LES SCEPTIQUES DU QUÉBEC

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Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nombreux sont ceux qui ont rapporté avoir aperçu dans le ciel des objets d'apparence si étrange qu'on ne peut imaginer que leur origine soit simplement terrestre. Et pourtant... en voici trois exemples (parmi tant d'autres) analysés par le «Sherlock Holmes des soucoupes volantes » - Philip Klass.

Une soucoupe volante assommante?

Le 27 aout 1979, à 2:19 du matin, un officier de police du Minnesota, Val Johnson, rapporte que son autopatrouille vient d'être attaquée par un objet volant non identifié. Lorsque son confrère Greg Winskowski arrive sur les lieux de l'incident, il trouve la voiture de Johnson à angle droit sur le chemin et des traces de pneu s'étendant sur plus de trente mètres.

L'officier raconte que, vers 1:40 du matin, il a aperçu une intense lumière en provenance d'un boisé situé à quelques kilomètres d'où il se trouvait. Croyant qu'il s'agissait d'un avion faisant le commerce de la drogue, il décide d'aller voir de plus près (il n'avise toutefois pas ses supérieurs de son initiative pourtant risquée). Johnson affirme que parvenu à environ deux kilomètres du boisé, la lumière fonce soudainement à grande vitesse vers son automobile... Il se rappelle n'avoir alors entendu que de la vitre se briser avant d'avoir perdu connaissance (il serait demeuré inconscient près d'une quarantaine de minutes).

L'attaque semble confirmée par le fait que sa voiture, une Ford LTD, a subi de nombreux dommages mineurs. Ainsi, le parebrise est craquelé en plusieurs endroits. Il a une petite perforation sur l'un des gyrophares rouges placés sur le toit du véhicule (les quatre autres sont cependant indemnes). Une antenne radio située immédiatement à l'avant de ces gyrophares se trouve repliée selon un angle de 60 degrés, alors qu'une deuxième antenne, installée sur la valise arrière, est tordue à 90 degrés. Par contre, celle de l'appareil radio standard - placée à l'avant du côté du passager - demeure intacte.

De plus, seul le protecteur en vitre de l'un des phares avants de la voiture est brisé. Sur le capot, il y a une petite bosse circulaire qui semble être le résultat d'un coup de marteau. Curieusement, la montre que porte Johnson ainsi que l'horloge à bord de Pautopatrouille ont toutes deux quatorze minutes de retard (l'officier affirme pourtant les avoir mises à l'heure avant d'amorcer son quart de travail). Une ambulance transporte Johnson à l'hôpital où un médecin l'examine. Celui-ci ne constate qu'une légère irritation aux yeux du policier et, après lui avoir administré un médicament approprié, le renvoie chez lui.