LES SCEPTIQUES DU QUÉBEC

Sommaire de la revue

ouvrir  

Comment se porte notre association? Le 7 décembre 1988, le conseil d'administration se réunissait pour faire un bilan de notre entreprise. Le bulletin semble bien apprécié puisque les trois-quarts des anciens abonnés s'y  réabonnent. Lentement, mais sûrement le nombre d'abonnés a monté jusqu'à 120. Dans la mesure de nos disponibilités, nous arrivons à avoir une certaine présence dans les médias. Par exemple, Jean Ouellette a fait paraître dans La Presse une lettre de lecteur qui reprenait l'essentiel du texte «Le paranormal au primaire» déjà publié dans le bulletin No 7-8 (pp. 5-6). Cette lettre et cet article critiquent l'ouvrage scolaire Parole de Piloé qui présente les phénomènes paranormaux comme scientifiquement prouvés. La revue féminine L'essentiel de janvier 1989 publie un article traitant de graphologie et dans lequel le point de vue sceptique est équitablement présenté.

Dans ce numéro, le principal article s'intitule «Requiem pour un suaire». Avant même que la datation au carbone 14 soit effectuée, on avait suffisamment d'informations pour savoir que le suaire de Turin était une contrefaçon. Comment se fait-il alors que les médias aient entretenu le mystère en suggérant que ce tissu était peut-être bien une relique authentique? Ils l'ont sans doute fait pour plaire à la majorité de leurs lecteurs, mais aussi peut-être par ignorance scientifique.

En effet, une enquête effectuée auprès des rédacteurs en chef des journaux américains nous montre que la culture scientifique de plusieurs d'entre eux est limitée. Un résumé de cette enquête est présenté dans l'article «Des rédacteurs en chef manquent de culture scientifique». Si de nombreux rédacteurs en chef manquent de culture scientifique, il n'est pas étonnant que les journaux publient souvent un peu n'importe quoi. (Ph. Th.).