin Immunol de Juin 1999, Teuber et Peterson rapportent une réaction générale à la noix de coco (cocos nucifera) chez deux sujets porteurs d'une hypersensibilité aux noix de grenoble et démontrent une réactivité croisée à des protéines légumineuses dont la glycinine de soya. Puisque cette réaction à la noix de coco est rare chez des patients sensibles aux noix, ils ne recommandent pas que les patients sensibles aux noix évitent la noix de coco 70. (affiché le 14 juin, 1999)
 
 

 

 
 
 
Identification des protéines de l'arachide
 
-Selon Clarke et coll. dans Clinical Experimental Allergy d'oct. 1998, il y aurait 19 différentes protéines réagissant avec l'anticorps IgE du sérum de patients allergiques aux arachides. Les deux principales étant Ara h 1 et Ara h 2 (70% des sujets ont réagi à ces deux protéines). Toutefois, il y a une grande diversité dans les protéines de l'arachide, et une des protéines appelée 15kDa serait impliquée chez les patients ayant eu des réactions sévères aux arachides. Ils concluent que des extraits allergéniques contenant une grande proportion de cet ingrédient (15kDa) aideraient dans le diagnostic d'allergie aux arachides. 39

-". . . suite à notre caractérisation des deux allergènes d'arachide Ara h 1 et Ara h 2, nous avons isolé un clone cDNA codant un troisième allergène d'arachide, l'Ara h 3.. . reconnue par l'IgE sérique d'environ 45% de notre population allergique à l'arachide. . . ." 57 (affiché le 12 mars, 1999)

 
 -Kleber-Janke, and coll. rapportent dans Int Arch Allergy Immunol d'août, 1999, que le sérum de 40 patients allergiques à l'arachide a décelé au moins un des six allergènes recombinés qui peut être utilisé pour établir le profil de réactivité individuelle des patients. Une comparaison de ces profils avec les données cliniques pourrait éventuellement servir à faire le lien entre la gravité des symptômes cliniques et les taux spécifiques d'IgE à ces six différents allergènes.82 (affiché le 6 sept. 1999)

-Malgré des différences sérologiques dans les réactions allergiques à l'arachide, les arachides de différentes variétés, provenant de différents pays, contiennent les mêmes protéines, incl. Ara h 1 et Ara h 2. 113 (affiché le 15 fév. 2001)

-Dans Clin Exp Allergy d'avril 2004, Koppelman SJ et coll. ont une publication intitulée Relevance of Ara h1, Ara h3 and Ara h3 in peanut-allergic patients, as determined by immunoglobulin E Western blotting, basophil-histamine release and intracutaneaous testing: Ara h3 is the most important peanut allergen. (L'importance de l'Ara h1, l'Ara h3 et de l'Ara h3 chez les patients allergiques à l'arachide,.en utilisant les méthodes mentionnées: l'Ara h3 serait la protéine la plus impte......'les protéines identifiées auparavant seraient probablement aussi importantes'.....215 (affiché le 19 avril, 2004)

-'Current developments in peanut allergy' (Développements récents sur l'allergie à l'arachide) est le titre d'une publication dans Curr Opin Allergy Clin Immunol. de juin 2006 par Palmer K, Burks W. Selon le résumé, 'La sensibilisation peut être reliée à un processus mené par les cellules Th1 et Th3, et l'antigène 4 (CTLA-4) cytotoxique associé aux lymphocytes T peut jouer un rôle dans la régulation de l'intensité de la réponse. Des études préliminaires auraient démontré que la matrice de l'aliment est importante dans la réponse immunitaire à l'arachide et que les allergènes purifiés de l'arachide peuvent avoir peu de capacité stimulatoire intinsèque. Des études précisant les caractéristiques des allergènes de l'arachide auraient révélé l'Ara h 1 et l'Ara h 2 comme étant les plus puissants allergènes, mais l'Ara 3 serait plus allergénique qu'on le croyait. Il semble y avoir une relation entre la diversité des patterns de fixation de l'IgE et l'intensité des symptômes cliniques.259 (affiché le 26 mai, 2006)

- Dans Clin Exp Allergy. 2007 Jan, Peeters et coll ont un article intitulé 'Does skin prick test reactivity to purified allergens correlate with clinical severity of peanut allergy?'(Est-ce que la réactivité aux allergènes purifiés correspond à l'intensité de l'allergie à l'arachide?) Les auteurs concluent: l'Ara h 2 et l'Ara h 6 semblent être plus puissants que l'Ara h 1 et l'Ara h 3. (affiché le 26 mai, 2007) .267

- Dans le Clin Exp Allergy. 2007 Aug;37(8):1221-8, Flinterman AE et coll. ont publié Children with peanut allergy recognize predominantly Ara h3 and Ara h6, which remains stable over time. (Les enfants allergiques à l'arachide reconnaissent surtout les allergènes Ara h3 et l'Ara h6, un état qui demeure stable avec les années.) 272  (affiché le 3 août, 2007)

  Effet du rôtissage des arachides:

-Les arachides soumises à la chaleur, e.g. le rôtissage, augmenterait l'allerginicité de l'aliment de façon marquée, selon une étude rapportée dans le J Allergy Clin Immunol d'octobre, 2000 99 (affiché le 29 oct. 2000)

-Dans J Allergy Clin Immunol de juin, 2001 , Beyer et coll rapportent dans leur article intitulé "Effects of cooking methods on peanut allergenicity" (l'effet des méthodes de cuisson des arachides sur leur allergénicité) que bouillir ou frire les arachides, tel que fait en Chine, semble diminuer l'allergénicité des arachides, comparé au rôtissage (dry roasting). Le rôtissage fait à des températures plus élevées, comme aux Etats-Unis, apparemment augmenterait l'allergénicité des protéines de l'arachide, et expliquerait les différences dans la prévalence d'allergie à l'arachide observée dans les deux pays. 120 (affiché le 10 juin, 2001)

-Parce la sérologie de l'allergie à l'arachide est différente d'un pays à un autre, une étude des Pays-Bas aurait montré que les arachides de différentes variétés contiennent des protéines semblables, incluant l'Ara h1 et l'Ara h3. 113 (affiché le 15 fév. 2001)

-Voir 'Cracking a peanut's deadly secrets' de CBS News et le video sur la recherche sur envrion 14,000 different types d'arachides. (affiché le 4 déc. 2002) 
-Maleki et coll dans le J Allergy Clin Immunol de juillet 2003 ont un article intitulé The major peanut allergen, Ara h 2,
functions as a trypsin inhibitor, and roasting enhances this function. (L'allergène majeur l'Ara h3, fontionne comme un inhibiteur de la trypsine, et le rôtissage intensifie cette fonction.)
Leurs résultats: L'Ara h 2 extraite d'arachides est homologue à et agirait comme un inhibiteur de la trypsine. Le rôtissage a causé une augmentation de l'ordre de 3.6 fois dans l'activité d'inhibition de la trypsine. La comparaison structurelle et fonctionnelle de l'Ara h 2 purifiée, extraite d'arachides rôties à celle extraite d'arachides non rôties, a montré que l'Ara h 2 d'arachides rôties mimiquent le comportement d'Ara h 2 nature de façon partielle.
Conclusions: Les données suggèrent que le traitement thermique jouerait un rôle important dans l'augmentation des propriétés allergéniques des arachides. Non seulement a-t-on démontré antérieurement l'effet des modifications structurelles affectant l'allergénicité des protéines d'arachides, mais maintenant, pour la première fois, aussi des modifications fonctionnelles. Ces modifications auraient une influence sur l'allergénicité des arachides.181 (affiché le 12 juillet, 2003)
 
-Maleki et coll. ont une autre publication dans le J Agric Food Chem de juillet 2003: Linking peanut allergeniciy to the processes of maturation, curing, and roasting. (Lien fait entre l'allergénicité de l'arachide et les procédures de maturation, séchage et de rôtissage.) Comme rapporté ci-haut, le rôtissage semble augmenter l'allergénicité de l'arachide. La maturation et le séchage ("curing") auraient un effet semblable. Leurs résultats démontrent que les arachides rôties matures montraient une fixation d'IgE plus élevée en plus d'autres paramêtres que les arachides moins matures.... le même effet obtenu avec séchage à des plus hautes températures..187 (affiché le 4 août, 2003)
 
-Dans la Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2003, Mondoulet et coll. ont un article intitulé Influence des procédés thermiques sur l'allergénicité de l'arachide. Les auteurs ont trouvé que le grillage ne modifie pas l'allergénicité des arachides, mais l'eau bouillante la diminue considérablement. Cette diminution d'allergénicité des arachides bouillies provient de la perte d'une partie des allergènes dans l'eau de cuisson. Ils ajoutent,, qu'elle peut être également due à des modifications structurelles subies par les protéines de l'arachide lors des procédés thermiques en milieu aqueux. 201 (affiché le 14 déc. 2003)
Maleki et coll. avaient un 'poster' intitulé Roasting may alter the IgE binding epitopes and sensitizing ability of peanut allergens. (Le rôtissage modifie le lien IgE-épitopes et l'habilité de la sensibilisation des allergènes de l'arachide). Leurs résultats semblaient indiquer que plusieurs des fragments résistants à la digestion suite au lien IgE-épitopes seraient modifiés par des produits provenant du sucre suite au rôtissage....220 (affiché le 28 avril, 2004)
 
-Dans J Agric Food Chem. de juillet 2004, Chung SY, Maleki SJ, Champagne ET. ont une publication intitulée Allergenic properties of roasted peanut allergens may be reduced by peroxidase. (L'allergénicité des arachides rôties peut être réduite par le peroxydase) Les auteurs ont pu démontrer une réduction significative des taux des allergènes majeurs de l'arachide, l'Ara h 1 et l'Ara h 2 dans les arachides rôties suite au traitement avec le péroxydase ....qui aide à réduire l'allergénicité.230 (affiché le 20 juillet, 2004)
 
-Kopper et coll ont publié Peanut proein allergens: the effect of roasting on solubility and allergneicity (Les allergènes protéiniques d'arachides: effet du rôtissage sur la solubilité et l'allergénicité) dans Int Arch Alleergy Immunol de janv. 2005: "Le rôtissage progressif des arachides est responsable d'une diminution significative de la solubilité des protéines... La présence de ces protéines insolubilisées fournit une source continuelle d'allergènes majeurs au système immunitaire de la paroi gastro-intestinale." (affiché le 22 avril, 2005)243
 
 
  Désensibilisation (immunothérapie)

-La question de désensibilisation (ou immunothérapie) a été soulevée à plusieurs reprises à cause du problème croissant de l'allergie aux arachides, afin de venir en aide aux allergiques, puisqu'il y a trop d'ingestions accidentelles. La littérature sporadiquement rapporte des essais cliniques, un des derniers par le groupe de Nelson, Bock, et coll. publié en juin 1997. Ils ont recruté 12 patients allergiques aux arachides dont six ont été traités avec des injections d'extrait d'arachides, et six qui étaient des contrôles. Seulement trois ont pu finir le protocole du traitement. Tous ont eu des réactions systémiques (générales) durant le traitement. Les trois qui ont fini le traitement ont vu leur sensibilité diminuer selon des tests incluant la provocation. Les auteurs sont encouragés mais trop de réactions systémiques surviennent au cours du traitement, et si on doit considérer l'immunothérapie, il faudrait modifier le matériel injecté 3.

Dans une communication du docteur Joseph Greenbaum, dans le Canadian Journal of Allergy & Clinical Immunology de Nov 1998, l'auteur rapporte son expérience avec l'immunothérapie utilisant des aliments, incluant les détails de deux cas, dont un d'allergie aux arachides. Son expérience est encourageante, mais l'éditeur de la revue, le docteur Gordon Sussman, est très clair dans son avertissement: "malgré que le traitement semble avoir été bien toléré et efficace ... il y a plusieurs embûches et dangers possibles avec ce genre de traitement...Il est impossible d'évaluer l'efficacité sans un groupe contrôle de patients...Il faut avant tout considérer la sécurité du patient. L'immunothérapie utilisant des aliments peut être une procédure extrèmement dangereuse et peut créer une fausse impression de sécurité. Plusieurs réactions sérieuses et décès ont été rapportés utilisant l'immunothérapie alimentaire, même dans des études bien structurées. Le traitement d'immunothérapie, tel que décrit dans les cas de l'auteur, crée un précédent dangereux qui pourrait avoir des conséquences désastreuses. Nous somme tous d'accord que le traitement de l'anaphylaxie alimentaire en supprimant l'aliment n'est pas l'idéal - mais c'est le seul traitement prouvé que nous avons. Nous devons travailler ensemble pour développer un meilleur traitement par des protocoles de recherche bien structurés qui vont donner des résultats fiables et reproductibles. 40 (affiché le 8 déc. 1998)

 

 
-Le docteur Wesley Burks, chef de la section d'Allergie et d'Immunologie pédiatrique au Duke University Medical Center, étudie actuellement une désensibilisation semblable à celle rapportée ci-haut, en administrant progressivement des petites quantités de protéines d'arachides .(affiché le 30 avril, 2005).
- Mise-à-jour sur l'étude très encourageante du Dr Burks: Can Deadly Peanut Allergies Be Cured ? (Est-ce que l'allergie à l'arachide peut être guérie?) ABC News, June 23, 2006 incluant excellent vidéo) (affiché le 26 juin, 2006)
-Au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Diego,CA en fév. 2007, le groupe du Dr Burks a présenté Oral Peanut Immunotherapy for Peanut Allergic Patients. (Immunothérapie par voie orale de patients allergiques à l'arachide.) Il s'agit probablement un reportage sur le travail affiché ci-haut en 2006. L'étude incluait des enfants avec une histoire convaincante d'allergie à l'arachide ayant un taux d'IgE spécifique à l'arachide de >7kU/L. Le protocol de l'étude était divisé en trois phases: un traiterment rush modifié du jour initial de doses multiples (0.1 mg to 50mg doses d'arachide), une phase de doses croissantes quotidiennes, augmentant la dose chaque deux semaines, et une phase d'entretien quotidien allant jusqu'à 18 mois (dose de 300 mg de protéine d'arachde). Les enfants ont subi une provocation orale (challenge) ouverte à la farine d'arachide (7.8 gms) à la fin de l'étude...Huit enfants ont complété le protocol initial et ont subi un challenge ouvert. Sept ont toléré la dose maximum. Un sujet a eu des symptômes allergiques légers traités avec des antihistaminiques après 4.2 gms de farine d'arachide. Durant la phase rush modifiée, la plupart des patients avaient des symptômes légers mais certains d'eux avaient des symptômes plus significatifs, généralisés. Des réactions adverses reliées aux phases de doses croissantes ou des doses d'entretien étaient minimes. La moyenne du taux initial d'IgE spécifique à l'arachide était 62.64kU/L réduite après 24 mois à 21.92 kU/L. Conclusion: ...l'immunothérapie orale à l'arachide est sécuritaire et efficace pour diminuer le risque de réaction allergique significative suite à consommation d'arachide....confirmée par une baisse de l'IgE spécifique. (affiché le 6 mai, 2007)
 

"Des scientifiques ont développé une nouvelle approche d'un vaccin contre l'allergie à l'arachide" ("Scientists develop vaccine strategy for peanut allergy") est un commentaire qui a paru dans le BMJ du 3 avril, 1999 60, par Scott Gottlieb, de New York, sur le travail du docteur Kam Leong et associés du Johns Hopkins School of Medicine à Baltimore, étude publiée dans Nature Medicine 66. "Les chercheurs croient qu'ils ont possiblement développé un modèle nouveau dans la lutte contre les allergies anaphylactiques - telle que l'allergie de plus en plus courante à l'arachide - dans lequel les medecins induisent une tolérance utilisant une formulation buccale contenant un gêne de l'allergène en cause. . . le DNA de l'arachide fut administré par la bouche à des souris. . . l'intensité de la réaction anaphylactique a été minimisée. . . leurs conclusions n'ont pas d'applications cliniques pour le moment." "Le système immunitaire de la souris est très différent de celui de l'humain. . . Ce modèle nous semble être une approche intéressante dans la production d'immunité contre une variété d'allergènes" déclare le docteur Leong. (affiché le 5 avril, 1999)

Voir: BBC News on line, April 1st, 1999 (affiché le 6 avril, 1999)
Reportages reliés:
Food producers play safe with nuts(20 Jul 98 | Health
Food allergy clinic opens for mums-to-be (29 Jun 98 | Health.
Women can 'pass peanut allergy to their children' (01 Apr 99 | Health.

 (posted April 6th, 1999)

 

-Dans le J Allergy Clin Immunol d'août 1999, Hong, Michael, Fehringer and Leung rapportent leur expérience avec un extrait d'arachide digéré par la pepsine qui pourrait éventuellement être utilisé comme extrait pour la désensibilisation des personnes allergiques à l'arachide. Les études antérieures sur la désensibilisation (dont une résumée ci-haut) se sont avérées très difficiles, malgré des données en faveur, à cause de réactions générales et très dangereuses pour les patients traités, rendant la désensibilisation non pratique en ce moment. Les chercheurs sont constamment à la recherche d'un extrait d'arachide modifié qui pourrait être utilisé dans la désensibilisation avec moins de réactions secondaires. Leurs évaluation en laboratoire ont montré que la digestion de l'arachide par la pepsine éliminerait "la réactivité IgE tout en maintenant la réactivité T-cellulaire" (en d'autres mots, moins de réactions systémiques ou générales tout en étant efficace)81 (affiché le 23 août, 1999)

 

-Bannon et coll. semblent très encourageants suite à leur étude publiée dans Int Arch Allergy Immunol de janvier 2001: Engineering, Characterization and in vitro Efficacy of the Major Peanut Allergns for Use in Immunotherapy. (Les protéines allergéniques de l'arachide modifiées pourraient être utilisées comme agents immunothérapeutiques).119

 

-Wild LG et Lehrer SB, dans Curr Allergy Rep, numéro de Jan 2001 (affiché dans Medline qu'en avril, 2002,(!?) résument les recherches en marche actuellement pour ce qui est de la désensibilisation (immunothérapie) pour l'allergie alimentaire dans leur article intitulé Immunotherapy for food allergy. "Avec la caractérisation améliorée des allergènes et une meilleure compréhension du mécanisme immunologique, les chercheurs ont développé plusieurs approches thérapeutiques qui pourraient être apportées au traitement et à la prévention d'allergie alimentaire, entre autres, l'immunothérapie utilisant les peptides, l'immunisation utilisant le DNA, l'immunisation avec séquences immuno-stimulatoires, la thérapie anti-IgE, et la modification génétique des aliments."153 (affiché le 29 avril, 2002)

 

Voir aussi: -Présentations au congrès annuel de l'AAAA&I 2002 sur l'allergie à l'arachide
- Etudes récentes (plus bas) ainsi que discussion sur -Effect of Anti-IgE Therapy in Patients with Peanut Allergy. affiché le 23 mars, 2003.
 
-Extrait du San José Mercury News, de nov 2004 de la revue Allergy en ligne: le docteur Dale T. Umertsu et son équipe décrivent leur expérience avec des vaccins administrés à des chiens....Ils ont manipulé le système immunitaire des chiens pour qu'ils puissent mimiquer une réaction allergique alimentiaire chez l'humain. Avant de recevoir le vaccin, les chiens ne pouvaient pas tolérer une arachide sans faire une éruption cutanée, mais après 10 semaines d'immunisation, ils ont pu dévorer plus de 37 arachides avant de présenter des symptômes....Ce vaccin va pouvoir offrir à des millions d'allergiques à l'arachide de prendre une bouchée d'un sandwich au beurre d'arachide sans crainte. Cette étude a paru dans Allergy de fév. 2005 intitulée Allergen immunotherapy with heat-killed Listeria monocytogenes alleviates peanut and food-induced anaphylaxis in dogs. Le Listeria monocytogenes tué par la chaleur (HKL) stimule potentiellement la production de gamma interferon (IFN) chez les lymphocytes-T CD4, et lorsqu'utilisé comme adjuvant pour immunothérapie, réduit la production d'IgE et inverse l'hyperréactivité bronchique dans un modèle murin d'asthme. Nous nous sommes demandé si un tel traitement pourrait diminuer l'anaphylaxie induite par l'arachide...chez des chiens sensibilisés à l'arachide. Les chiens ont été vaccinés avec les arachides et l'HK et l'adjuvant Freund.

Conclusions: L'immunothérapie avec l' HKL et l'allergène a fortement diminué les réactions allergiques à l'arachide chez les chiens, suggérant qu'une telle immunothérapie pourrait être un traitement bénéfique chez les personnes ayant des allergies alimentaires..240 (affiché le 15 janv, 2005)

 
-Dans le J Allergy Clin Immunol de nov 2005, Enrique E et coll. ont une publication intitulée Sublingual immunotherapy for hazelnut food allergy: a randomized, double-blind, placebo-controlled study with a standardized hazelnut extract. (Immunothérapie sub-linguale pour l'allergie à la noisette: étude au hasard, à double insue, aveugle, avec groupe contrôle, utilisant un extrait de noisettes.) L'efficacité a été évaluée.... après 8-12 semaines de traitement.
Résultats: Une réaction générale n'a été observée que dans seulement 0.2% de toutes les doses administrées. La quantité moyenne de noisettes provoquant des symptômes s'est vu augmentée de 2.29 g à 11.56 g dans le groupe actif versus 3.49 g à 4.14 g dans le groupe placebo. De plus, près de 50% des patients du groupe actif ont pu recevoir la dose maximum (20g), tandis que le groupe contrôle que 9%.
Conclusion: Nos résultats confirment des augmentations significatives de tolérance aux noisettes suite à l'immunothérapie sublinguale....258 (affiché le 9 mai, 2006)
 
-Pons L, Palmer K, et Burks W ont une publication dans Curr Opin Allergy Clin Immunol de déc. 2005 intitulée Towards immunotherapy for peanut allergy. (En voie vers une immunothérapie pour l'allergie à l'arachide).
Selon le résumé, les auteurs soulignent qu'avec les études encourageantes dans notre compréhension de cette allergie, des modalités thérapeutiques promettantes sont évaluées actuellement, dont l'immunothérapie avec peptides, avec des protéines ayant subi une mutation, et l'immunisation du DNA...Une autre approche qui actuellement est au stade d'essais cliniques pour cette allergie est la thérapie anti-IgE dont l'effet est de prévenir l'IgE en circulation de se lier aux cellules effectrices et par conséquent diminuer les symptômes survenant lors d'une réaction allergique. Pour que ces thérapies soient appliquées, elles doivent être bien tolérées, abordables et d'administration facile. Un traitement réaliste va probablement être une combinaison de ces modalités. 254 (affiché le 11 nov. 2005)
 
 

Prise en charge:

-énoncés de prise de position publiés par plusieurs organismes dont:
 

Les points saillants et les recommandations soulignés par des associations d'information sur les allergies:

L'anaphylaxie (suite):
  • Jeffrey Linzer, MD , Pediatrics, Anaphylaxis
  • Anaphylaxis
  • Le docteur Peter Vadas de l'Université de Toronto analyse le sang des patients ayant une allergie à l'arachide le comparant au sang des gens qui sont morts suite à cette allergie. Il a trouvé que ceux qui en sont morts avaient dans leur sang un taux bas d'une enzyme qui métabolise les éléments chimiques responsables de la gravité de la réaction. Avec cette observation, on pourrait classifier les allergiques à l'arachide et identifier ceux qui seraient à risque de réaction sévère. Ceux à grand risque seraient ceux qui auraient à prendre des précautions plus grandes tandis que ceux à risque bas seraient libérés de la crainte constante qu'une réaction sévère subite puisse survenir mettant leur vie en danger. De plus, il a dit, si on pouvait augmenter la concentration de cette enzyme, théoriquement les réactions fatales pourraient être prévenues. (affiché le 7 oct. 2002)
    • Le Globe and Mail de Totonto rapporte sur cette enzyme: Enzyme offers clue to peanut fatalities. (affiché le 4 mars, 2006)
    • - Dans le NEJM du 3 janv. 2008, le docteur Peter Vadas et coll. ont une publication intitulée 'Platelet-Activating Factor, PAF Acetylhydrolase, and Severe Anaphylaxis'. Ils ont mesuré le taux sanguins de PAF (platelet-activating factor ou facteur d'activation des plaquettes) et l'activité PAF acetylhydrolase chez 41 patients avec anaphylaxie et chez 23 patients contrôles. L'activité PAF acétylhydrolase a aussi été mesurée chez 9 patients avec allergie à l'arachide qui ont eu une réaction anaphyalctique fatale et l'ont comparé avec celle de 26 patients pédiatriques non allergiques, 49 patients adultes contrôles aussi non-allergiques, 63 enfants ayant une allergie légère à l'arachide, 24 patients avec histoire d'anaphylaxie non fatale, 10 enfants décédés de cause non anaphylactique, 15 enfants avec asthme sévère, et 19 enfants ayant de l'asthme léger.

      Résultats: Les taux de PAF sanguin étaient élevés de façon significative chez les patients avec anaphylaxie que ceux chez les patients contrôles et étaient directement reliés à l'intensité de l'anaphylaxie. La proportion des sujets avec des taux de PAF élevés a augmenté de 4% chez les groupes contrôles à 20% chez ceux avec anaphylaxie grade I, 71% dans le groupe d'anaphylaxie grade 2, et 100% dans le groupe d'anaphylaxie grade 3. Il y avait une correlation inverse entre les taux de PAF et l'activité de PAF acetylydrolase . La proportion de patients ayant un taux bas des valeurs de PAF acetylhydrolase augmentait avec l'intensité de l'anaphylaxie. L'activité de PAF acetylhydrolase était plus basse chez les patients avec anaphylaxie fatale à l'arachide que chez les patients des groupes contrôles.

      Conclusions: Les taux sériques de PAF étaient directement reliés tandis que l'activité PAF acetylhydrolase PAF était inversement reliée à la sévérité de l'anaphylaxie. L'activité PAF acetylhydrolase était plus basse de façon significative chez les patients avec anaphylaxie fatale à l'arachide que chez les patients de tout autre groupe. Ces données laissent croire que le développement de médicaments pouvant bloquer sélectivement l'action de PAF, non seulement comme thérapie de secour dans des cas d'anaphylaxie aigue mais aussi comme thérapie préventive à long terme chez les cas à risque élevé d'anaphylaxie fatale. Malgré ces résultats, des études additionnelles sont nécessaires pour évaluer l'utilité de ces marqueurs pour identifier les patients à risque élevé d'anaphylaxie. 282(affiché le 3 janv, 2008)

      -Voir aussi l'éditorial du Dr A.Wesley Burks dans le même numéro du NEJM, Jan 3, 2008: 'Factoring PAF in anaphylaxis'. (Le rôle du PAF dans l'anaphylaxie)

  • Dans le J Allergy Clin Immunol de sept 2002, Kemp SF and Lockey RF ont un article intitulé Anaphylaxis: A review of causes and mechanisms,, (L'Anaphylaxie: une revue des causes et des mécanismes): Voici quelques points saillants:
    • "dans l'ensemble, près de 154 décès annuels par 1 000 000 de population surviennent à travers le monde causés par anaphylaxie (Epidemiology 1998;9:141-6)
    • Le risque d'anaphylaxie aux Etats-Unis serait 1% à 3%. 87
    • Aux Etats-Unis, 150 décès surviennent chaque année dus à anaphylaxie reliée à un aliment.80; les arachides et les noix sont les aliments en cause dans 30 (94%) de 32 décès rapportés volontairement dans un régistre national sur les décès reliés à l'anaphylaxie. "110
      • Re l'arachide, ils déclarent....que l'anaphylaxie à l'arachide et aux noix est particulièrement inquiétante surtout chez les enfants présentant aussi de l'asthme, du fait que cette allergie tend à persister. Des investigateurs auraient rapporté que la majorité (52%) des enfants avec allergie à l'arachide risquent de présenter des réactions mettant leur vie en danger même si les manifestations initiales n'étaient que cutanées (dont la dermite atopique). 105 (affiché le 13 nov. 2002)
  • Epineprhine dispensing patterns for an out-of-hospital population: A novel approach to studying the epidemiology of anaphylaxis.est une étude publiée dans le J Allergy Clin Immunol d'oct. 2002 par Simons FER, Peterson S, and Black CD:
    -L'incidence réelle de l'anaphylaxie de toute cause (aliments, latex, venins et médicaments) demeure inconnue, selon les auteurs.....'pas aussi rare que l'on pense et plus de 1% de la population aux Etats-Unis serait affectée....rare mais à la hausse.'
    -Le but de cette étude était de tenter d'avoir une idée de l'épidémiologie de l'anaphylaxie dans une population définie en étudiant les patterns de vente de l'épinéphrine. Voici leurs résultats:
    -Durant une période de 5 ans, l'épinéphrine a été prescrite chez 0.95% de la population définie pour traitement, si nécessaire, en dehors d'un établissement hospitalier.
    -Il y a eu beaucoup de variation dans la distribution de l'épinéphrine dans les sous-groupes de la population: 1.44% pour les personnes de moins de 17 ans, 0.9% chez les personnes de 17 à 64 ans , inclusivement, et 0.32% pour les plus de 65 ans.
    -Chez les enfants, allant du nourisson jusqu'à l'adolescence, les garçons possédaient plus d'épinéphrine que les filles.
    -A partir de l'âge de 15 ans, l'épinéphine était prescrite surtout chez les femmes.
    -Chez les personnes âgées, également chez les deux sexes.
    -Le groupe chez qui l'épinéphrine était le plus prescrite (5.3%) était chez les enfants de sexe masculin entre 12 et 17 mois!!
    Conclusions: La vente d'épinéphrine est un bon guide pratique pour évaluer l'épidémiologie de l'anaphylaxie dans une communauté. Utilisant cette approche, on se rend compte que l'anaphylaxie de toute cause semble toucher davantage les très jeunes.162 (affiché le 13 nov. 2002)
     
  • Demographics of Children Dispensed Injectable Epinephrine in Three Massachusetts School Districts (Démographiques d'enfants chez qui on a prescrit de l'épinéphrine injectable dans trois zones scolaires au Massachusetts) est le titre d'une présentation faite par le docteur P. J. Hannaway. au congrès annuel de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology qui a eu lieu à Boston du 12 au 17 nov. 2004:
    Méthodes: Les infirmières dans 44 écoles primaires ayant 21 870 élèves ont noté les caractéristiques des élèves qui avaient une trousse d'épinéphrine prescrite, incluant le mélange éthnique, l'âge, la race, le sexe, le niveau scolaire, et l'allergie de l'élève ayant nécessité la prescription de l'épinéphrine, et une analyse de son utilisation.
    Résultats: Un total de 181 élèves sur 21 875 (0.83%) dans trois systèmes scolaires ont eu une prescription d'épinéphrine, dont 110 garçons et 71 filles, 153 de race blanche versus 28 non de race blanche. Deux tiers des enfants étaient allergiques à l'arachide... Le taux le plus bas de prescriptions d'épinéphrine pour allergie à l'arachide dans les trois zones scolaires a été noté chez 9 612 enfants non de race blanche - 0.17%... Seulement huit (.11%) de 7 209 élèves de descendance espagnole ou asiatique avaient de l'épinephrine pour allergie à l'arachide.
    Conclusions: Il s'agit d'une première étude qui suggère qu'il pourrait y avoir une différence raciale dans la fréquenced'allergie à l'arachide chez les enfants.. Une explication pour cette différence serait les différentes habitudes alimentaires chez les enfants de race minoritaire pouvant induire une tolérance et une incidence moins élevée d'allergie à l'arachide. (affiché le 15 déc. 2004)
     
  • EpiPen epidemic: Suggestions for rational prescribing in childhood food allergy (L'épidémie d'EpiPen: Suggestions pour la prescription raisonnable dans l'allergie alimentaire chez l'enfant.) est le titre d'un article par A Kemp, de New South Wales, en Australie dans le J Paediatr Child Healt de juillet 2003. Selon le résumé:
    "Il y a eu une augmentation marquée de l'inquiétude communaire au sujet du risque de réactions anaphylactiques reliées à des aliments chez les enfants et une augmentation subséquente des prescriptions d'épinéphrine injectable (EpiPen). En Australie, l'utilisation d'EpiPen chez les enfants de moins de 10 ans a augmenté de 300% depuis 5 ans avec prescription d'EpiPen chez un cas sur 544 enfants Australiens chez les moins de 10 ans. Toutefois, le risque de réaction fatale reliée à un aliment, particulièrement chez les enfants d'âge pré-scolaire, est minime (en Australie, on estime un décès en 30 ans chez les enfants de moins de 5 ans, et 2 décès en 10 ans chez la population totale d'enfants.) Il est par conséquent très important de fournir une perspective sur le risque de décès par anaphylaxie reliée à un aliment aux parents et aux préposés de soins étant donné l'anxiété générée sur le sujet.. Les indications de prescription d'EpiPen aux enfants ne sont pas bien définies..
    Six facteurs de risque à considérer dans l'évaluation du risque d'un décès:
    1. Enfants âgés de 5 ans et plus
    2. Histoire de symptômes respiratoires reliés lors de la réaction initiale ou réactions subséquentes

    3. Histoire d'asthme nécessitant médication préventive (prophylactique)

    4. Sensibilité à l'arachide ou aux noix

    5. Réactions survenues avec des traces ou quantités minimes d'allergène

    6. Un test cutané fortement positif
    On suggère que plus le nombre de ces facteurs est grand, plus on doit considérer la prescription d'un EpiPen. ."188 (affiché le 4 août,, 2003)
     
  • Dans Archives of Disease of Childhood de mai, 2001, D J Unsworth a un article intitulé Adrenaline syringes are vastly over prescribed, (L'adrénaline est prescrite de façon exagérée). Dans son introduction de l'article (accessible sans frais dans sa version complète) il note que les déces causés par anaphylaxie demeurent très rares, estimés être de moins d'un cas par année par million de population au Royaume Uni.100 ...Plus de 100 000 syringues d'adrénaline sont actuellement disponibles au RU, beaucoup dans un contexte pédiatrique....Leur usage inapproprié est à éviter... Il serait raisonnable de prescrire l'adrénaline dans les cas où il y a une histoire de réaction allergique ayant mis la vie du patient en danger". 204 (affiché le 17 déc,. 2003)
    -Evidemment, il y a eu plusieurs réactions à cet article (toutes disponibles en ligne, complètes) par Toni Wolff, Jonathan Hourihane, June Abay, Pamela Ewan, et coll. ). Voici quelques extraits:
     
    Wolff: Nous sommes surs que nous ne sommes pas la seule équipe pédiatrique communautair ayant des inquiétudes semblables....Nous avons plus d'expériences du côté pratique...Les enfants possédant des trousses d'épinéphrine injectable peuvent encore être exclus de certaines activités....Les trousses sont parfois oubliées dans l'autobus scolaire, ou accidentellement déclanchées, ou périmées.... Souvent les parents de ces enfants ne sont pas renseignés adéquatement sur leur usage.
     
    Hourihane: L'article n'est pas une revue équilibrée de l'état actuel de la pratique d'allergie...

    L'adrénaline n'est pas le seul aide prescrit en clinique aux familles ayant un enfant allergique. Elle fait seulement partie d'un programme intégré de soins qui semble efficace quoique difficile à mesurer...Tout enfant a droit au meilleur traitement disponible....L'anaphylaxie est un état critique dans lequel l'administration rapide d'épinéphrine peut sauver une vie.... Les médecins doivent se rappeler que l'épinéphrine est prescrite pour être disponible advenant une réaction à une exposition sporadique dans un avenir imprévisible....Les trousses d'épinéphrine auto-injectable donnent aux allergiques la possibilité d'une vie normale...

     
    Abay: Les expositions subséquentes sont inévitables et inattendues et l'épinéphrine demeure le meilleur traitement disponible....Toute personne à risque d'anaphylaxie mérite la meilleure protection possible...
     
    Ewan: La plupart des raisons données par l'auteur ainsi que ses référénces laissent sous-entrendre que l'épinéphrine par auto-injection est un traitement isolé et néglige de reconnaître que les enfants avec allergie alimentaire nécessitent un ensemble de soins.... L'épinéphrine intramusculaire est très sécuritaire....Un diagnostic précis est essentiel ainsi qu'une évaluation de l'intensité de l'allergie. (affiché le 26 déc. 2003)
     
  • Dans le BMJ du 6 déc. 2003, McLean-Tooke et coll. ont un article (accessible gratuitement en ligne) intiulé Adrenaline in the treatment of anaphylaxis: what is the evidence? (L'adrénaline comme traitement de l'anaphylaxie: quelle sont les preuves?) Cette revue de la littérature discute de la sécurité et de l'efficacité de l'adrénaline (ou épinéphrine) Les auteurs suggèrent une approche pragmatique de l'usage des auto-injecteurs. Sommairement:
    -L'anaphylaxie est une réaction mettant la vie en danger à tout âge.
    -L'intensité des réactions précédentes n'est pas une prévision de l'intensité des réactions subséquentes.
    -L'adrénaline intramusculaire est le traiement de première ligne pour l'anaphylaxie., son administration intra-veineuse réservée pour l'anaphylaxie rebelle ou en présence de défaillance circulatoire.
    -L'administration rapide d'adrénaline pour l'anaphylaxie est essentielle.

    -Tout patient présentant une réaction systémique ou générale doit être considéré pour une trousse d'épinéphrine auto-injectable, à cause du risque de réactions futures.

    -Il est clair que l'éducation des patients et parents doit être améliorée dans l'usage approprié des auto-injecteures.. 205 (affiché le 26 déc. 2003)
     
  • Lack of worldwide availability of epinephrine autoinjectors for outpatients at risk of anaphylaxis (Le manque de disponibilité d'auto-injecteurs d'épinéphrine à travers le monde pour les patients à risque d'anaphylaxie) est le titre d'une publication par le docteur Estelle Simons dans Annals of Allergy, Asthma and Immuinology de mai 2005. Selon une enquête provenant de la WAO....entre 2003 et 2005, voici les résultats:
    Les enquêtes compltétées ont été reçues de tous les 75 représentants des 39 pays visés (taux de réponse de 100%). L'auto-injecteur adulte contenant entre 0.25 à 0.30 mg d'épinéphrine était disponible dans 56.4% des 39 pays, vaste disponibilité dans des pays comme le Canada, les Etats-Unis, l'Australie ainsi que les pays européens, mais une disponibilité limitée en Asie, l'Amérique du Sud et en Afrique. Le format pour enfants contenant 0.15mg était disponible dans 46% des pays enquêtés. Des auto-injecteurs dosés de façon appropriée pour les nourissons n'étaient pas disponibles nulle part. Le coût des auto-injecteurs variait entre $30 et $110 US. Dans 27.3% des pays, aucune aide financière provenant du gouvernement ou de compagnies d'assurance n'était possible pour défrayer le coût.(affiché le 29 mai, 2005)
    Voir une revue de l'article: review of the article.
     
  • - Activated charcoal forms non IgE binding complexes with peanut proteins, (Le charbon activé forme des complexes réduisant la fixation des protéines d'arachides avec l'IgE.) est le titre d'une publication dans le J Allergy Clin Immunol de juillet 2003 par Vadas et Perlman. Ils rapportent que le charbon activé est adsorbé aux protéines d'arachides, formant des complexes insolubles qui empêchent la fixation entre les protéines d'arachides et l'IgE. Ces données suggèrent que l'administration de charbon activé tôt après une ingestion accidentelle d'arachides pourrait être un traitement additionnel dans le management d'une réaction anaphylactique reliée à l'arachide. Cette approche pourrait être applicable dans la prévention de réactions anaphylactiques plus sévères et prolongées aussi reliées à d'autres aliments. 182 183 (affiché le 14 juillet, 2003)
     
    • Après des commentaires non surprenants des médias suite à la téléconférence organisée par l'AAAA&I discutant cette publication entre autres du J Allergy Clin Immunol , les messages d'avertissement suivants ont été émis par la FAAN (Food Allergy and Anaphylaxis Network) et l'AAAA&I:
      • Charcoal is No Substitute for Epinephrine in the Treatment of Severe Allergic Reactions to Peanuts and other Foods, FAAN Warns (Le charbon n'est pas un substitut pour l'épinéphrine dans le traitement de réactions sévères allergiques reliées aux arachides et d'autres aliments) (FAAN)
      • Activated charcoal should not replace epinephrine in treating reactions to peanut or other food allergies (Le charbon activé ne devrait pas remplacer l'épinéphrine dans le traitement de réactions aux arachides ou d'autres aliments) (AAAA&I) (affiché le 14 juillet, 2003)
       
  •   Récidives d'anaphylaxie
    --Mullins R dans le Clin Exp Allergy du mois d'août 2003 a étudié cet élément: Anaphylaxis: risk factors for recurrence. (L'anaphylaxie: facteurs de risque de récidive) De 432 patients (48% mâles, 73% atopiques, moyenne d'âge 27.4 ans) 260 patients étaient vus après leur premier épisode; 172 ont eu 584 récidives, 54% des episodes index ont été traités à l'hôpital. L'allergie alimentaire était la cause dans 61% des cas.....L'ingestion accidentelle d'arachides ou de noix aurait causé le plus grand nombre de récidives, mais le risque le plus élevé de récidives était associé à l'allergie au blé et / ou à l'exercice.....
    CONCLUSION: Par année, 1/12 patients qui ont manifesté de l'anaphylaxie vont avoir une récidive, et 1/50 vont nécessiter un traitement à l'hôpital ou de l'adrénaline. L'auteur mentionne que peu de patients ont une trousse d'urgence pour auto-injection d'épinéphrine. Certains patients aussi développent de nouvelles allergies pouvant déclancher des réactions anaphylactiques ou avoir des problèmes psychiatriques. . 191 (affiché le 18 août, 2003)
     
  • Prévention du choc anaphylactique au cours de l'allergie alimentaire est le titre d'un article publié dans la Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 43(2003) par Eigenmann et Rancé, "destiné à attirer l'attention du praticien sur la prévention des situations à risque, ainsi que sur le traitement adéquat d'une éventuelle réaction anaphylactique". Parmi leur récommandations, les auteurs soulignent:
    • L'éviction non seulement de l'aliment "visible", mais aussi l'allergène rencontré dans des aliments préparés.
    • La lecture de la liste des ingrédients devra donc être soigneuse pour tout achat.
    • Consommation d'un aliment industriel que le patient connait (quoique la liste des ingrédients peut être modifiée sans avis).
    • L'aide d'une diététicienne dans certains cas.
    • L'éducation a une place déterminante: l'information de l'entourage de l'enfant allergique
    • L'adolescence est un âge présentant des risques particuliers en raison de l'émancipation du jeune de son milieu familial.206 (affiché le 31 déc. 2003)
     
 

A quel moment doit-on administrer l'épinéphrine (adrénaline)?

 
-Cette question demeure toujours difficile à répondre.
 
-Il n'y a aucun doute que le traitement de l'anaphylaxie est l'épinéphrine administrée par injection sous-cutanée ou intra-musculaire.84, 85, 62 Toutes autres médications telles que les antihistaminiques, les aérosols pour l'asthme, ou les stéroïdes, que les médecins peuvent prescrire subséquemment dans le traitement de l'anaphylaxie ne doivent pas être considérées comme médicaments de première ligne. (Prise de position 34 du comité exécutif de l'AAAA&I (American Academy of Allergy, Asthma and Immunology)Anaphylaxis in Schools and other childcare settings) :
 
-Cette prise de position de l'AAAA&I, un reflet d'un consensus originalement dressé par un comité de la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique (SCAIC) avec les organismes provinciaux affiliés en 1996, ajoute que:
"l'épinéphrine est le seul médicament qui devrait être utilisé dans le traitement d'urgence d'un enfant ayant une réaction allergique qui peut lui être fatale. . . Chez les patients qui ont déjà eu des réactions anaphylactiques, il est recommandé que l'épinéphrine soit administrée dès la moindre réaction à la suite d'un contact réel ou présumé avec l'allergène. Si le patient a des antécédents connus de collapsus cardio-vasculaire grave dû à une allergie, le médecin peut préconiser l'administration d'épinéphrine dans les minutes qui suivent l'ingestion de l'aliment incriminé, avant même qu'une réaction ne se manifeste.. L'anaphylaxie à l'école et dans d'autres établissements et services pour enfants  (SCAIC). (version anglaise maintenant disponible en format pdf) 
 
-Le consensus de la SCAIC ajoute dans la section "Conduite à tenir vis-à-vis certains allergènes spécifiques" en ce qui a trait à l'allergie à l'arachide:
L'enfant devrait être placé sous surveillance médicale durant les quatre heures qui suivent l'ingestion de l'allergène incriminé. Si l'un ou l'autre des symptômes énumérés ci-après se manifeste chez l'enfant, il faut aussitôt lui administrer une dose d'épinéphrine et le conduire à l'hôpital immédiatement. S'il n'y a aucune réaction grave dans les quatre heures qui suivent, il est peu probable qu'elle se manifestera plus tard:
  • Urticaire
  • Démangeaisons (sur n'importe quelle partie du corps)
  • Enflures (de n'importe quelle partie du corps)
  • Larmoiement
  • Ecoulement nasal
  • Vomissements
  • Diarrhée
  • Douleurs abdominales
  • Altération de la voix
  • Toux
  • Wheezing (sifflements)
  • Serrement de la gorge
  • Difficulté à avaler
  • Difficultés respiratoires
  • Etourdissements
  • Evanouissement ou perte de conscience
  • Coloration bleutée de la peau (cyanose)
 
-La Section des Allergies, Société Canadienne de Pédiatrie, en 1994 a publié un énoncé de position semblable dans le Journal de l'Association Médicale Canadienne : Réactions anaphylactiques alimentaires mortelles chez les enfants
"Les objectifs du traitement pharmacologique (de l'anaphylaxie) consistent à maintenir la perméabilité des voies respiratoires et la tension artérielle systolique. Une injection d'épinéphrine constitue le traitement initial de choix: elle supprime le libération des médiateurs de l'inflammation transportés par les mastocytes et les basophiles et diminue directement la vasodilatation, l'oedème et la bronchoconstriction. L'épinéphrine doit être administrée rapidement aux premiers signes d'alarme: démangeaison ou enflure des lèvres ou de la bouche, constriction de la gorge ou nausées, et avant les premiers symptômes de détresse respiratoire, de dyspnée et de sifflement.
-Voir aussi:
  • Epipen
  • Many Children Have Difficulty With Adrenaline Autoinjections. Doctor's Guide rapporte le 2 janv. 2002 un résumé d'articles qui ont été publiés dans Archives of Disease in Childhood sur le fait que les enfants à qui on a prescrit de l'adrénaline comme traitement en cas de réaction allergique alimentaire sévère, n'ont pas été renseignés sur son utilisation; aussi sur le manque de suivi de ces patients, certains n'ayant jamais été évalué par un allergiste; le fait que l'allergie à l'arachide puisse disparaître dans certains cas et le besoin de directives spécifiques. (affiché le 2 jan. 2002)
  • Twinject (avec une 2e dose disponible, si nécessaire)
     
-Le docteur Hugh Sampson dans un éditorial dans le BMJ d'avril 1996, intitulé "Managing peanut allergy" (Le traitement de l'allergie à l'arachide) et dans sa publication de Dec. 1997 "Food Allergy" (Allergie alimentaire) dans le JAMA suggère que:
  • les patients ayant des allergies alimentaires sévères -- c'est-à-dire, avec des antécédents de réactions anaphylactiques sérieuses ou d'asthme ou les deux -- devraient avoir en leur possession une trousse d'urgence contenant de l'épinéphrine qu'il peuvent s'administrer eux-mêmes 11 (telles qu' Ana-Kit ou Epi-Pen) et un antihistaminique (diphenhydramine (Bénadryl™) ou l'hydroxyzine (Atarax™).46
  • des symptômes laryngés ou pulmonaires suite à un contact avec l'aliment incriminé doivent être traités immédiatement avec l'épinéphrine..63
  • Dans le J Allergy Clin Immunol de Juin 1999, le docteur Sampson réitère cette même indication pour l'épinéphrine, et souligne aux préposés de soins médicaux, que le traitement doit être fait sans délai chez les patients à risque élevé, et qu'ils doivent être transportés à l'urgence de l'hôpital le plus près pour évaluation et traitement additionnels. 72 (affiché le 24 sept. 1999)
  -Dans le J Allergy Clin Immunol d'août, 1999, Yocum et coll. présentent leurs critères sur ce qu'est l'anaphylaxie dans leur publication intitulée "Epidemiology of anapyhylaxis in Olmstead County: A population-based study." 87 Pour un diagnostic de choc anaphylactique, il fallait:
  • un symptôme relié à la libération des substances médiatrices, tel qu'érythème (rougeur), démangeaison, engourdissement ou picottement des lèvres, aisselles, ou des extrémités, démangeaison généralisée, urticaire ou angioédème (enflure de la bouche ou gorge), et des yeux rouges avec picottement.
  • et au moins un des symptômes suivants:
    • symptômes buccaux ou gastro-intestinaux tels que: démangeaison buccale ou au niveau des muqueuses, enflure buccale, enflure de la langue, du palais ou de la gorge, nausées, vomissements, difficulté à avaler, crampes abdominales ou diarrhées.
    • symptômes respiratoires: rhinite (éternuements, écoulement nasal) serrement de la gorge, toux, wheezing (silement) voix enrhouée ou alteration de la voix, essoufflement, enflure de la gorge, cyanose (coloration bleutée de la peau)
    • symptômes cardio-vasculaires: douleur sternale, pouls irrégulier, rapide ou lent, baisse de la tension artérielle, évanouissements, étourdissements, convulsions et choc.

    (Seulement deux exceptions à ces critères: enflure de la gorge et du larynx isolé ou choc instantané et syncope suite à une injecion d'un médicament ou d'une substance de contrast (utilisée pour certains examens radiologiques)

    La conclusion que l'on doit tirer de cette "définition" d'un évènement anaphylactique est qu'il est très difficile de distinguer entre une réaction allergique légère et une réaction anaphylactique, et qu'il serait préférable d'administrer l'épinéphrine s'il y a moindre doute! (affiché le 24 sept. 1999)

 -Dans son editorial intitulé 'What should we be doing for children with peanut allergy' (Ce que nous devons faire pour les enfants souffrant d'allergie à l'arachide) publié dans le Journal of Pediatrics de déc. 2000, le docteur Hugh A. Sampson conclut, suite aux observations de Vander Leek et associés,105

"...que les symptômes lors de la réaction initiale ne sont pas une indication des symptômes qui peuvent survenir lors de la prochaine ingestion de l'aliment...les enfants ayant réagi intialement avec des symptômes légers sont autant susceptibles de réagir avec des symptômes d'intensité marquée que les enfants qui ont eu des symptômes anaphylactiques initialement, il suggère que TOUS les enfants ayant une histoire d'allergie à l'arachide aient une trousse d'urgence disponible, (Epipen) pour traiter les réactions futures inévitables." 107 (affiché le 6 janv. 2001)

-En Europe, leur attitude est un peu différente. Le docteur Etienne Bidat (Paris et Bouogne) dans sa Prise en charge du choc anaphylactique sur le site web d'AllergieNet, suggère:

"L'anaphylaxie est l'urgence extrême en allergologie. Il n'y a pas de temps à perdre. Il faut intervenir tout de suite. Le choc anaphylactique est souvent annoncé par des signes qui doivent vous faire débuter un traitement immédiatement. Ces signes peuvent être discrèts. . .il est préférable de débuter un traitement plutôt que d'attendre pour voir si cela se confirme. Il recommande un antihistaminique devant des symptômes comme des démangeaisons, enflure palpébrale, urticaire, écoulement nasal, des yeux rouges ou des maux de ventre, et communiquer avec le médecin. Si les signes annonciateurs sont plus bruyants (toux, sifflements, vomissements en jet) en plus de l'antihistaminique, un médicament pour les symptômes respiratoires e.g. un bronchodilatateur, et un stéroïde par la bouche et appeler l'urgence. Si malgré ces mesures ou d'emblée, si la réaction est majeure, injection d'épinéphrine et appeler les secours d'urgence.(affiché le 24 sept. 1999)
 
-Selon l'article de Moneret-Vautrin et Kanny, publié dans Allerg Immunol (Paris)de mai 1999 intitulé "Anaphylaxis in schools and other child-care settings --the situation in France" (L'anaphylaxie dans les écoles et autres établissements pour enfants -- la situation en France) leur approche est en voie de changement. Les allergologues et le médecin préposé au Département de Santé Scolaire utilisent un formulaire de soins de santé d'urgence, appelé "Projet d'Accueil Individualisé" avec description de symptômes, directives et traitement. . . L'épinéphrine est le premier médicament à utliser comme traitement. 86 (affiché le 24 sept. 1999)
 
-En Angleterre, l'attitude est aussi conservatrice. L'épinéphrine en inhalation, maintenant n'étant plus disponible, a été utilisée fréquemment pour traiter les réactions anaphylactiques reliées à une allergie alimentaire. Un antihistaminique est recommandé pour les réactions légères, urticariennes, souvent reliées à un contact. L'épinéphrine est réservée pour des réactions plus sérieuses suite à l'ingestion de l'aliment incriminé, réactions qui ne sont pas résolues dans 5-10 minutes, suivie de transport du patient à l'urgence la plus près. L'antihistaminique peut suffir dans certaines réactions, l'épinéphrine injectée si la réaction semble progresser. (affiché le 24 sept. 1999)
 
-Dans Lancet du 13 janv. 2001 , les docteurs Ewan PW, et Clark AT (Dept of Allergy and Clinical Immunology, Addenbrooke's Hospital, Hill's Road, Cambridge, UK) ont ceci à dire dans leur article intitulé 'Long-term prospecive observational study of patients with peanut and nut allergy after participation in a management plan' (Etude à long terme, prospective, de patients ayant une allergie à l'arachide ou aux noix, suite à participation à un programme de traitement et observation).
 
Selon le résumé:"Le suivi actuellement fait laisse à désirer-- les médecins remettent une trousse d'épinéphrine auto-injectable aux patients, sans conseils à suivre ou autres en ce qui a trait à l'éviction-- les conséquences sont que des réactions allergiques se répètent et il y a même des décès rapportés. Nous avons créé un programme d'évaluation et de traitement qui comprend l'éducation des patients sur l'éviction et traitement d'urgence. Le recrutement des patients avec allergie documentée à l'arachide et aux noix a été fait des patients référés non sélectionnés. Le degré de l'intensité de l'allergie a été arbitrairement fixé de 1 à 5 et les médicaments d'urgence appropriés prescrits : antihistaminique par voie buccale avec ou sans épinéphrine par inhalation ou injectable. Les patients, parents et personnel scolaire ont reçu des directives orales et écrites sur l'éviction ainsi qu'une formation sur la reconnaissance et traitement des réactions, et un plan de traitement écrit. Dans le suivi de ces patients (ce qui se chiffrait à 13 610 mois-patients) le programme de formation fut revisé et les détails de réactions subséquentes enregistrés." Leurs observations et résultats diffèrent de ceux mentionnés dans l'éditorial du docteur Hugh A. Sampson affiché ci-haut le 6 janv. 2001:
 
  • 88 (15%) des 567 patients ont manifesté durant la période de suivi une réaction d'intensité diminuée.
  • 62 des 88 réactions étaitent légères (grade 1 à 3, surtout cutanées), et
    • 49 patients ont été traités avec un antihistaminique par la bouche,
    • 6 ont utilisé l'adrénaline par inhalation
    • 10 n'ont pris aucun traitement.
  • 12 de 12 patients ayant manifesté une réaction d'intensité modérée durant le suivi ont été améliorés avec épinéphrine par inhalation.
  • Seulement 3 (0.5%) des 567 patients, agés entre 27 et 40 ans, ont eu une réaction marquée durant la période de suivi, avec dyspnée [difficulté à respirer] comparés à 12% lors de la réaction initiale.
  • Seulement un des 567 patients a dû avoir son grade d'intensité changé d'un index léger à marqué durant le suivi.
  • Les patients de grade 4-5, ou ayant manifesté une réaction modérée à sévère, étaient plus âgés (âge moyen 18 ans versus 9 ans) et 9 des 26 ont nécessité de l'adrénaline par injection qui s'est avérée toujours efficace.
  • 85% des patients n'ont pas eu d'autres réactions.
  • L'intensité des réactions était reliée à la quantité de noix ou d'arachide consommée.
    Interprétation: "L'auto-traitement a été efficace (épinéphrine par inhalation pour oedème laryngé précoce et épinéphrine en injection pour les réactions sévéres) mais les indications de ces traitements, incluant les critères précisant qui devrait avoir de l'épinéphrine en sa possession, ont nécessité une évaluation de l'intensité de l'allergie. Notre programme de suivi et de traitement s'est avéré efficace, et nos résultats soulignent l'importance de référer les patients allergiques à l'arachide et/ou aux noix à des centres d'allergie spécialisés pour conseils sur l'éviction de ces aliments."108
     
-Dans le Lancet de mai, 2001, Bauge, Cooper, et coll. ont envoyé une lettre aux éditeurs, Management of peanut allergy, dans laquelle ils font les commentaires suivants (reproduits ici en partie): nous ne comprenons pas certaines parties de l'étude....la durée exacte...nous sommes inquiets au sujet de l'absence d'un groupe contrôle....sans un groupe contrôle, les conclusions ne sont pas claires. Nous sommes d'accord avec l'imporance de cette étude et les bienfaits évidents de l'éducation et recommanadations.
-Réponse des auteurs (Ewan and Clark): la durée de l'étude était de 7 ans et le suivi a atteint 13 610 patients-mois. 21 de 23 patients ayant présenté des réactions modérées ont utilisé un inhalateur d'épinéphrine pour oedème laryngé modéré qui a toujours été efficace. Neuf de 26 patients avec réaction modérée à sévère ont reçu une injection d'épinéphrine....tous les patients dans l'étude sont présentés....re groupe contrôle: nous croyons qu'un groupe contrôle aurait donné des résultats difficiles à déterminer. Un groupe contrôle de patients n'aurait pas été acceptable ou justifiable si on les laisse se traiter soit-même, étant donné le grand pourcentage de réactions subséquentes suite à ingestion accidentelle de l'aliment. Notre étude souligne l'importance de fournir un plan de management complet pour l'allergie aux noix (incluant arachides), incluant conseils détaillés sur l'éviction, et un plan de traitement avec médication pour auto-administration en cas de réactions futures. (affiché tardivement le 2 nov. 2002)
 
 
Dose d'épinéphrine recommandée:
 
Adultes:
Epinéphrine USP 1:1000, 0.3 mg (0.3 mL) Dans le J Allergy Clin Immunol de Nov 2001, Estelle Simons a étudié l'absorption d'épinéphrine chez les adultes et recommande: l'injection devrait être administrée dans la hanche par voie intramusculaire comme premier traitement d'une réaction anaphylactique.145 (affiché le 31 janv. 2002)
 

Enfants:

La dose recommandée est 0.01mg / kilo. Ce qui est disponible aujourd'hui est Epipen (livrant 0.3mg ou 2ml d'épinéphrine de concentration 1:1000 ) et Epipen Jr. (livrant 0.15mg or 2 ml d'épinéphrine à une concentration de 1:2000 ). Ana-Kit (qui apparemment n'est plus disponible) pouvait livrer 0.05, 0.1, 0.15, 0.2, or 0.3 mg, et utilisé chez les nourissons aussi jeunes que 4 mois d'âge.

-La Société Canadienne de Pédiatrie dans son énoncé de 1994 intitulé Réactions anaphylactiques alimentaires mortelles chez les enfants recommandait le dosage suivant: EpiPen Jr pour les enfants pesant entre 12 et 25 kg et 0.3 mg IM (Epipen régulier) pour les enfants avec un poids > 25 kg.

-La règle utilisée aujourd'hui le plus souvent est celle recommandée par la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique dans sa prise de position, L'anaphylaxie à l'école et dans d'autres établissements et services pour enfants:: (version anglaise maintenant disponible en format pdf)
-EpiPen Jr. pour les enfants de 15 kg (33 lb.) ou moins.
-EpiPen pour les enfants avec un poids de 15 kg (33 lb.) ou plus.

-Le problème survient lorsque nous avons à injecter de l'épinéphrine chez les nourissons avec un poids où la dose calculée se situe à moins que 1.5mg ou ml. et le danger de surdosage. La procédure était de prescrire aux parents une ampoule d'épinéphrine avec seringues et instructions. Selon Estelle Simons, dans son étude publiée dans J Allergy Clin Immunol de déc. 2001, "Quand les mains tremblent et une aiguille est exposée, est-ce que les parents énervés vont être en mesure de mesurer le volume exact d'épinéphrine?" Le docteur Simons a comparé un groupe de 18 parents avec 18 résidents en médecine, 18 infirmières régulières, et 18 infirmières de la salle d'urgence, leur demandant tous de mesurer 0.90ml d'épinéphrine dans une seringue. Ses conclusions: La plupart des parents n'étaient pas capables de mesurer le volume d'épinéphrine rapidement et avec exactitude. Les résidents et infirmières ont réussi rapidement, mais la dose exacte variait démontrant que le petit volume n'est pas facile à prélever. Des dispositifs pré-mesurés d'épinéphrine, faciles à utiliser chez les nourissons doivent être développés. 146 (affiché le 31 jan.2002)

 
-Estelle Simons encore une fois dans J Allergy Clin Immunol, de Jan 2002, a comparé l' Epipen Jr versus Epipen chez les enfants pesant entre 5 et 30 kg étant à risque d'anaphylaxie. Un groupe d'enfants âgés de 5.4+/-, pesant en moyenne 18+/- kgs, injectés avec Epipen Jr, ont été comparés avec un groupe d'enfants âgés de 6.6ans +/- avec un poids de 25.4 kilos +/- injectés avec Epipen régulier.
Conclusions: La pression systolique était plus élevée dans le groupe ayant reçu Epipen que celui ayant reçu Epipen Jr.,et plus d'effets secondaires que chez le groupe ayant reçu l'Epipen Jr (palpitations ou d'autres effets cardio-vasculaires, avec céphalées et nausées, en plus des réactions usuelles de pâleur, tremblements et anxiété. Le docteur Simons note que les effets pharmacologiques bénéfiques et les effets adverses de l'épinéphrine ne peuvent pas être dissociés. Pour le traitement de l'anaphylaxie en dehors des établissements, des dispositifs avec des doses fixes d'épinéphrine faciliteraient beaucoup la tâche de ceux qui sont appelés à traiter des jeunes enfants. 147 (affiché le 31 janv. 2002.)

-La maison King Pharma Canada Ltd. a récemment acheté les droits de la vente d'Epipen au Canada. Après avoir travaillé conjointement avec Santé Canada, ils ont fait une mise-à-jour de la monographie du produit. Les recommandations de l'Epipen jr sont les suivantes: pour les enfants pesant entre 15 et 30 kg (plutôt que pour les enfants entre 0 et 15 kg.) L'Epipen régulier pour ceux pesant 30 kg et plus. (affiché le 5 jan. 2007)

 
 
 
 
 
 
 
-First-aid treatment of anaphylaxis to food: Focus on epinephrine (Traitement de premier choix de l'anaphylaxie reliée à un aliment: mise au point sur l'épinéphrine) a été publié dans J Allerg Clin Immuol de mai 2004 par le docteur Estelle R. Simons. Selon le résumé: un dilemme thérapeutique est examiné: le sujet de la dose d'épinéphrine à utiliser chez les sujets (enfants surtout) pour lesquels il n'existe pas d'auto-injecteurs ayant une dose optimale, est une controverse thérapeutique: le choix entre une injection d'épinéphrine versus un antihistaminique donné par la bouche pour des épisodes d'anaphylaxie qui semblent légers.
Actuellement, il n'existe que deux doses d'épinéphrine disponibles sous forme d'auto-injecteurs: 0.15 mg (Epien- Jr) pour enfauts jusqu'à 15 kilos et 0.30 mg (Epipen) pour les adultes et enfants de plus de 15 kilos. La dose recommandée chez les enfants est 0.01mg par kilo. alors pour les enfants pesant moins de 15 kilos, utiliser Epipen Jr pourrait être du surdosage, et chez les enfants de plus de 15 kilos mais moins que 30 kilos, utiliser Epipen Jr serait un sous-dosage et Epipen du sur-dosage. Jusqu'au jour où l'industrie pharmaceutique va nous offrir des auto-injecteurs contenant 0.05mg, 0.10mg, 0.20mg and 0.25 mg., le docteur Simons recommande:
 

La décision d'utiliser Epipen plutôt qu'Epipen Jr dans le cas d'un enfant ayant un poids de 22.5 kilos pourrait être guidée par la présence d'un ou plus des éléments suivants:

  • Un diagnostic d'asthme associé
  • Anaphylaxie causée par une allergie à l'arachide, à une noix, au lait, aux oeufs, aux poissons ou fruits de mer
  • Accès difficile à une salle d'urgence, par exemple, résidant ou étant en vacance dans un endroit rural éloigné
  • Situation familiale dysfonctionnelle ou chaotique
  • Transport fiable non disponible
  • Histoire antérieure de réaction mettant la vie en danger (à noter, toutefois, que l'absence de telle réaction n'élimine pas la possibilité d'une réaction pouvant mettre la vie en danger, à une date future. 
 
Pour ce qui est du rôle d'un antihistaminique, le docteur Simons conclut: le début d'action d'un antihistaminique pris par la bouche ne débute que dans 40 à 60 minutes. Il n'y a eu aucune étude publiée du rôle des antihistaminiques dans l'anaphylaxie. On sait, toutefois, que selon certaines études, les réactions causées par l'arachide ou les noix deviennent plus sérieuses dans un tier des cas. Nous ne pouvons pas prévoir l'évolution de réactions manifestées que par des lésions cutanées. Dans un établissement de soins médicaux, le médecin peut décider mais pour la population en général, on ne peut pas leur demander de prendre une décision, le jugement pouvant être voilé par la peur, la panique ou de déni. Il ne faut pas oublier que le temps moyen d'arrêt respiratoire ou cardiaque est de 30 minutes chez les sujets manifestant une réaction anaphylactique causée par un aliment. 226 (affiché le 24 mai, 2004)
 
L'auto-injecteur Twinject maintenant disponible au Canada.Une deuxième dose disponible! Voir les instructions étape par étape et aussi le video du Dr. Martin Blaquiere. (affiché le 14 oct.2005)

 

 
Un Epipen périmé. Peut-on l'utiliser?
 
-Mme Nancy Wiebe, webmaster du Calgary Allergy Network. m'a fait part de cette question qui lui est souvant posée. Le docteur Estelle Simons a adressé ce sujet dans son article Outdated EpiPen and EpiPen Jr autoinjectors: past their prime? qui a été publié dans le J Allerg Clin Immuol du mois de Mai 2000. Ayant analysé 28 Epipens et 6 Epipens jr. elle a trouvé que la disponibilité d'épinéphrine était réduite de façon significative malgré aucune décoloration ou la présence de précipité notés, lorsque comparés aux Epipens qui n'étaient pas périmés. Ses conclusions étaient les suivantes:
"Pour le traitement pré-hospitalier de l'anaphylaxie, nous recommandons d'utiliser des Epipens qui ne sont pas périmés. Toutefois, si la seule préparation d'épinéphrine disponible est une qui est périmée, on peut l'utiliser quand même du moment que la solution n'est pas décolorée ou contient des précipités, parce que le bénéfice de son emploi dépasse le risque possible d'une épinéphrine périmée ou pas d'épinéphrine du tout. (affiché le 10 déc. 2003)
 
Est-ce que les béta-bloqueurs doivent être prescrits aux cardiaques ayant eu une réaction anaphylactique à l'arachide? Une analyse de décision. (Should beta-blockers be given to patients with heart disease and peanut-induced anaphylaxis? A decision analysis.) Dans le J Allergy Clin Immunol de mai, 2004, Tenbrook, JA et coll. posent cette question et concluent que pour les patients allergiques à l'arachide qui ont eu un infarctus du myocarde ou qui présentent une défaillance cardiaque , l'effet bénéfique des béta-bloqueurs sur la maladie cardiaque surpasse le risque plus élevé de décès par anaphylaxie. Leurs résultats suggèrent que pour ces patients l'usage des béta-blockeus améliore davantage la survie. Toutefois, l'épidémiologie de l'anaphylaxie et les effets du traitement avec béta-bloqueurs sur l'incidence et la morbidité de l'anaphylaxie demandent des études additionnelles. 222 (affiché le 15 mai,, 2004)

-Au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Diego  en fév. 2007, Oren et coll. ont présenté Food-Induced Anaphylaxis and Repeat Epinephrine Treatments (Anaphylaxie reliée aux aliments et injection répétée d'épinéphrine). Les auteurs ont revu 40 dossiers de patients ayant été traités à l'urgence du Massachsetts General Hosital durant une période d'un an pour une réaction allergique reliée à des aliments. Des 40 cas, 35 ont eu une réaction anaphylactique. Quatorze de ces cas ont reçu au moins une injection d'épinéphrine. De ceux qui ont reçu  de l'épinéphrine, trois ont nécessité une deuxième dose - il s'agissait de réaction allergique à l'arachide et aux noix. Concl: Parmi les patients qui se sont présenté à l'urgence pour des réactions allergiques reliées aux aliments, 21% ont nécessité une deuxième dose d'épinéphrine. Cette étude souligne la recommendation que les patients à risque d'anaphylaxie reliée à des aliments devraient avoir en leur possession deux doses d'épinéphrine. (affiché le 5 mai, 2007)

  
 
Le problème de l'allergie à l'arachide dans les écoles
  • Food anaphalaxis in schools: evaluation of the management plan and the efficiency of the emergency kit. Monereet-Vautrin and coll. ont publié cet article dans Allergy de nov.2001. Le résumé rapporte leurs observations au sujet d'un plan de suivi ('personalized care project ou PCP') et la formation dans l'utilisation des trousses d'urgence dans les écoles dans la région est de la France. Leur étude donne des résultats encourageants en ce qui a trait à de tels plans de suivi et confirme le besoin de renseignements et de formation appropriés pour le personnel des écoles au sujet des urgences allergiques. 137 (affiché le 14 nov. 2001)
  • Ewan PW, Clark AT. ont une publication dansClin Exp Allergy de juin, 2005 intitulée Efficacy of a management plan based on severity assessment in longitudinal and case-controlled studies of 747 children with nut allergy: proposal for good practice. (L'efficacité d'un plan de suivi basé sur une évaluation de l'intensité de l'allergie dans des études longitudinales et contrôlées de 747 enfants allergiques à l'arachide: suggestions d'une bonne pratique.) Les auteurs concluent.... Ce plan a eu comme effet de réduire la fréquence et l'intensité des réactions subséquentes et était une réussite pour tous les enfants.248 (affiché le 29 juin, 2005)
  • School readiness for children with food allergies (Est-ce que les écoles sont préparées à faire face à des enfants présentant des allergies alimentaires?).
    Conclusion des auteurs: Il semble y avoir un besoin dans les écoles d'enseigner le personnel sur l'allergie alimentaire, de renseignements sur la prévention tels que lecture des étiquettes des préparations d'aliments, l'accessibilité immédiate à de l'épinéphrine injectable en cas d'urgence, et les connaissances de la part du personnel dans la façon appropriée d'administer l'épinéphrine. (affiché le 18 avril, 2001)116
     
    Article relié:
     
  • A Teacher's Guide to Allergies and Anaphylaxis
  • Zones libres d'allergie protègent l'élève allergique (Allergy Free Zone Protects Student)
  • Comment faire face aux allergies alimentaires en classe (Managing Food Allergies in Your Classroom)
  • Food-allergic reactions in schools and preschools. (Réactions alimentaires dans les écoles et pré-écoles.) Dans Archives of Pediatric and Adolescent Medicine de juillet 2001, Nowak-Wegrzyn et associées rapportent leurs résultats d'une enquête téléphonique pour préciser les réactions alimentaires chez les enfant âgés de 3 à 19 ans avec allergies alimentaires connues, survenues à l'école ou la pré-école et les mécanismes en place pour la prévention et le traitement de ces réactions. Des 132 enfants de leur étude:
    • 58% ont eu des réactions dans les deux dernières années,
    • 18% ont eu une ou plus de réactions à l'école,
    • l'aliment en cause a été identifié dans 34 des 41 réactions survenues:
      • le lait dans 11 cas (32%)
      • l'arachide dans 10 cas (29%)
      • l'oeuf dans 6 cas (18%)
      • les noix dans 2 cas (6%)
      • le soya, l'avoine, le céleri, la mangue ou l'ail dans un cas (3% de chaque)
    • Dans 24 réactions (59%), les symptômes étaient seulement cutanés,
    • des symptômes asthmatiques ('wheezing' ou silement) rapportés dans 13 réactions (32%)
    • vomissements et/ou diarrhées dans 4 cas (10%)
    • baisse de tension artérielle dans un cas (2%)
    • 15 (36%) des 41 réactions touchaient 2 ou plus de systèmes, et
    • 6 (15%) des patients ont été traités avec de l'épinephrine
    • 14% des enfants n'avaient pas de prescriptions ou recommandations d'un médecin
    • 16% n'avaient pas de médications disponibles
    • des 80 écoles participantes,
      • 31 (39%) ont rapporté au moins une réaction alimentaire dans les deux dernières années,
      • 54 (67%) ont pris des mesures spéciales pour les enfants ayant des allergies alimentaires, comme des tables pour les repas sans arachides, des classes sans arachides, ou des repas alternatifs.
      Conclusions: Il n'est pas rare de voir des réactions alimentaires chez les enfants dans le milieu scolaire, 18% ayant eu au moins une réaction allergique dans les deux dernières années. Trente-six pourcent des réactions touchaient deux ou plus de systèmes, et 32% des enfants ont présenté des symptômes asthmatiques. Tous les moyens disponibles devraient être considérés pour prévenir, reconnaître, et traiter de façon appropriée les réactions allergiques causées par les aliments dans le milieu scolaire. 130 (affiché le 27 août, 2001) Voir aussi: commentaire sur cet article
  • En France, le management des enfants ayant des maladies chroniques ou des maladies pouvant mettre leur vie en danger, a mené au développement de Projets d'Accueil Individualisés ou PAI depuis 1993, adressé dans le bulletin du ministère d'éducation de l'état. Le but de l'étude publiée dans Presse Med de janv. 2003 par Moneret-Vautrin et coll. était d'évaluer le statut de tels PAI en France et les Territoires Français d'Outremer dans le management des risques d'allergie alimentaire. Les auteurs ont fait un sondage entre mai et juin 2002 re le nombre de PAI pour des urgences anaphylactiques, sur les détails des allergies elles-mêmes, un survol sur les dialogues éventuels entre les médecins des écoles, les directeurs des écoles, les allergistes, et les chargés du traitement et les protocoles d'urgences utilisés.
    Résultats et discussion: 14% du total des PAI étaient pour des réactions anaphylactiques dues aux aliments...par ordre d'importance décroissante: arachides, oeufs, noix, poissons, pois et le lait....Les PAI ont augmenté de l'ordre de quatre fois depuis le bulletin de 1999. 169 (affiché le 1er mars, 2003). Voir aussi
  •  
  • Dans J Allergy Clin Immunol de mai, 2004, Perry TT et coll. ont publié leur étude sur la détection d'allergènes d'arachides dans des conditions environnementales variées et l'effet de produits nettoyants dans 'Distribution of peanut allergen in the environment.' Ils ont analysé la présence de l'allergène principal de l'arachide, l'Ara h1, après avoir utilisé des produits nettoyants variés sur les mains, les dessus de tables de cafétéria et d'autres surfaces dans les écoles, ainsi que la présence de l'allergène ambiant après la consommation de différentes préparations d'arachides.
    Conclusions: L'allergène Ar h1 est facilement éliminé des mains et différentes surfaces dans les écoles avec les produits nettoyants courants et ne semble pas évident dans les écoles et les établissements préscolaires. Ils n'ont pas pu déceler d'allergène dans l'air ambiant dans bien des situations simulées. 223 (affiché le 15 mai, 2004)
 
  • Interdire les arachides dans les écoles?
    • Pourquoi ne pas simplement interdire les arachides (et noix ) à l'école? (Why don't we just ban peanuts [and nuts] at schools?) par Nancy Wiebe (Calgary Allergy Network) (affiché le 29 mars, 1999)
    • Voir: SCHOOL GUIDELINES FOR DEALING WITH STUDENTS WITH FOOD ALLERGIES (Food Allergy Network)
    • Décision d'une école (One school's decision) (affiché le 6 nov. 1999)
    • Parental adherence to peanut-free lunch guidelines in schools in Montreal, Canada (Adhésion des parents aux directives établies par l'école en ce qui a trait à la préparation des 'lunch' sans arachides de leurs enfants) est le titre d'un poster présenté au congrès annuel de l'AAAA&I tenu à San Francisco du 19 au 23 mars, 2004, par Banerjee, Kagan, et coll. Les investigateurs ont examiné le niveau de l'adhésion des parents à la politique de l'école au sujet des arachides sur ce sujet. .333 parents ont été invités à donner leur consentement à l'inspection des lunchs de leurs enfants dans les classes de14 écoles primaires. Les parents n'étaient pas informés de la journée de l'inspection. Les parents aussi ont été demandés de compléter un questionnaire au sujet de la politique de l'école sur ce sujet.. Résultats:
      • 167 parents ont consenti à l'inspection et aux questionnaire (jardin d'enfance, 1ère à 3e année)
      • 36 parents ont complété le questionnaire seulement.
      • aucune substance contenant des arachides n'a été trouvé par les inspecteurs (0%)
      • lorsque les parents ayant consenti à l'inspection ont été comparés à ceux qui n'ont complété que le questionnaire, il n'y avait aucune différence significative entre les niveaux de connaissance des directives,
      • les parents qui n'ont pas donné leur consentement à l'inspection pouvaient avoir un enfant allergique à l'arachide autant que ceux qui ont donné leur consentement.
      Conclusions: Les directives des écoles adressées aux parents de ne pas avoir de substances contenant des arachides dans le lunch de leurs enfants semblent réussir dans les écoles évaluées. Toutefois, des évaluations subséquentes sont nécessaires pour apprécier l'efficacité de telles directives dans l'élimination de l'arachide et dans la diminution des expositions accidentelles à l'arachide dans les écoles avant d'adopter ces directives de façon étendue.213 (affiché le 20 fév. 2004
       
-Peanut sniffing dog. (Un chien qui peut renifler le beurre d'arachide). Voir l'article au sujet d'une adolescente qui vit avec une allergie à l'arachide depuis l'âge de 3 ans qui a demandé à sa mère d'avoir un chien de service. (affiché le 12 juin, 2005)
-Voir aussi: Peanut Detector Dogs

 

Suivi des allergiques à l'arachide, suite à la réaction initiale:
  •  
  • éviter tout ce qui peut contenir des arachides
      • Consulter les sites de "rappels" au site du Food Allergy and Anaphylaxis Network-recalls ou au site Agence Candienne d'Inspection des aliments
      • Contenu d'arachides caché dans certaines préparations alimentaires
        • -L'anaphylaxie aux arachides est une maladie potentiellement quasi-fatale ou fatale compliquée par le fait que les arachides ainsi que d'autres aliments sont couramment utilisées comme adjuvants dans la préparation d'aliments, ou comme ingrédient caché 6,14Les arachides sont souvent ajoutées dans la crème glacée, les biscuits et les amuse-gueules. Les mets chinois, la cuisine orientale en général, les friandises, les soupes, les céréales, les pâtisseries peuvent tous contenir des arachides 20.
        • -En fév. 1997, au congrès annuel de l'AAAA&I, selon Norlee et coll. utilisant un test ELISA ('enzyme-linked immunosorbent assay') ils ont analysé des préparations alimentaires pour connaître leur contenu en arachides. Les étiquettes rapportaient soit: a) contenant des arachides, comme dernier ingrédient sur la liste, b) pouvant contenir des arachides, et c) aucune mention d'arachides dans le contenu.
          Résultats: pour a): allant de non détectable (ND) à 5 000 ppm (parties par million); pour b): ND à 1 200 ppm; pour c): ND à 4 000 ppm. (on peut détecter des traces d'arachides dans beaucoup d'aliments non étiquetés comme contenant de l'arachide!!!)
        • -Brett GM, Bull VJ, Morgan MR rapportent une étude sur les arachides et les graines de sésame utilisant l'ELISA. . . "le problème de la détection d'allergènes "cachés" dans les préparations alimentaires est une souci pour l'industrie de l'alimentation ainsi que pour le consommateur actuellement. . . Qui pourrait bénéficier le plus de telles analyses, and de quelle façon ces tests pourraient être disponibles, sont des questions clés pour les évaluateurs d'aliments, sont les points discutés." (affiché le 3 janv. 1999)
        • -Dans Allergy d'oct. 1998, Hourihane souligne 'devant les réactions sévères reliées aux arachides entre autres...le besoin d'un meilleur contrôle médical en ce qui regarde l'étiquettage dans l'industrie de l'alimentation et de la restauration' 38
        • -Dans Letters to the Editor du J Allergy Clin Immunol de sept 2001, Altschul, Sherrer, Munoz-Furlong, et Sicherer, dans leur lettre intitulée 'Manufacturing and lebeling issues for commercial products: Relevance to food allergy' (Problèmes de production et d'étiquetage des préparations alimentaires vendues et leur lien avec l'allergie alimentaire), ils déclarent..."En janvier 2001, le US Food and Drug Administration a fait un rapport d'une investigation de compagnies de produits alimentaires et ils auraient trouvé que 25% des préparations contenaient des ingrédients allergéniques non déclarés, souvent du à la contamination croisée. Des mentions au sujet de certains ingrédients tels que "Peuvent contenir des traces d'arachides," sont appréciées, mais en réalité, puisque leur corrélation avec les risques réels de contamination est faible, leur mention s'avère frustrante pour le consommateur. Il n'y a eu aucun rapport fait pour connaître l'impact des techniques d'étiquetage alimentaire (allergènes non déclarés, la terminologie sur les étiquettes, etc) sur les individus ayant des allergies alimentaires ou leurs familles. Nous avons analysé les appels téléphoniques reçus au Food Allergy and Anaphylaxis Network (FAAN) rapportant des réactions allergiques dues à des erreurs d'étiquetage de préparations alimentaires...Soixante-dix (32%) des 319 appels enregistrés concernaient des réactions suite à l'ingestion de préparations alimentaires... Les aliments impliqués incluaient le lait (84), l'arachide (60), les noix (31), les oeufs (14), les graines (5), le blé (2), et allergènes mixtes (25). D'autres problèmes rapportés reliés à l'étiquetage étaient: la contamination croisée par un allergène non déclaré, des ingrédients évidents mais non déclarés, l'addition d'un nouvel allergène sur l'étiquette, des ingrédients qui ne correspondaient pas à l'étiquetage, une description ambigue, etc. ... Nous suggérons que la description sur l'étiquette soit simple (e.g. utiliser le mot lait plutôt que caséine), que les allergènes contenus dans des épices ou saveurs naturelles soient déclarés, et que la mention 'peut contenir...' ne soit pas utilisée à moins qu'il est clair que rien ne puisse empêcher la contamination malgré des bons procédés de production...et que l'industrie alimentaire s'efforce de réduire l'introduction d'allergènes accidentels et assurer un étiquetage précis..133 (affiché le 10 oct. 2001)
        • Consumer Group Wants Food Labels to Show Allergens (Groupe d'aide au consommateur demande que les allergènes soient identifiés clairement sur l'étiquetage):
          • WASHINGTON (Reuters Health) Oct 5,2001 - Le Center for Science in the Public Interest (CSPI) a fait une demande au US Food and Drug Administration le 5 oct. que les étiquettes des préparations alimentaires déclarent les allergènes usuels contenus et aussi que des critères soient établis pour prévenir la contamination d'aliments par les allergènes.
          • "Il est grand temps que la FDA protège les américains ayant des allergies alimentaires en insistant auprès de tous les manucturiers de l'industrie de l'alimentation de déclarer la présence d'allergèns usuels dans leurs préparations dans un langage simple et clair," a déclaré Michael Jacobson, directeur général du CSPI, dans son document.
          • Une pétition semblable a été enregistrée en mai 2000 par les Attorneys General de New York, Maryland, Michigan,Wyoming, Ohio, Tennessee, Connecticut, Vermont, et Massachusetts.
          • La CSPI estimate qu'aux Etats-Unis 4 million seraient allergiques à des aliments comme l'arachide, les noix, les oeufs, au soya, et au blé. Chaque année 28 000 patients sont vus à l'urgence suite à une réaction allergique, et près de 150 de ces réactions sont fatales. (Affiché le 11 oct. 2001)
        • Dans Allergy déc. 2001, Schappi et coll. ont publié: Hidden peanut allergens detected in various foods: findings and legal measures. (Allergènes d'arachide cachés dans plusieurs préparations alimentaires: résultats et moyens légaux d'intervention.) Le manque d'identification d'allergènes dans des préparations alimentaires demeure un problème de santé pour les patients présentant des allergies alimentaires. Utilisant des techniques immunologiques sophistiquées, les auteurs ont évalué plusieurs préparations, et rapporté la présence d'allergènes d'arachides dans des céréales, biscuits, gâteaux et friandises, qui n'avaient pas été déclarés sur les étiquettes. Suite à leurs constatations et approches légales, la plupart des producteurs ont pu déceler et éliminer la source de la contamination. 142 (affiché le 14 janv. 2002)
        • Dans le J Allergy Clin Immunol de juin 2002, Joshi, Mofidi and Sicherer ont un article intitulé, Interpretation of commercial food ingredient labels by parents of food-allergic children. (Interprétation de l'étiquetage des ingrédients énumérés dans les préparations alimentaires disponibles sur le marché, par les parents d'enfants ayant des allergies alimentaires). Parmis leurs résultats: l'arachide était l'aliment en cause le plus surveillé.... identifié correctement par 54% des parents...tandis que le lait et le soya causaient le plus de problèmes.
          Conclusions: Avec les pratiques courantes d'étiquetage des aliments, la plupart des parents étaient incapables d'identifier les ingrédients alimentaires allergéniques les plus courants. Ces résultats appuient le besoin d'étiqueter les ingrédients d'une façon plus claire, utilisant un langage plus simple, en incluant des alertes plus souvent, et le besoin d'éduquer les parents dans la lecture des étiquettes. 160 (affiché le 15 juillet, 2002)
        • Dans ACI International (Allergy & Clinical Immunology International) de mars-avril 2002, Steinman a une publication intitulée Hidden Allergens and Nonallergenic Substances, (Allergènes cachés et substances non-allergéniques) un suivi à sa première publication sur ce sujet, Hidden allergens in foods (Allergèns cachés dans les aliments) qui a paru dans J Allergy Clin Immunol, en 1996. Le contenu est fascinant, surprenant et doit être consulté. Il reproduit ses données sur son site web AllAllergy.net,, dans la section Allergy Advisor. Il a aussi développé un logiciel comme aide dans le diagnostic et le traitement de l'allergie et de l'intolérance alimentaire. (affiché le 19 juillet, 2002)
        • Quatre trousses commerciales existent actuellement pour évaluer le contenu en protéine d'arachides dans les préparations alimentaires166 (affiché le 9 déc. 2002)
        • (Test disponible pour déceler des traces d'arachides dans les préparations alimentaires qui peut sauver des vies) Peanut test could save lives- A new test that detects trace amounts of peanuts in processed food could help to save lives.
        • Dans le J Allergy Clin Immunol, de mars 2003, Pomés et coll. ont publié Monitoring peanut allergen in food products by measuring Ara h 1 (Monitorage du contenu d'allergène d'arachide dans les préparations alimentaires en mesurant le taux de l'antigène Ara h1). Ils ont réussi à développer une immuno-analyse pour déceler le taux de cet allergène dans les aliments pour diminuer le risque d'exposition accidentelle.
          Résultats: le beurre d'arachide contenait le plus d'Ara h1. Les extraits d'arachides contenaient de 0.5 à 15 mg d'Ara h1 par gramme d'arachide...Ils concluent que cette procédure de type ELISA s'est avérée sensible et spécifique et devrait être très utile comme moyen de monitrage de la contamination par arachides dans l'industrie de l'alimentation et aussi pour déterminer des seuils de sensibilisation ou de réactions chez les personnes allergiques à l'arachide..174 (affiché le 11 avril, 2003)
        •   Dans J Food Prot. d'oct. 2003, Vadas P and Perelman B ont un article intitulé Presence of undeclared peanut protein in chocolate bars imported from Europe. (La présence de protéines d'arachides non déclarée sur l'étiquette dans des chocolats importés d'Europe) Voici leurs réultats:
          • 92 barres de chocolat, dont 32 faites en Amérique du Nord et 60 importées d'Europe, ont été analysées par l'évaluation Veratox.
          • Aucun des 32 produits de chocolat nord-américains, incluant 19 ayant une mention sur l'étiquette par prudence, ne contenait des protéines d'arachides décelables.
          • Au contraire, 30.8% des produits provenant d'Europe occidentale, sans mention quelconque sur l'étiquette, contenaient des niveaux décelables de protéines d'arachides.
          • 62% des produits provenant de l'est de l'Europe, sans mention quelconque sur l'étiquette, contenaient des niveaux de protéines d'arachides allant jusqu'à 245 ppm.
            Conclusion: L'absence de mention par prudence sur l'étiquette et l'absence d'une déclaration de contenu d'arachides dans des barres de chocolat provenant d'Europe centrale et de l'Europe de l'est, n'étaient pas une assurance que ces produits ne contiennent pas de protéines d'arachides. (affiché le 10 nov. 2003) 194
        • Wüthrich B a publié Lethal or Life-Threatening Food Anaphylaxis (Anaphylaxie fatale ou quasi-fatale reliée aux aliments) dans Allergy Clin Immunol Int: J World Allergy Org. vo. 15, 2003, article dans lequel il souligne, "Les aliments qui contiennent des allergènes "cachés", des repas exotiques dans des restaurants, des sauces ou des friandises ou amuse-gueules, représentent un risque particulier pour les allergiques aux aliments. Il y a un besoin de faire à ce que la population soit plus renseignée sur l'allergie alimentaire et sur le traitement de l'anaphylaxie dans les écoles et les endroits publics, tels que les restaurants, et d'apporter un appui à ceux qui ont des allergies alimentaires pouvant mettre leur vie en danger. L'industrie de l'alimentation doit assurer une politique sérieuse d'étiquetage du contenu des ingrédients dans les préparations et améliorer les technologies pour l'analyse pour que mêmes les traces des allergènes puissent être décelées. Une étiquette qui rapporte "peut contenir..." n'est plus acceptable, tant pour les personnes ayant des allergies alimentaires et les allergologues qui ont la tâche de déceler la cause des réactions anaphylactiques de leurs patients". 207   (affiché le 9 fév. 2004)
        • Dans le J Allergy Clin Immunol. 2007 Jul;120(1):171-6. Epub 2007 Jun 4, Hefle et coll. ont un article intitulé 'Consumer attitudes and risks associated with packaged foods having advisory labeling regarding the presence of peanuts'. (Attitudes des consommateurs et risques associés à aliments préparés mentionnant la présence d'arachides sur leurs étiquettes.) Leur conclusion: Les consommateurs ayant de l'allergie alimentaire ignorent de plus en plus l'étiquetage sur les contenants. Parce que les préparations étiquetées 'pouvant contenir des traces d'arachides' en effet peuvent contenir l'allergène en question, il existe un risque au consommateur qui décide de choisir ces aliments. IMPLICATIONS CLINIQUES: Les patients allergiques courent un risque en ignorant les étiquettes.. (affiché le 6 oct. 2007) 278
        • -Peanut allergy test  comporte quatre recommandations suggérées par le Dr. R.R. O’Hehir, un allergiste de Melbourne en Australie pour diminuer les risques d’exposition accidentelle chez des patients présentant une allergie sévère à l’arachide, surtout dans des restaurants ou ailleurs qu’à la maison. La première : puisque la co-existance d’asthme peut contribuer à des réactions plus sévères chez les allergiques à l’arachide, s’assurer que l’asthme soit bien contrôlé en tout temps. La 2e recommandation : prévenir les gens ou le restaurant, où le repas sera servi , qu’il y aura un invité sévèrement allergique à l’arachide. Troisièmement, la personne allergique à l’arachide doit avoir un plan écrit de traitement d’urgence incluant un auto-injecteur d’épinéprhine en plus d’un antihistaminique et stéroïdes. La 4e et dernière stratégie comporte une pause avant de commencer à consommer des préparations dont la personne allergique à l’arachide ne connaît pas les ingrédients. Le docteur O’Hehir et ses collègues enseignent à leurs patients de faire un test labial avec l’aliment à consommer (appliquer une petite portion de la préparation à la lèvre inférieure), avant de mettre l’aliment dans la bouche. S’il y a sensation de picottement, brûlement ou enflure de la lèvre, la personne doit éviter de consommer quoi que se soit du repas. C’est la 4e étape et elle ne doit pas remplacer les trois premières. O'Hehir RE and Douglass JA. Risk-minimisation strategies for peanut allergy. Lancet 2007;370;9586:483 (affiché le 14 oct., 2007) 280

    -Cette procédure a été utilisée en France par les docteur Rance et Dutau dans leur publication de 1999 Rance F, Dutau G.: Peanut hypersensitivity in children. Pediatr Pulmonol Suppl 1999;18:165-7.  dont le résumé paraît dans le chapitre 'Caractère unique de l'allergie à l'arachide' au début de cet article.

     
  • aussi éviter les noix mélangées qui peuvent contenir des arachides et à cause du manque de distinction entre les arachides et les noix dans le domaine de l'alimentation, lorsqu'on mentionne 'noix' cela peut signifier les arachides aussi. De plus, environ un tiers des enfants allergiques, ou atopiques, allergique aux arachides, sont aussi allergiques à différentes noix 13. Voir aussi: Fruits called nuts (definitions et photos) (affiché le 30 juin, 2003)
  • lire les étiquettes, se souvenir que la présence d'arachides n'est pas toujours mentionnée, éviter de consommer des préparations nouvelles dont on connait pas exactement les ingrédients.
  • le patient va souvent tolérer certaines noix, noisettes ou amandes, dans des préparations comme céréales, barres tendres, etc. et peut continuer à consommer ces aliments, mais peut-on être sûr qu'ils ne contiennent pas d'arachides?
  • si la réaction initiale était une réaction anaphylactique, un auto-injecteur d'épinéphrine (Epipen ou Twinject) doit toujours être disponible et utilisé d'emblée si ingestion accidentelle, avant même qu'il y ait réaction quelconque. Si la réaction initiale était manifestée que par de l'urticaire, l'auto-injecteur d'épinéphrine n'est pas utilisé dès l'ingestion accidentelle d'arachide mais seulement s'il y a signe quelconque que la réaction semble progresser vers l'anaphylaxie
  • du moment que le test d'allergie fait demeure positif, chez un patient qui a été vu et évalué suite à une réaction à un aliment contenant des arachides, quelle que soit son degré, ou sa dimension, il faut considérer le patient comme allergique, et il doit continuer à éviter les arachides et tout ce qui peut en contenir. S'il y a eu ingestion accidentelle d'arachides sous une forme quelconque, et aucune réaction est survenue, refaire un test d'allergie et si négatif ou positif, songer à un test de provocation ("challenge") fait par un allergiste en milieu hospitalier.
  • Voir l'article de Pamela W. Ewan du 23 janvier, 2001 dans Lancet affiché ci haut dans la section "A quel moment doit-on injecter l'épinéphrine?
  • The management of food allergy in children by Jeff Williams publié dans Current Paediatrics, Oct 2002.
    Points pratiques:
  • Eviter l'allergène en cause est de première importance - utiliser l'aide d'un(e) diététicien(ne).
  • Ne pas sous-estimer le niveau d'anxiété vécu par certaines familles.
  • L'établissement de réseaux professionnels locaux améliore les progrmmes d'éducation.
  • Renseigner non seulement l'enfant et les parents mais aussi les enseignants et les classes au sujet de l'allergie de l'enfant.
  • Les indications de prescription d'auto-injecteurs d'épinéphrine peuvent parfois ne pas être claires. Si prescrits, on doit renseigner les parents et enseignants quand et comment s'en servir.
  • 'Peut contenir des traces de noix ou d'arachides' est un avertissement souvent noté sur les étiquettes de beaucoup de préparations alimentaires et on doit en tenir compte et éviter ces préparations pour prévenir des réactions possibles chez l'enfant allergique à ces aliments.
  • Dans le cas d'allergie à l'arachide ou aux noix, le meilleur conseil est d'éviter toutes les noix en plus des arachides. Il est souvent impossible d'être certain de quelle noix il s'agit et l'enfant peut être allergique à plus d'une sorte de noix.
  • La transmission par inhalation de l'allergène est possible, causant des symptômes respiratoires e.g. durant vols aériens, soulignant la possibilité d'un risque malgré que l'aliment ne soit pas consommé. 76 (affiché le 15 déc. 2002)167
  • Monitoring of IgE-mediated food allergy in childhood (Suivi de l'allergie alimentaire chez les enfants) est le titre de l'article publié par Thong By and Hourihane JO, dans Acta Paediatr de juin 2004. Les auteurs concluent:. Une combinaison de paramêtres des résultats, une approche multidisciplinaire incluant un(e) diéticien(ne), une infirmière spécialisée en allergie, et un algorithme sont des outils utiles dans le management clinique de l'allergie aux aliments chez les enfants.
    CONCLUSIONS: Des études prospectives d'enfants choisis au hasard, encore mieux faisant parties de cohortes d'enfants nouveaux-nés, sont nécessaires pour évaluer les effets de tels programmes.229 (affiché le 20 juillet, 2004)
  

Conclusion:

  • l'arachide est un aliment de base, souvent caché dans beaucoup d'aliments sans mention faite sur l'étiquetage
  • la sensibilisation durant la grossesse n'a pas été démontrée, mais peut se produire durant l'allaitement.
  • l'arachide est introduit chez les enfants plus précocement.
  • le nombre d'allergiques aux arachides semble augmenter, ainsi que l'intensité des réactions selon les publications.
  • les réactions surviennent souvent lors du premier contact, et peuvent être dangereuses à la vie, nécessitant des traitements d'urgence.
  • reconnaître les symptômes dune réaction anaphylactique survenant rapidement, pas nécessairement dans cet ordre (urticaire, enflure des lèvres et de la langue, difficulté à avaler, sensation de serrement pharyngé et thoracique, démangeaisons, salivation, toux, difficulté à respirer, changement de la voix, éternuements, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées, étourdissements, pâleur, perte de connaissance, etc).
  • agir rapidement s'il s'agit de réaction anaphylactique: administrer de l'adrénaline (épinephrine) disponible sous fome de trousse d'urgence (Epipen, ou Twinject).
  • l'allergie aux arachides tend à demeurer pendant des années; toutefois, l'allergie disparait chez certains. Voir études cliniques affichées ci-haut.
  • tests d'allergie et épreuves sanguines ne sont pas un indicateur fiable de l'intensité des réactions; peuvent aussi être positifs chez le patient qui ne réagira plus.
  • imprévisibilité de l'allergie aux arachides
  • pas question de désensibilisation à l'heure actuelle
  • prévention
  • éducation 
 
-Le docteur Hugh Sampson a résumé le problème de l'allergie à l'arachide dans son article Peanut Allergy publié dans le N Engl J Med du 25 avril, 2002 dans la section Clinical Practice. Voici quelques points à souligner:
  • "Chez un patient asthmatique, un bronchospasme soudain et sévère sans signes avant-coureurs d'asthme doit toujours faire penser à la possibilité qu'il s'agisse d'une réaction d'anaphylaxie."
  • "L'allergie alimentaire est la cause principale d'anaphylaxie traitée dans les salles d'urgence aux Etats-Unis et dans d'autres pays occidentaux. L'allergie alimentaire est la cause d'environ 30 000 réactions anaphylactiques, 2 000 hospitalisations, et 200 décès chaque année aux E-U, L'allergie à l'arachide et aux noix est la cause principale de réactions anaphylactiques fatales ou quasi-fatales."
  • "Dans une étude récente, plus de 80% des patients décédés à cause de réaction allergiques alimentaires n'avaient pas été renseignés de façon adéquate comment éviter les ingestions accidentelles et traiter les réactions avec l'épinéphrine injectable."
  • "Les gens qui ont des réactions potentiellement fatales habituellement sont asthmatiques en plus avec antécédents d'atopie, comme la dermite atopique et autres allergies alimentaires."
  • "Malgré semblable à l'anaphylaxie d'autres causes, les premiers signes d'anaphylaxie reliée à un aliment sont le prurit (démangeaisons) buccal ou picottement, prurit pharyngé et une sensation de blocage des voies respiratoires, douleur abdominale ou coliques, nausée et vomissements, rougeur cutané diffuse, de l'urticaire et de l'angioedème (enflure),"
  • "Malgré l'épidémie apparente de l'allergie à l'arachide notée que durant les deux dernières décénies, les arachides ont été cultivées pour la première fois en Amérique du Sud autour de 2 000 à 3 000 BC....."
  • "L'Amérique est au troisième rang après la Chine et l'Inde dans la production d'arachides, avec plus de 40% de la récolte américaine consommée sous forme de beurre d'arachides. Malgré la consommation en Chine équivalente à celle des E-U, l'allergie à l'arachide en Chine est très rare. * (Voir mise-à-jour sur cette déclaration, au bas de le résumé de cette publication.) De plus, l'incidence d'allergie à l'arachide est à la hausse aux E-U et dans d'autres pays occidentaux." (Au royaume uni, l'incidence de sensibilisation à l'arachide a augmenté de 1.3% à 3.2% de 1989 à 1995. Dans une revue d'enfants américains référés pour évaluation de dermite atopique modérée à sévère entre 1990 et 1994, l'incidence de sensibilité à l'arachide était presque deux fois plus élevée comparée à un groupe semblable évalué entre 1980 et 1984...6% des américains ont des taux sanguins d'IgE spécifiques à l'arachide, malgré l'absence de réactions allergiques après avoir mangé des arachides chez la majorité (données de 1988 à 1994)"
  • "...moins de 15% des allergiques à l'arachide vont réagir à d'autres légumineuses. De plus, les autres légumineuses sont rarement responsables de réactions anaphylactiques sévères et l'allergie à ces légumineuses n'est pas à vie , comme avec l'arachide."
  • "Les nourissons avec allergie à l'arachide tendent à présenter des réactions plus sévères en vieillissant.. Toutefois, des études récentes suggèrent que près de 20% des jeunes enfants avec allergie à l'arachide vont se débarasser de leur allergie, surtout s'ils ont des taux sanguins d'IgE spécifique à l'arachide bas."
  •  "...les tests cutanés souvent vont demeurer positifs pendant plusieurs années chez ces enfants qui ont perdu leur allergie à l'arachide."
  •  "...les taux sanguins de beta-tryptase, un élément d'activation mastocytaire associé aux réactions anaphylactiques, habituellement demeurent normaux dans des réactions anaphylactiques causées par allergie alimentaire."
  • "La cause de la hausse apparente de l'allergie à l'arachide et les raisons pourquoi cette allergie semble limitée aux pays occidentaux demeurent incertaines... Quelques facteurs ont été suggérés:
    • la demande croissante d'aliments hautement nutritifs a fait que les arachides sont devenues un aliment populaire dans la diète des américains...
    • l'allaitement maternel est devenu de plus en plus populaire, et les arachides de plus en plus recommandées comme une source nutritionnelle durant la grossesse et l'allaitement. (Selon quelques études....70% ont eu leur réaction allergique initiale suite au premier contact avec les arachides. Puisque les réactions allergiques nécessitent une exposition antérieure pour la sensibilisation, et puisque les anticorps IgE ne traversent pas la barrière placentaire, ces données suggèrent qu'il y a eu contact avec la protéine de l'arachide durant la grossesse ou l'allaitement.)
    • Avec l'immaturité du système immunitaire à la naissance, les allergies alimentaires sont plus aptes à se développer durant la première année de vie. La majorité des enfants américains sont exposés à l'arachide (e.g. le beurre d'arachide) durant la première année de vie, et près de 100% avant l'âge de deus ans. (Dans les pays où la consommation de beurre d'arachides est rare, comme au Danemark et en Norvège, l'allergie à l'arachide est plus rare.)
    • Les differences dans la préparation d'arachides peuvent aussi contribuer à l'incidence à la hausse de l'allergie à l'arachide ainsi qu'àux variations dans le degré d'allergie dans les différents pays.... le rôtissage à sec aux E-U vs la préparation en Chine (arachides bouillies ou frites). Les températures plus élevées nécessaires pour le rôtissage à sec augmentent l'allerginicité des trois principales protéines de l'arachide, plus que les températures plus basses utilisées pour bouillir ou frîre les arachides.
    • L'élément génétique définitivement joue un rôle dans le développement de l'allergie à l'arachide, mais l'incidence d'allergie à l'arachide est la même chez les enfants d'immigrants chinois aux E-U que chez les enfants d'américains natifs."
  • "Tous les patients ayant une allergie à l'arachide devrait avoir un protocole écrit de traitement d'urgence, du diphenhydramine liquide (Bénadryl™) en doses adéquates et un auto-injecteur d'épinéphrine, disponibles en cas d'ingestion accidentelle d'arachides."
  • "La question de prévention de l'allergie à l'arachide demeure un sujet discutable. Néanmoins, le Dept of Health du Royaume Uni (et plusieurs allergistes aux E-U) recommandent que les mères de familles "à risque élevé" (celles avec une histoire d'atopie) évitent de consommer des arachides durant la grossesse et l'allaitement et éviter de donner les préparations d'arachides à leurs nourissons pour les trois premières années de vie."(affiché le 11 mai, 2002).15

   * - Dans le Clin Exp Allergy. 2007 Jul;37(7):1055-61, Chiang WC et coll. ont une publication intitulée The changing face of food hypersensitivity in an Asian community. (L'image changeante de l'hypersensibilité alimentaire dans une communauté asiatique). Les auteurs concluent: 'Contrairement à ce qui a été rapporté,  i.e. que le taux d'allergie à l'arachide était bas en Asie, dans notre étude la sensibilisation à l'arachide est présente dans 27% des enfants ayant des allergies alimentaires. surtout chez les enfants ayant une allergie à plusieurs aliments.' 276(affiché le 6 août, 2007)

 
-Dans le Ann Allergy Asthma Immunol d'avril 2002, le Dr SH Sicherer a fait un résumé semblable intitulé Clinical update of peanut allergy dans lequel il a choisi après une rechereche dans PubMed, les récentes publications sur l'allergie à l'arachide (dernières 3 années) ayant les meilleurs implications cliniques. Résultats:
  • L'allergie à l'arachide est un problème en croissance dans les diètes des pays occidentaux...
  • risque plus élevé chez ceux qui présentent de la dermite atopique et/ou d'autres allergies alimentaires...
  • l'allergie persiste très longtemps la plupart du temps, peut augmenter en intensité légèrement avec l'âge, mais près de 20% des jeunes enfants développent une tolérance...
  • les moyens diagnostiques et thérapeutiques sont améliorés...
  • plusieurs études en marche qui vont davantage améliorer la thérapie dans les prochaines années. (affiché le 15 mai, 2002) 155
 
 
Etudes récentes:
 
 Médicament anti-IgE: nouveau traitement pour l'allergie à l'arachide?
 
-Au courant du mois de déc. 1999, les médias rapportaient qu'un nouveau médicament anti-IgE a été évalué comme traitement de l'asthme, suite à la publication dans le New England Journal of Medicine de résultats favorables d'une étude du médicament chez des asthmatiques: Treatment of Allergic Asthma with Monoclonal Anti-IgE Antibody89. L'effet du médicament serait son action directe sur l'anticorps sensiblisant IgE, l'élément allergique dans l'asthme. Le 28 déc. 1999, au site internet de PeanutAllergy.com on affichait que le médicament en question est actuellement évalué comme traitement de l'allergie sévère à l'arachide: "Tanox announces start fo anti-IgE clinical trial." Dans l'article affiché, des commentaires des membres ainsi que de deux des investigateurs de l'étude, le Dr. Donald Leung, et le Dr. Hugh Sampson sont inclus: "L'étude est entreprise dans le but de déterminer si ce médicament anti-IgE serait efficace ou non dans la prévention de réactions anaphylactiques à l'arachide. S'il s'avère efficace chez les patients allergiques à l'arachide, il sera probablement aussi efficace pour ce qui est d'autres allergies alimentaires. . . Nous sommes très optimistes envers ce médicament. . . (affiché le 31 déc. 1999)
 -Le 24 sept, 2002: FDA Grants Tanox's Peanut Allergy Drug Fast Track Status...(la FDA ou Food and Drug Administration aux Etats-Unis a donné à la maison Tanox un permis prioritaire de poursuivre son étude sur le médicament pour l'allergie à l'arachide)....cela signifie que la FDA va faciliter le développement et la revue du médicament étudié étant donné qu'il est désigné pour le traitement d'une condition sérieuse mettant la vie des allergiques en danger...(affiché le 7 oct. 2002)
 
Dans le e Montreal Gazette du 5 oct. 2002, a paru un article intitulé: 'U.S. fast tracks peanut-allergy drug', (Les Etats-Unis acceptent rapidement un médicament pour l'allergie à l'arachide) évidemment une réaction à l'annonce ci-haut. On peut lire, entre autre,
"à date il n'y a pas de traitement pour l'allergie à l'arachide, une des formes les plus sévères d'allergie alimentaire. ...Selon un estimé conservateur, deux pour cent des canadiens (environ 600 000 personnes) pourraient avoir des allergies alimentaires mettant leur vie en danger. Cette indicence serait plus élevée chez les enfants et elle a augmenté dans la dernière décénie.
Pour beaucoup de gens avec allergie à l'arachide, être exposé qu'à des traces de protéines d'arachides peut se traduire par une crise d'anaphylaxis mettant leur vie en danger. Ces gens doivent être traités immédiatement avec un injection d'épinéphrine administrée par un auto-injecteur."
Le TNX-901, administré par injection, protègerait contre les réactions à l'exposition accidentelle d'arachide en réagissant avec l'anticorps allergique ainsi empêchant sa présence dans l'organisme.
Malgré cette décision rapide de la FDA, ce médicament ne sera pas disponible qu'après avoir été soumis à toutes les études appropriées, ce qui pourrait être des années." (affiché le 7 oct. 2002)
 
-Aussi dans le journal le Boston Globe, du 7 oct. 2002: Scientists make gain against peanut allergy...''Je crois que d'ici cinq ans, il y aura des traitements qui feront deux choses" dit le docteur Wesley Burks de l'Université d'Arkansas qui est un des participants dans l'étude sur le vaccin, "la première serait de diminuer les chances de façon significative qu'une ingestion accidentelle puisse être mortelle, et la seconde serait de rendre l'enfant non allergique à l'arachide."
"C'est la première fois que l'avenir semble encourageant et qu'une guérison soit possible" selon Anne Munoz-Furlong, fondatrice du Food Allergy and Anaphylaxis Network, organisme qui renseigne la population au sujet des allergies alimentaires. "C'est un temps très excitant. Il y a dix ans, nous étions à l'étape de comprendre l'étendue de l'allergie à l'arachide et beaucoup ne croyait pas à la gravité du problème."
 
 
-Au congrès annuel, le 60e anniversaire de l'AAAA&I, qui a eu lieu à Denver, Colo. du 7 au 12 mars, 2003, le docteur Leung a présenté les résultats de la première étude de l'effet du vaccin anti-IgE (TNX-901) sur 84 sujets allergiques à l'arachide, publiée coïncidemment dans le New England Journal of Medicine du 13 mars, 2003: Effect of Anti-IgE Therapy in Patients with Peanut Allergy..Les patients étaient divisés en différents groupes, incluant un groupe placébo. Trois groupes ont recu soit 150, 300 ou 450 mg du vaccin sous forme d'une injection par mois pour quatre mois. Les patients ont subi un challenge entre deux et quatre mois suivant leur dernière injection du vaccin.
Résultats et conclusions: Une dose de 450 mg de TNX-901 a eu l'effet d'augmenter le seuil de sensibilité à l'arachide de façon considérable et significative d'un niveau d'environ une demie arachide (178 mg) à un niveau équivalent à neuf arachides (2805 mg) suite à un challenge (provocation orale), un effet qui devrait se traduire par une protection contre la plupart des ingestions accidentelles d'arachides.
Les auteurs concluent que "quoique les résultats semblent très encourageants, le TNX-901 demeure un médicament expérimental et son approbation pour usage général va nécessiter des études additionnelles."170 (affiché le 28 mars, 2003)
 
 
 
-Commentaires des docteurs RA Nicklas et BA Chowdhury, de la Division of Pulmonary, Allergy and Drug Products, US Food and Drug Administration, publiés comme editorial dans Annals of Allergy, Asthma and Immunology, 2003, intitulé Effect of anti-IgE therapy in patients with food allergy incluent entre autres:
-"....l'étude contient plusieurs points potentiellement biaisés... ce qui pourrait donner de faux espoirs aux patients et médecins traitants.
-Deux patients avec des 'challenges' négatifs étaient inclus dans l'étude.

-On a procédé à des provocations orales ouvertes, ce qui automatiquement introduit un biais, touchant les patients et investigateurs.

-Le fait que 3 des investigateurs n'étaient pas aveugles aux résultats de l'étude nous donne un autre biais de l'étude.

-Une inquiétude est que les médecins vont conclure de ces données que le TNX-901 va offrir une protection à tous les patients . En réalité, 76% des patients n'ont pas été protégés contre une réaction suite à l'ingestion de 8 gr. de farine d'arachides (équivalents à 24 arachides), et près de 25% n'ont pas été protégés après avoir consommé une dose aussi basse que 0.5 gr de farine d'arachides (approx. égales à 15 arachides), malgré avoir été pré-traités avec la plus haute dose de TNX-901.

-Même si on s'attend que le TNX-901 ait un effet bénéfique, ... on ne peut pas s'attendre qu'il protège tous les patients sensibles à l'arachide contre une réaction anaphylactique suite à une ingestion de même une petite quantité d'allergène d'arachides. Â moins que l'on puisse identifier les patients qui ne sont pas protégés suffisemment, les médecins doivent présumer que tous les patients sont à risque et qu'ils doivent avoir de l'épinéphrine injectable disponble et aussi d'éviter d'être exposés à l'allergène alimentaire auquel ils sont sensibles.. (affiché le 8 nov. 2003) 
 
Etude d'une herbe médicinale chinoise chez des animaux de laboratoire
 
-Dans le J Allergy Clin Immunol d'oct 2001, Li et coll. ont publié leur étude intitulée "Food Allergy Herbal Formula-1 (FAHF-1) blocks peanut-induced anaphylaxis in a murine model." Les paramêtres évalués leur font conclure que cette formule chinoise d'une herbe médicinale puisse s'avérer très efficace comme traitement d'allergie à l'arachide.134 (affiché le 7 nov. 2001)

-Les mêmes auteurs (Li, Sampson, et coll.) ont publié un suivi de cette étude sur cette herbe médicinale chinoise modifiée dans J Allergy Clin Immunol de janv. 2005 intutulé The Chinese herbal medicine formula FAHF-2 completely blocks anaphylactic reactions in a murine model of peanut allergy (L'herbe médicinale chinoise FAHF-2 bloque complètement les réactions anaphylactiques dans un modèle murin allergique à l'arachide). Après avoir enlevé deux herbes de la formule FAHF-1, ils ont trouvé que la nouvelle formule, FAHF-2, éliminait complètement l'anaphylaxie chez les souris allergiques à l'arachide même 5 semaines post-thérapie. Selon le résumé des auteurs, 'ce résultat était associé à une diminution des réponses TH2. Le FAHF-2 peut être une thérapie efficace et sans dangers de l'allergie à l'arachide.' 241 (affiché le 15 janv. 2005)  

Effet de la leukotriène IL-12
 
-Lee, et coll. dans Clin Immunol de nov. 2001 rapportent leur étude intitulée "Oral administration of IL-12 suppresses anaphyactic reactions in a murine model of peanut hypersensitivity." Eux aussi concluent que cette préparation aurait des effets thérapeutiques et préventifs sur l'allergie à l'arachide. 135 (affiché le 7 nov. 2001)
 
 
 
-Dans le numéro du printemps 2002 du Newsletter of Anaphylaxis Canada , la présentation du Dr. Peter Vadas au congrès annuel de la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clnique tenue à Banff en oct. 2001, est résumée dans la section "Recherche récente".
"Dans l'ensemble, l'avenir semble très encourageant. Le docteur Vadas croit que nous allons voir l'application de certains de ces traitements expérimentaux dans les prochaines années. Les champs majeurs de la recherche internationale sont:
 
  • Un vaccin produit utilisant des proteines d'arachides modifiées. Les protéines majeures d'arachide peuvent être modifiées pour qu'elles ne se lient pas à l'IgE (l'immunoglobuline responsable des réactions allergiques) par le fait passant outre l'IgE mais quand même stimulant une réponse immunitaire pour ainsi bloquer une réaction advenant l'introduction de protéines d'arachides non modifiées.
  • Vaccins DNA: Il y a quatre modalités reliées au DNA qui sont actuellement en investigation. Dans une étude, on aurait démontré chez la souris chez laquelle on a administré le gène principal de la protéine majeure de l'arachide par la bouche (il s'agit du gène qui est relié à la production d'un des allergènes de la protéine majeure de l'arachide), le gène est devenu actif dans les cellules de l'intestin ce qui a réduit le développement d'anaphylaxie à l'arachide.
  • Herbe médicinale chinoise: Suite à la mention affichée ci-haut, des études sont actuellement en marche pour tenter de comprendre le mécanisme et déterminer le rôle que ce dérivé pourrait jouer dans le traitement de l'anaphylaxie chez l'humain.
  • Vaccin anti-IgE: Aussi suite au résumé affiché ci-haut en déc.1999, une médication qui a été développée comme traitement de l'asthme et de la rhinite, pourrait avoir une nouvelle application dans la prévention d'anaphylaxie. Ce vaccin pourrait être en mesure de réduire l'intensité d'une réaction anaphylactique en bloquant l'IgE. Des études cliniques sont en marche et devraient aussi débuter à Toronto prochainement.
  • Th1-Th3 shift (déplacement Th1 -Th3): Certaines bactéries probiotiques, comme le lactobacillus, qui ne causent pas d'infection chez les humains, peuvent donner un certain degré de protection contre le développement d'allergie. Ceci est en ligne avec le "hygiene hypothesis" (hypothèse d'hygiène) en allergie dans laquelle certaines bactéries empêcheraient la progression vers l'acheminement allergique ' " (affiché le 18 avril, 2002)
 
Voir aussi:
 
-Video CBS sur l'effet du rôtissage des arachides et étude sur 14 000 différents types d'arachides, et entrevue avec le docteur Hugh Sampson et les progrès sur les études d'un vaccin (affiché le 4 déc. 2002) Aussi à la même page, voir:
 
 
Le 10 juillet 2003 a eu lieu une téléconférence durant laquelle le docteur Hugh Sampson a présenté et discuté 7 articles sur l'allergie à l'arachide qui ont paru dans le J Allergy Clin Immunol et résumés dans différentes sections de cet article. Voici un résumé préparé par Mme Jacqueline Stockli et affiché au site web Allergique.org intitulé"Une téléconférence porteuse d'espoir sur l'allergie à l'arachide" qui donne un compte rendu des présentations par le Dr Lueng et aussi de Mme Munoz-Furlong, présidente de FAAN (Food Allergy and Anaphylaxis Network). (affiché le 15 juillet, 2003)

 

 
 
  Progrès
 
-Dans Curr Opin Allergy Clin Immunol de juin 2002, le docteur JO Hourihane a un article intitulé Recent advances in peanut allergy (Nouveautés en ce concerne l'allergie à l'arachide). (Abstract) Voici quelques extraits:
  • "L'arachide domine la liste des aliments impliqués dans les réactions fatales dues à l'allergie alimentaire. 110 Cette dominance a évidemment mené à une grande inquiétude au sujet de cet aliment comparée à d'autres aliments, en ce a trait aux soins de la communauté des personnes allergiques à l'arachide. La raison de cette dominance n'a jamais été élucidée.
  • L'arachide....est très allergénique (des études chez des animaux de laboratoire ont démontré que l'arachide serait plus allergénique que le lait de vache: niveaux d'IgE plus élevés chez la souris.)
  • ... la réponse immunitaire n'est probablement pas limitée exclusivement à la production d'IgE.
  • L'allergène principal l'Ara h3 a été séquencé, avec une structure déduite à 207 résidus d'acides aminés. L'utilisation d'allergènes modifiés pour immunothérapie (désensibilisation) dépend, entre autres facteurs, sur la diminution de la capacité de lier l'IgE et ainsi stimuler les cellules T, parce que la tolérance est un processus immunologique actif, plutôt que simplement une absence de sensibilisation (selon études chez la souris).
  • ...sensibilisation par exposition non-identifiée ou occulte...ce qui a donné lieu au concept d'exposition in utero ou suite à l'allaitement maternel. Voir étude de Vadas et coll.115 ...Il est curieux que seulement la moitié des mères participantes avaient de l'évidence d'arachides (dans leur lait) et une mère aurait montré présence de protéines d'arachides de façon plus progressive et pour un temps plus prolongé que les autres10 mères participantes...
  • La nature de l'allergène pourrait être une différence significative parce que l'arachide est un aliment courant dans plusieurs pays développés, avec une consommation semblable à celle de l'Amérique du Nord. Le pattern américain de consommation d'arachides est sous forme d'arachides fraîches ou rôties, non bouillie ou frites, comme chez les populations africaines ou asiatiques, où l'allergie à l'arachide est rare. Le rôtissage des arachides augmente la liaison (binding) d'IgE (par la production de résidus de glycation avançée qui rendraient les protéines plus résistantes à la digestion acide). Bouillir ou frire les arachides diminuerait ce 'binding' avec l'IgE.
  •  La consommation d'arachides en Suède (arachides rôties, le beurre d'arachide est rarement consommé) n'a augmenté que de 5% entre 1996 et 1999, mais le nombre de tests d'IgE spécifique demandés pour l'arachide a presque triplé (jeunes enfants surtout). Cela serait dû, du moins en partie, probablement à la sensibilisation de la population à ce problème et constatation biaisée... seulement 60% des enfants avec résultats positifs étaient associés à une réactivité clinique, symptômes évidemment plus courants avec taux d'IgE de classe CAP élévés.
  • Un élément d'anxiété pour les parents et d'incertitude pour le clinicien a été la question des recommandations pour les enfants avec une histoire de réaction légère à l'arachide. L'intensité des réactions peut augmenter avec le temps, selon des publications d'enquêtes et d'études, mais pas selon une étude Britannique qui donnaient des résultats contraires. Les réactions initiales surviennent à la maison, les réactions subséquentes ailleurs (restaurants, selon les conclusions du Peanut Allergy Register du Food Allergy Network, qui soulignaient une intensité des réactions plus élevée suite à exposition subséquentes.) Vander Leek a suivi un groupe de 102 enfants avec allergie à l'arachide diagnostiquée avant l'âge de 4 ans. Les réactions légères étaient suivies de reactions subséquentes chez 70% des cas, dont 44% étaient plus sérieuses. Même les réactions légères suite à contact buccal avaient un suivi semblable...cette étude confirme les conclusions antérieures que les réactions sévères initiales vont se manifester par des réactions sévères aussi lors d'expositions subséquentes. 105
  • ... mais l'allergie à l'arachide peut disparaître (voir les études affichées plus haut) Il se peut que l'intensité plus élevée avec l'âge en réalité reflète en partie la résolution durant l'enfance des degrés plus légers d'allergie à l'arachide...les cas ayant eu une réaction initiale cutanée légère sont plus susceptibles de guérir de leur allergie à l'arachide..... mais aucun cas ayant eu une réaction initiale sévère n'ait atteint une tolérance à l'arachide.
  • Comme dans d'autres études, la fréquence d'autres maladies atopiques était inférieure chez ceux qui toléraient l'arachide comparée à celle chez qui l'allergie persistait.
  • ...un test cutané négatif avec arachide élimine quasi-totalement les chances de réaction positive suite au challenge (provocation orale).
  • re reactions dans les écoles:
    • la plupart des reactions chez les enfants surviennent ailleurs qu'à l'école, habituellement à la maison ou aux restaurants (la fréquence des réactions au restaurant augmenterait avec l'âge). Une réaction à l'école peut, toutefois, être la réaction initiale d'allergie à l'arachide dans 25% des cas.
    • Etude au Michigan: 55% des écoles qui ont répondu à une enquête, ont rapporté plus de 10 élèves identifiés comme étant allergiques à un aliment. Seulement 16% avaient un plan de soins individuels pour ces enfants allergiques. La situation était légèrement meilleure si l'aliment impliqué était l'arachide: une petite proportion des 73 écoles ayant des élèves allergiques à l'arachide avaient des exemples de classes séparées, utilisation de bracelets Medic Alert et des plans d'action personnalisés.
    • ...une différence intéressante est soulignée entre ce qu'une école rapportait comme réponse à une réaction allergique et que d'autres auraient noté lorsque la situation était examinée sous le point de vue du consommateur. Quatre-vingt quatorze pourcent des écoles rapportaient qu'ils dirigeraient l'enfant à un établissement médical et seulement deux des 109 écoles ont répondu qu'ils étaient pour contacter les parents avant de faire quoi que ce soit. En réalité, les écoles contactaient les parents pour 'demander quoi faire' après 60% des réactions survenues, et dans 32% des cas les parents notaient des signes de réaction seulement lorsqu'ils venaient chercher leur enfant à l'école à la fin de la journée scolaire.
    • Des données d'études récentes soulignent que seulement la présence d'une trousse de renseignements et un plan d'action diminueraient l'incidence des expositions allergéniques à la maison, dans les écoles et établissements de garde d'enfants... Un plan personnalisé de soins peut diminuer le taux de ré-exposition à l'arachide et autres allergènes alimentaires...il devrait être ré-évalué périodiquement. La formation du personnel nouveau à l'école, et une mise à jour de la formation du personnel existant sont essentielles. Les médecins et professionnels de la santé reliés devraient se charger de ces programmes plutôt que les parents.
  • Un progrès constant et significatif est en marche actuellement utilisant des études animales ainsi que sur l'identification et la modification de la structure allergénique de l'arachide, qui va très prochainement être au stade d'essais chez les humains, d'immunomodulation utilisant des protéines modifiées ou des vaccins à base de DNA "157 (affiché en partie le 6 juillet, 2002, plus détaillé le 21 oct. 2002)
     
Il suggère:
  • Un meilleur partage de renseignements et communication entre les familles et les écoles et restaurants, ce qui diminuerait l'incidence de réactions sévères lors d'exposition à l'arachide ailleurs qu'à la maison. L'intensité des réactions à l'arachide peut augmenter avec l'âge mais près de 25% des jeunes allergiques peuvent perdre leur allergie à l'arachide.
  • Des programmes de soins personnalisés et d'éducation qui pourraient avoir un impact sur l'éviction des arachides et sur les réponses appropriées des préposés aux soins.
    Il est à noter que l'allergènicité de l'arachide est modifiée par la façon que les arachides sont préparées; le rôtissage semble augmenter l'allergènicité contrairement aux arachides bouillies ou frites.
    Une note encourageante est que l'immunothérapie avec des allergènes d'arachides modifiées et des vaccins DNA sont près du stage d'essais cliniques..157 (affiché le 14 juillet, 2002)
 
-Coïncidemment, Shimamoto et Bock, dans Curr Opin Allergy Clin Immuno de juin, 2002, sont les auteurs de Update on the clinical features of food-induced anaphylaxis (Mise à jour des manifestations cliniques de l'anaphylaxie). Il s'agit d'une revue de l'anaphylaxie causée par les aliments, son incidence, les causes proposées, un discussion sur l'anaphylaxie reliée à l'exercice qui peut être déclanchée par des aliments particuliers, mais pas toujours, une tentative d'idenditication des allergènes spécifiques responsables, et les traitements actuels (éducation des patients, l'éviction, symptômes à surveiller, et l'auto-administration précoce d'épinéphrine.) De plus,. ils discutent la morbidité de l'anaphylaxie reliée aux aliments et des nouveautés dans les traitements immunomodulatoires.. 158 (affiché le 14 juillet, 2002)
 
-Rance, Abbal et Lauwers-Cances ont publié Improved screening for peanut allergy by the combined use of skin prick tests and specific IgE assays (Triage amélioré d'allergie à l'arachide en utilisant les tests cutanés et taux d'IgE spécifique) dans le J Allergy Clin Immunol de juin, 2002. Le but de leur étude était de développer une nouvelle stratégie dans le diagnostic d'allergie à l'arachide tout en diminuant la nécessité de provocations orales (DBPCFC ou double-blind placebo-controled food challenges). Ils ont évalué 363 enfants référés pour allergie alimentaire soupçonnée. Les résultats des tests cutanés (utilisant les extraits commerciaux et les aliments frais) et les taux d'IgE spécifiques ont été comparés avec les 'challenges'.
Résultats:
-suite aux provocations: 177 enfants étaient allergiques à l'arachide, et 186 ne l'étaient pas.
-les caractéristiques de fiabilité des tests cutanés étaient supérieurs lorsque les aliments frais étaient utilisés. parce que la fiabilité prévisible était 100% si le test était négatif (si le diamètre de la papule était moins que 3mm, ils étaient surs que l'enfant n'était pas allergique). D'un autre côté, si la papule était supérieure à 3mm, la valeur prévisible était de 74%. Si le diamètre de la papule était 16mm ou plus, la valeur prévisible était 100% que l'enfant était allergique.

-les concentrations d'IgE de 57 kU(A)L ou plus, étaient associées à une valeur prévisible positive de 100%.

Conclusion: Les provocations orales peuvent être évitées quand les tests cutanés faits avec les aliments frais sont 3mm ou moins et le taux d'IgE spécifique est 57 kU(A)L ou moins et aussi lorsque le diamètre de la papule est 16mm ou plus et le taux d'IgE est 57 kU ou plus. Autrement les DBPCFCs sont indispensables pour le diagnostic inéquivoque d'allergie à l'arachide. 159 (affiché le 14 juillet, 2002) 
 
-Update on food allergy. (Mise à jour sur l'allergie alimentaire) Sampson HA Dans le f J Allergy Clin Immunol de mai, 2004: L'article complet est disponible en ligne sans charge. Voici la traduction du résumé:
 
Un progrès fantastique a été fait dans notre compréhension sur l'allergie alimentaire dans les derniers cinq ans. Des études épidémiologiques suggèrent que près de 4% des Américains seraient allergiques à des aliments, une fréquence plus élevées que notée dans le passé. De plus, la fréquence d'allergie à l'arachide aurait doublé dans les derniers 5 ans chez les enfants de moins de 5 ans. Plusieurs allergènes alimentaires ont été caractérisés au niveau moléculaire, ce qui a contribué à une meilleure compréhension de l'immunopathologie de beaucoup de réactions allergiques et bientôt à de nouevelles approches diagnostiques et immunothérapeutiques..Le suivi des patients ayant des allergies alimentaires consiste en une éducation des patients sur l'éviction des allergèns reliés, comment reconnaître les symptômes précoces d'une réaction allergique dans le cas d'ingestion accidentelle, et l'administration d'un traitement d'urgence approprié. Toutefois, le succès récent d'un essai clinique d'une thérapie anti-IgE chez des patients allergiques à l'arachide et le nombre croissant de thérapies immunomodulatrices donnent un réel espoir que nous allons très prochainement pouvoir traiter plus adéquatement les patients ayant des allergies alimentaires.. 224 (affiché le 15 mai, 2004) 
 
  -Dans le BMJ d'oct. 2004, Wendy Hu, Andrew Kemp et Ian Kerridge, du School of Public Health and Community Medicine, University of New South Wales, du Dept of Allergy, Immunology and Infectious Diseases, Childrens' Hospital of Westmead, et du Centre for Values, Ethics, and the Law in Medicine, Sidney, Australia, ont publié 'Making clinical decisions when the stakes are high and the evidence unclear'.(La prise de décisions cliniques lorsque les enjeux sont élevés et les preuves incertaines).
Cet article vaut la peine de télécharger- il adresse plusieurs questions reliées à l'allergie à l'arachide surtout en ce qui a trait à la prise en charge. Selon les auteurs, 'Les enfants allergiques à l'arachide sont souvent prescrits un auto-injecteur d'épinéphrine en cas de réaction sévère. La probabilité d'une réaction mettant la vie de l'enfant en danger est basse, toutefois, et les critères reliés à cette prescription sont sujets à controverse. Comment doit-on équilibrer les coûts et les bénéfices?' (affiché le 9 oct. 2004)
 
-Burks W, Lehrer SB, et Bannon GA. ont une publication dans Clin Rev Allergy Immunol. de nov. 2004 intitulée New approaches for treatment of peanut allergy: chances for a cure. (Nouvelles approches dans le traitement de l'allergie à l'arachide: espoir de guérison.) Voici un extrait du résumé des auteurs:
"L'éviction absolue des aliments spécifiques est le traitement accepté des réactions allergiques reliées aux aliments mais elle devient souvent une approche thérapeutique irréaliste pour ce qui est du traitement et la prévention de réactions d'hypersensibilité pour bien des raisons. Les moyens thérapeutiques désirés doivent être sécuritaires, d'un coût abordable, et faciles à administrer. Des développements récents dans la compréhension des mécanismes immunologiques sous-jacents des maladies allergiques et une plus grande précision dans les caractéristiques des allergènes alimentaires ont beaucoup augmenté le potentiel thérapeutique pour l'avenir. Plusieurs formes différentes de thérapies immunomodulatrices sont actuellement investiguées: l'immunothérapie utilisant des peptides, l'immunothérapie avec protéines ayant subi une mutation, l'immunisation avec le DNA des allerg`ènes, la vaccination avec des séquences du DNA immunostimulatoires, et la thérapie anti-IgE.242 (affiché le 19 janv., 2005)
 
 

 
Questions:
 
La question que beaucoup peuvent se poser: doit-on considérer tous les enfants ayant eu une réaction allergique aux arachides manifestée par de l'urticaire, dans bien des cas localisée qu'au visage, de courte durée n'ayant pas nécessité de traitement, chez qui un test cutanté est positif aux arachides, comme étant en danger de faire une réaction anaphylactique à un moment donné?
 
Le 28 janv. 1999. Nous sommes souvent demandés de faire des tests d'allergie chez un enfant qui n'a jamais mangé d'arachide ou de noix, ou bien chez un frère ou une soeur d'un enfant allergique aux arachides (aussi qui n'a jamais mangé d'arachides ou noix) pour voir s'il ou si elle ne serait pas aussi allergique. Suite aux publications récentes qui soulignent que plus de 70% des premières réactions aux arachides surviennent sans avoir eu contact quelconque avec l'aliment auparavant, est-ce que le test doit être fait aux arachides? (affiché le 28 janv. 1999)
 
Si le test revient négatif, l'enfant n'est pas considéré allergique à l'aliment, quelles sont les recommandations? L'enfant doit-il consommer des préparations d'arachides?
Réponse: Selon le docteur Anne Des Roches: s'il s'agit d'un enfant très jeune, introduction d'arachides pas avant l'âge de 5 ans. (affiché le 18 avril, 1999) 
Si le test revient positif, et parfois de façon marquée, on conclut que l'enfant est allergique évidemment, et il continue à éviter les arachides et les noix. Peut-on conclure qu'une réaction allergique, possiblement anaphylactique, serait survenue si l'enfant avait mangé l'aliment, et que faire un test dans ces cas-là est en sorte une prévention?
 
Pour venir en aide pour ces questions:
  • Dans un article du BMJ (British Medical Journal) de 1996, Peanut allergy in relation to heredity, maternal diet, and other atopic diseases: results of a questionnaire survey, skin prick testing, and food challenges. Hourihane et coll ont rapporté leurs constatations suite à une enquête de personnes étiquetées allergiques aux arachides ou référées par leur médecin pour allergie soupçonnée aux arachides, reliées à l'hérédité, la diète de la mère, et à d'autres maladies atopiques:
    • toutes formes d'atopie étaient plus évidentes dans les générations successives et davantage chez la parenté maternelle que paternelle
    • l'allergie à l'arachide était rapportée par 0.1% (3/2409) des grand-parents, 0.6% (7/1213) des oncles et tantes, 1.6% (19/1218) des parents, et 6.9% (42/610) des frères et soeurs.
    • la consommation d'arachides durant la grossesse et l'allaitement était plus évidente chez les mères des enfants allergiques de moins de 5 ans, que chez les plus âgés que 5 ans.
    • les premières manifestations étaient inversement proportionnelles à l'année de naissance, i.e. les plus jeunes enfants ont eu leur première réaction plus tôt.
    • les tests d'allergie cutanés chez 50 enfants avec histoire de réaction aux arachides. . . chez 14% ils étaient négatifs. Aucun parent et 13% (5/39) des frères et soeurs avaient des tests positifs. Deux des frères ou soeurs avaient un challenge négatif aux arachides. Donc, la fréquence d'allergie à l'arachide chez les frères et soeurs était de 7% (3/39)
       
      Conclusions:
       
    • L'allergie à l'arachide est plus courante chez les frères et soeurs de personnes allergiques à l'arachide (7%) que chez les parents ou dans la population en général (1.3%)
    • L'augmentation de sa fréquence peut refléter une augmentation générale d'atopie, qui est héritée davantage du côté maternel.
    • L'allergie à l'arachide se manifeste plus tôt dans la vie, possiblement relié à la consommation d'arachides augmentée durant la grossesse et l'allaitement 44. (affiché le 12 fév. 1999)
     
  • Selon Hugh Sampson, . . . "les très jeunes enfants à risque élevé de développer de l'allergie aux arachides ou aux noix doivent être identifiés. On parle d'enfants de familles atopiques ou de familles ayant des allergies alimentaires ou d'autres maladies atopiques. Les parents doivent être avisés d'éliminer tout aliment pouvant contenir des arachides de la diète de l'enfant pour au moins trois ans, et les mères qui allaitent aussi de supprimer tout produit contenant des arachides de leur diète. Les enfants de moins de trois ans qui sont évalués pour d'autres allergies devraient subir un test à l'arachide, et tout enfant ayant des anticorps spécifiques IgE aux arachides doivent éviter tout aliment contenant des arachides pour trois à cinq ans. Si aucune réaction se manifeste suite à l'ingestion accidentelle d'arachides entretemps, l'enfant est à ré-évaluer pour la présence d'anticorps IgE spécifiques à l'arachide ou aux noix et pour réactivité clinique aux arachides."46 (affiché le 13 fév. 1999)
     

    Voir aussi: Valeur prévisible du test cutané.

 
Voici une traduction non-officielle de quelques questions qui ont été demandées au Dr. Pamela W. Ewan, suite à la publication de son article intitulé: Clinical study of peanut and nut allergy in 62 consecutive patients: new features and associations, publié en 1996 dans le BMJ 33, et de ses réponses trouvées sur Internet à Mediconsult.com:  
 
 
1. Est-ce qu'en évitant l'exposition aux arachides et noix durant l'enfance prévient le développement des allergies?
 
Question difficile à répondre. Nous avons besoin de plus de données sur une longue période de temps pour être certain. Une de nos hypothèses est que l'introduction précoce des arachides est un facteur important responsable de l'augmentation de l'allergie à l'arachide. Si vrai, retarder l'introduction pourrait prévenir cette allergie. Il est bien connu dans d'autres allergies que les très jeunes enfants, si exposés à un allergène puissant, ont plus tendance à réagir. Nous n'avons pas vu ce grand nombre de jeunes enfants avec allergie à l'arachide jusqu'à récemment, alors quelque chose a changé, et une des choses qui a changé est la diète.
 
2. Avez-vous vu des cas d'adultes qui ont toujours consommé des arachides sans problème développer une allergie à l'arachide?
 
Très peu. On en voit, mais rarement, malgré que l'allergie peut commencer à tout âge.
 

3. Est-ce que les tests d'allergie sont dangereux chez les très jeunes enfants?

 
Les tests d'allergie sont sans danger, mais il est important qu'ils soient faits par des personnes qualifiés, parce que des réactions peuvent survenir occasionnellement. Nous avons fait des tests chez un grand nombre de personnes allergiques aux noix, incluant des très jeunes, et n'ont pas eu de réactions adverses.
 
4.Est-ce que des facteurs génétiques jouent un rôle dans la prédisposition à l'allergie aux noix ou autres allergies?
 
C'est sûrement vrai pour d'autres allergies, et je présume que ça s'applique à l'allergie aux noix. Il est bien connu depuis longtemps que si un parent est allergique, il y a une bonne chance que l'enfant le devienne, et si les deux parents sont allergiques, les chances sont d'autant plus grandes. Mais il ne s'agit pas d'une allergie héritée directement. Essayer de défricher le lien entre les gènes et le développement des réponses allergiques des anticorps est complexe. Dans cette étude, presque tous les patients qui étaient allergiques aux arachides et aux noix avaient aussi d'autres allergies usuelles, alors ils étaient prédisposés génétiquement.
 
5. Le bébé peut-il être sensibilisé durant l'allaitement?
 
Probablement. Nous savons que les protéines provenant de la diète de la mère peuvent se retrouver dans le lait maternel. C'est un fait pour d'autres aliments, alors il n'y a pas raison de croire que la même chose ne survienne pas avec les arachides, malgré qu'à ma connaissance, cela n'a pas été démontré de façon concluante. Vous devez avoir été exposé auparavant pour pourvoir produire un anticorps qui cause l'allergie, alors théoriquement, la réaction ne peut pas se produire au premier contact. Dans des cas où la mère est certaine que la réaction s'est produite au premier contact, on se demande, "est-ce que la sensibilisation s'est produite avec le lait maternel?" Il est postulé que des quantités minimes de protéine dans le lait maternel soient suffisantes pour sensibiliser le bébé -- en d'autres mots, lui faire causer la production d'anticorps dommageants, allergisants, à la protéine. Une autre théorie possible serait le passage de cette protéine à travers la barrière placentaire, durant la grossesse. Si la mère consomme beaucoup d'arachides durant la grossesse, il est théoriquement possilble que les protéines traversent la barrière placentaire au bébé.
 
6. Quels sont les éléments qui contribuent à l'augmentation des allergies?
 
Durant les dernières 10 ou 20 années, il y a eu une grande augmentation du nombre de conditions allergiques. L'exposition plus précoce à des allergènes est un facteur important, mais je ne pense pas que ce soit le seul élément. Un autre facteur est l'atopie, la tendance à produire des anticorps allergisants. Un enfant atopique exposé au beurre d'arachide est à un risque plus élevé de développer une allergie à l'arachide qu'un enfant non atopique. Nous avons trouvé l'atopie dans 96% des enfants de cette étude en pratiquant des tests d'allergie aux allergènes habituels. Le même nombre avaient d'autres conditions allergiques -- l'asthme ou la rhinite allergique, ou la dermite atopique. Une théorie est que le tout serait relié à notre mode de vie moderne. La façon que nous vivons aujourd'hui, dans des demeures plus fermées avec chauffage central, des moquettes et des fenêtres doublées, favorisent la croissance des acariens de la poussière de maison, qui sont une des plus grandes causes d'asthme, de rhinite et d'eczéma. Cela pourrait être un facteur très important, et il y en a d'autres possiblement que l'on ne connait pas.
 
Commentaire du Dr. Ewan:

Une chose que notre étude suggère est que si vous avez un enfant allergique, il n'est pas sage de donner des arachides ou noix à cet enfant. Ce conseil s'applique probablement à tous les enfants, même non-allergiques, mais nous n'avons pas de données pour appuyer ce conseil. Mais si votre enfant est allergique, il y a plusieurs raisons qui suggèrent au moins de retarder l'introduction des arachides et noix dans sa diète, et chose sûre, ne pas penser à en donner aux très jeunes enfants.Il s'agit d'une allergie terrible -- possiblement dangereuse, avec des conséquences potentiellement sérieuses, que l'on doit tâcher d'éviter, si possible. (affiché le 21 avril, 1999)

Voir aussi: Ewan PW, Clark AT: Long-term prospective observational study of patients with peanut and nut allergy after particiption in a management plan. Lancet 2001;357: 111-115.
 

Liens, articles reliés:
 
-'Don't go nuts (UK) Nut Allergy Information & Forum for the UK & Beyond (Information sur l'allergie aux noix [et arachides] et forum pour le Royaume Uni et au delà)
-Practical aspects of adveerse reactions to peanut by Karen du Plessis and Harris Steinman. Current Allergy& Clinical Immunology, March 2004 Vol 17, No. 1

-Les allergies aux arachides: n'attendez pas qu'il soit trop tard par Chantal Lemire, M.D. Le Clinicien, mars 2004 (article complet sera accessible en ligne dès début mai 2004)

-Tree nut allergy par Susanne Teuber. Voir aussi son video: Food Allergy : Challenges for Physicians , Food Scientists and the Food Industry

-Peanut and Other Food Allergies -- Scott Sicherer, MD -- 07/24/03..
-Allergens in food, par Wesley Burks, présenté au Congrès annuel de l'AAAA&I en 2002
-Peanut allergy huge challenge for parents

-Allergie aux arachides et noix - Les faits (brochure de l'AAIA)

-Peanut allergy - No small thing- Vidéo de la conférence du Dr. Rhoda Kagan.

-Penaut allergy: an overview. Excellente revue par Saleh Al-Muhsen, Ann E. Clarke and Rhoda S. Kagan (article complet disponible)
-Peanut allergy...;how much do you know? Michigan State University extension
-L'allergie aux arachides - Danger! (AllergieNet)
-Rancé, F.: L'allergie à l'arachide chez l'enfant.
-Fiches pratiques- l'arachide. Dr. Philiipe Auriol
-Peanut Allergy by prof. P. Potter (Allergy Society of South Africa)
-Sicherer SH, and Sampson HA: Peanut and tree nut allergy: Current opinion in Pediatrics 2000;12:567-573
-Peanut-free eating
-Understanding food allergy -Food Allergy and Anaphylaxis Network

- Peanut Aware

-Peanutallergy.com

-Peanut allergy links
-MedicAlert
-Ident-Id
-Peanut allergy information for families
-"Kids with food allergies" is an online support group for parents of children with severe food allergies and anaphylaxis  
-Cracking it? Peanut allergy - is an answer close? (Hourihane, JO)
-Food Allergen Consumer Protection act (affiché le 12 mai, 2002)
-$10M Granted in First Plaintiff Victory in Food Allergy Case (affiché le 12 mai, 2002)
-Dodging Peanuts: To Some, a Lifelong Challenge By JANE E. BRODY (Health section of the New York Times, May 7th, 2002. (affiché le 12 mai, 2002
-Food allergy- a review by Scott H. Sicherer, Lancet 2002;360:701-10
-A Snapshot of Federal Research on Food Allergy : Implications for Genetically Modified Food
-Food Allergy Initiative
-Primary Care Approaches: Peanut Allergy: An Increasing Health Risk for Children, from Pediatric NursingPatricia L. Jackson.
-Guidelines, Recommendations on Peanut Allergy from the American Academy of Family Physicisans
-Peanut Allergy - Information for families
-Peanut Allergy : Information for Dietitians
-Awareness of Peanut or Nut Allergies amongst Canadians
-Food Allergies and School : What Every Parent Should Know
 
 
 
 

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John Weisnagel, M.D. membre du service d'Allergie, Dept. de Pédiatrie, Hôpital Ste Justine, Montréal, depuis 1962 jusqu'à la fin de l'année 2000, est un allergiste pédiatrique en pratique privée, actuellement à la Polyclinique Concorde, 300 est boul. de la Concorde, Laval, Qué. H7G 2E3. Président pendant plusieurs années de l'Association des Allergologues et Immunologues du Québec. Membre de la Société Canadienne d'Allergie et d'Immunologie Clinique (SCAIC), et de l'American Academy of Allergy, Asthma and Immunology (AAAA&I). Récipiendaire 2002 du prix Jerry Dolovich, accordé par la SCAIC, pour sa contribution à l'allergie et à l'mmunologie clinique au Canada.
 
 
 

Article affiché originalement le 2 oct. 1998

Dernière mise à jour: le  27 oct. 2009

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Source: Quackwatch