LES SCEPTIQUES DU QUÉBEC

quackwatch

Aliments "organiques": La certification ne protège pas le consommateur

Stephen Barrett, M.D.

"Si vous, comme consommateur, avez le désir d'acheter un item faux ou frauduleux quelconque, est-ce que le gouvernement doit garantir votre droit de le faire? Encore plus, est-ce que votre gouvernement doit poursuivre quelqu'un qui, connaissant votre penchant vers la fraude, vous truque à acheter l'article réel à la place du faux? Vous rappelant que "votre gouvernement" c'est nous les autres, est-ce bien de votre part de prendre notre argent et notre temps pour endosser des exercices aussi ridicules que de préciser que vous êtes truqués quand vous voulez être truqués? Et doit-on pénaliser celui qui ne garde pas sa promesse de vous truquer?"

 

Ces questions malignes étaient soulevées en 1972 par Dick Beeler, éditeur de Animal Health and Nutrition, qui était préoccupé par les lois étant adoptées en Californie et l'Oregon pour certifier les aliments "organiques." Ces lois signalaient le début des efforts qui ont aboutis avec la loi votée en 1990, le U.S. Organic Foods Protection Act, qui obligea le U.S. Department of Agriculture (USDA) d'établir des normes de certification. Malgré que l'USDA se soit opposé au vote de la loi, la crainte Alar ainsi que la campagne par les groupes environnementaux, de consommateurs, et de fermiers ont persuadé le Congress de l'inclure dans le Farm Bill de 1990 [1]

Comme ordonné par la loi, le Secretary of Agriculture a établi un National Organic Standard Board pour aider à développer une liste de substances permises dans la production et la manipulation d'aliments organiques et pour aviser le Secretary sur d'autres aspects d'implantation d'un programme Organique National. En 1992, le Secretary a nommé 15 personnes, 8 d'elles étaient des membres de l'industrie. Le comité a tenu 12 rencontres du comité complet et 5 rencontres d'un comité conjoint et a recu une contribution additionnelle par le biais d'auditions publiques et soumissions écrites de personnes intéressées. Il présenta ses recommandations au Secretary en 1994 et a émis 30 annexes subséquents. Des règlements furent proposés en1997, dodifés en 1998, et qui sont maintenant instaurés. À partir du 21 octobre, 2002, les producteurs qui rencontrent les normes de la USDA ont la permission de utiliser le logo ci-joint sur l'étiquetage de leurs produits.

Les ventes totales au détail de l'industrie organique ont apparemment augmenté de $1 milliard en 1990 à $7.8 milliards en 2 000 [3]. Les fermes de production d'aliments organiques "certifiés" a augmenté de 400 000 acres en 1992 à 1 350 000 en 1999 [2]. Malgré cette croissance rapide, l'industrie organique représente un très petit pourcentage de la production et des ventes agricoles totales - seulement près de 0.2 à 0.3% de l'agriculture aux États-Unis serait certifiée en 2001 [3,4].

Définitions nébuleuses

L'appellation "aliments organiques" fait référence aux méthodes utilisées dans la production d'aliments plutôt qu'aux caractérstiques des aliments eux-mêmes. Le concept le plus courant de l'alimentation "cultivée organiquement" a été défini en 1972 par Robert Rodale, éditeur du magazine Organic Gardening and Farming, à une audition publique:

Les aliments cultivés sans pesticides; cultivés sans engrais artificiels; cultivés dans un sol dont le contenu en humus est augmenté par l'addition de substances organiques; cultivés dans un sol dont le contenu en minéraux est augmenté par l'application d'engrais minéraux naturels; non traités avec des préservatifs, hormones, ou antibiotiques, etc [5]

En 1980, une équipe de scientifiques nommés par le USDA a conclu qu'il n'y avait pas de définition acceptée universellement de "culture organique." Leur rapport déclarait:

Le mouvement organique représente un spectre de pratiques, attitudes, et de philosophies. D'un côté se trouvent ces prati- quants organiques qui n'utilisent pas les engrais chimiques ou pesticides dans aucune circonstance. Ces producteurs sont fermes sur leur philosophie puriste. De l'autre côté du spectre, les fermiers organiques ont une approche plus flexible. Tout en s'efforçant d'éviter l'usage d'engrais chimiques et les pesticides, ces pratiquants ne les éliminent pas totalement. A la place, quand absolument nécessaire, certains engrais et aussi des herbicides sont très sélectivement et parfois utilisés comme deuxième ligne de défense. Néanmoins, ces cultivateurs, aussi, se considèrent des fermiers organiques [6]

Suite au Organic Foods Production Act l'USDA a du développé une définition officielle. Le 16 déc., 1997, le USDA Agricultural Marketing Service a proposé des règles pour un National Organic Program [7]. La proposition s'appliquait à tous les types de produits d'agriculture et à tous les aspects de leur production et manipulation, allant de l'entretien de la fertilité du sol à l'emballage et étiquetage du produit final. Elle incluait: (a) des normes nationaux de production et manipulation, (b) une Liste Nationale des substances synthétiques approuvées, (c) un programme de certification, (d) un programme pour l'accréditation des certifiants, (e) des critères d'étiquetage, (f) des provisions d'application des règlements, et (g) des règles pour l'importation de produits équivalents.

Les règles proposées définirent la culture et la manipulation comme:
Un système que est construit et géré pour arriver à des produits d'agriculture par l'emploi de méthodes et de substances qui conservent l'intégrité des produits de culture organique jusqu'à l'arrivée au consommateur. Ceci est réussi en utilisant, lorsque possible, des méthodes de culture, biologiques et mécaniques, au lieu de substances, pour l'accomplissement d'une fonction spécifique au sein du système pour: maintenir un sol fertile pour longtemps; augmenter l'activité biologique du sol; assurer un contrôle efficace des insectes; le recyclage des déchets pour retourner les nutritifs au sol; fournir l'attention adéquate des animaux de la ferme; et manipuler les produits agricoles sans faire appel à des additifs synthétiques ou des traitements superflus en accord avec la Loi et les règles dans ce domaine.

Les méthodes de contrôle des mauvaises herbes et des insectes auxquelles on se réfère incluent la rotation des produits agricoles, la culture à la main, le paillissement, l'enrichissement du sol, et l'encouragement de prédateurs et micro-organismes bénéfiques. Si ces méthodes s'avèrent insuffisantes, une liste de produits chimiques peut être consultée. (La liste n'inclut pas des produits chimiques cyto-toxiques qui sont de base carbonique.) Les propositions ne font pas appel à des indicateurs spécifiques de suivi de la qualité du sol et de l'eau, mais laissent la sélection d'activités d'entretien au producteur en consultation avec l'agence certifiante.

Pour l'élevage des animaux, les antibiotiques ne sont pas permis comme stimulants de la croissance mais sont permis pour combattre les infections. Les règlements permettent jusqu'à 20% de la nourriture des animaux provenant de sources non-organiques. Cela a été fait parce que certains nutritifs (comme des oligo-minéraux) ne sont pas toujours disponibles comme organiques. L'irradiation, qui peut réduire ou éliminer certains insectes, tuer les bactérie qui causent des maladies, et prolonger la durée de conservation, est permise durant le traitement. Le génie génétique sera aussi permis.

Le marché de l'industrie des aliments naturels et les publications s'adressant au consommateur ont souligné une non-satisfaction étendue des réglementations proposées de 1997. Le Henry A. Qallace Institute for Alternative Agriculture, par exemple, l'aurait appelé "Fatally flawed" (erronée de façon fatale) [8]. L'Organic Farmers Marketing Association aurait déclaré:

"La définition d'organique comme décrite dans les normes organiques nationales ne tient pas compte de l'approche holistique au cœur des pratiques organiques. Les règles proposées prennent une approche réductionniste à la production d'aliments organiques qui élimine les priniples clés comme la santé de l'agro-écosystème et la biodiversité sur la ferme."

La FDA a reçu plus de 270 000 commentaires sur les règles de la proposition [9]. Un officier d'une association de distributeurs aurait écrit que si les règles sont appliquées, ses membres préféreraient acheter leurs produits agricoles de sources étrangères. D'autres se sont plaint que les tarifs proposés étaient trop élevés. D'autres objections incluaient l'usage permis d'acides aminés comme des promoteurs de croissance, des antibiotiques (lorsque nécessaires pour sauver la vie des animaux), des médicaments vétérinaires synthétiques, des additifs alimentaires, et de la nourriture pour les animaux provenant de sources non-organiques. Les agences de certification avec "normes plus élevées" se sont objecté qu'elles seraient empêchées de les inclure sur leurs étiquettes. Quelques fermiers de volaille se sont objecté aux provisions permettant l'intégration de la volaille en liberté avec d'autre volaille. Toutefois, la vaste majorité des objections s'appliquent aux provisions qui permettaient l’irradiation, le génie génétique, et l'emploi de cambouis d'égouts comme engrais [10]. Les règles finales, publiées en déc. 2002, ont éliminé ces trois provisions. Le Canada, qui en 1999 est devenu le premier pays à établir des normes organiques nationales, aussi excluent ces méthodes [11].

Un coût supérieur - pour quoi?

Les règles organiques s'adressent aux méthodes de production plutôt qu'aux qualités physiques des produits eux-mêmes. Dans un communiqué de presse inclus, le secrétaire de l'USDA Dan Glickman déclara:

Qu'est-ce qui est organique? Généralement, il s'agit de produits agricoles cultivés par un procédé naturel contrairement à une méthode synthétique. La portion naturelle de la définition est assez claire, mais la procédure a aussi une distinction critique. Quand on certifie 'organique,' on certifie non seulement un produit mais les pratiques de culture et de manipulation qui sont utilisées. Quand vous achetez une tomate certifiée organique, par exemple, vous achetez le produit d'une ferme organique. Et, le consommateur est prêt à payer un peu plus pour cette tomate. Il a été averti qu'il doit débourser davantage pour des aliments organiques. Les normes nationales sont notre moyen d'assurer que le consommateur reçoive ce qu'il doit pour son argent.

Je ne suis pas d'accord. Plusieurs consommateurs qui "paient un peu plus" croient que les aliments eux-mêmes sont plus nutritifs, plus surs et de meilleur goût. En effet, la USDA mentionne: "Aucune distinction doit être faite entre les produits cultivés organiquement ou non pour ce qui est de la qualité, apparence, ou sûreté." En d'autres mots, on ne doit pas maintenir que les aliments eux-mêmes sont meilleurs -- ou même différents.

En 2003, la Rodale Press a commencé à publier le New Farm Organic Price Index, qui compare les prix de 40 aliments cultivés avec des aliments cultivés de façon conventionnelle. Les aliments organiques tendent à être plus ches, comme publié dans des études précédente.

Plus nutritifs?

Les aliments organiques ne sont surement pas plus nutritifs [12]. Le contenu nutritionnel des plantes est déterminé principalement par l'hérédité. Le contenu minéral peut être affecté par le contenu minéral du sol, mais ceci n'a pas de signification dans la diète dans l'ensemble. Si les nutritifs essentiels manquent dans le sol, la plante ne poussera pas. Si les plantes poussent, cela veut dire que les nutritifs essentiels sont présents. Des expériences menées pendant plusieurs années ont montré aucune différence dans le contenu nutritionnel des cultures faites organiquement et celles faites dans des conditions agricoles normales.

Plus sûrs?

Les adeptes "organiques" suggèrent que leurs aliments sont plus sûrs parce qu'ils ont des niveaux de résidus de pesticides plus bas. Toutefois, les niveaux de pesticides dans nos approvisionnements alimentaires ne sont pas élevés. Dans quelques situations, les pesticides même réduisent les risques à la santé en empêchant la croissance d'organismes dommageants, incluant les moisissures que produisent des substances toxiques [12|.

Pour protéger le consommateur, le FDA établit des niveaux de tolérance pour les aliments et dirige des études fréquentes appelées "paniers du marché" par lesquelles les aliments de différentes régions à travers les Etats-Unis sont achetés et analysés. L'agence a trouvé, dans des analyses faites en 1997, que près de 60% des fruits et légumes n'ont pas de pesticides décelables et seulement 1.2% des aliments domestiques et 1.6% des aliments importés avaient des niveaux inacceptables [13|. Son Total Diet Study annuel a toujours trouvé que les les consommations américains de produits laitiers rencontrent bien les normes de l'Internation and Environmental Protection Agency.

La plupart des études entreprises depuis le début des années 1970 ont démontré que les niveaux de pesticides dans les aliments appelés organiques étaient semblables à ceux qui ne l'étaient pas. En 1997, Consumer Reports a acheté environ mille livres de tomates, pêches, poivres verts, et pommes dans cinq villes et les ont analysées pour plus de 300 pesticides synthétiques. Des traces ont été décelées dans 77% des aliments conventionnels et dans 25% des aliments étiquetés organiques, mais seulement un échantillon de chaque dépassait la limite fédérale [14]

Les pesticides peuvent se localiser sur la surface des aliments aussi bien que en dessous. Les quantités que le lavage enlève dépend sur leur localisation, la quantité et la température de l'eau du rinçage, et si un détergent est utilisé. La plupart des gens rincent les fruits et légumes avec l'eau du robinet avant des manger. En effet, Consumer Reports on Health a recommandé cela [15]. Consumer Reports a déclaré qu'ils n'avaient pas fait cela parce que le FDA analyse les produits non lavés auparavant. La quantité de pesticide enlevé par le simple rinçage n'a pas été étudiée scientifiquement mais elle est probablement petite. Consumer Reports ont manqué une occasion spéciale de faire cette évaluation.

Est-ce que les pesticides dans les aliments conventionnels sont un risque à la santé? Est-ce que la différence dans le contenu de pesticide justifie acheter des aliments "organiques?" Consumer Reports équivoquent: "Pour le consommateur en général, la vérité à l'heure actuelle est que personne sait en réalité ce que la consommation de quantités minuscules de pesticides dans les aliments pendant toute une vie va causer à une personne. L'effet, s'il y en a un, est probablement petit pour la plupart des individus-mais peut être significatif pour la population en général." Mais les éditeurs aussi conseillent, "Personne ne devrait éviter les fruits et légumes par peur des pesticides; les bénéfices pour la santé de ces aliments sont énormes comparé au risque possible."

Manfred Kroger, Ph.D., un consultant de Quackwatch et professeur de Food Science de Pennsylvania State University, s'est prononcé de façon plus directe:

L'agriculture scientifique a fournit aux américains un approvisionnement alimentaire le plus sur et le plus abondant dans le monde. Les produits chimiques agricoles sont nécessaires pour maintenir cet approvisionnement. Le risque des résidus de pesticides, si présent, est minuscule, ne devrait pas nous inquiéter, et ne justifie pas de payer des prix élevés.

Meilleur goût?

Les aliments "cultivés organiquement" n'ont pas nécessairement un meilleur goût que les aliments cultivés conventionnellement. Le goût est relié principalement à la fraicheur, ce qui peut dépendre sur la distance entre le fermier et le consommateur. Quels types de fruits et légumes cultivés localement sont disponibles varient d'une communauté à une autre. S'ils sont cultivés organiquement ou conventionnellement va rarement faire une différence.

Au début des années 1990, des chercheurs d'Israël ont fait 460 évaluations de 9 différents fruits et légumes et n'ont pas trouvé de différence significative dans la qualité entre les échantillons cultivés "organiquement" et ceux cultivés de façon conventionnelle. [16]. L'étude de Consumer Reports a trouvé aucune différence compatible en apparence, saveur, ou texture.

La volaille "range-free" dite organique est supposément élevée dans un environnement dans lequel les poulets sont libres de circuler. Pour être organique, les éleveurs doivent signer un affidavit qui dit que les poulets ont accès à l'extérieur. Une analyse gustatife récente dirigée par Consumer Reports a étiqueté deux marques de poulets 'libres' comme moyens sur neuf marques évaluées. Son numéro de Mars 1998 rapporte que peu de poulets choisissent de circuler et un gérant aurait dit que leur accès à la circulation libre modifie le goût à cause de la qualité inférieure de leur nourriture [17].

Meilleurs pour l'environnement?

Plusieurs acheteurs d'aliments "organiques" croient que le fait de payer plus cher va ultérieurement bénéficier l'environnement en encourageant plus de cultivateurs d'utiliser des méthodes "organiques." Mais faire cela ne peut pas avoir beaucoup d'effet parce que l'agriculture "organique" ne peut pas combler la demande globale d'aliments. De plus, les fermiers "organiques" n'ont pas tendance à utiliser des pesticides, mais faisant face à la possibilité de perte de moissons, ils peuvent changer d'idée. Si certains patterns de l'emploi de pesticides causent plus de dommage que de bien et il existe un moyen pour remédier à cette situation, les gens impliqués peuvent chercher des solutions réglementaires. Je ne crois pas que payer davantage pour des aliments va bénéficier qui que ce soit sauf ceux qui les vendent.

Meilleurs pour la santé?

Plusieurs pratiquants excentriques recommandent les aliments cultivés organiquement comme faisant partie de leurs supposés régimes de traitement. La prétention la plus extrême que j'ai vue provient de A Perfect Healing, de la Floride, qui est "consacré à l'emploi, l'éducation, la recherche, à l'agriculture d'aliments cultivés organiquement et aux suppléments nutritifs dans la rémission de la maladie." [18]. Son résumé Guidestar déclare:

Les aliments organiques contiennent des milliers d'éléments antibiotiques et anti-viraux qui ne seraient présents que dans un sol organique hautement composté. Lorsque nous consommons ces aliments, ils déposent ces éléments absorbés du sol dans notre organisme, où ils peuvent continuer à patrouiller et nettoyer toute forme de maladie et prévenir des crises subséquentes. Même les cancers et autres formes de maladies d'apparence non-infectieuse ont été guéries de cette façon. Ces éléments luttant contre les maladies et la haute teneur de nutritifs que les aliments organiques reçoivent d'un sol si nutritif sont très puissants. Ils ont été prouvés responsables d'inverser un individu malade en une personne en bonne santé [19].

Conclusion

La règlementation révisée est en vigueur depuis le 21 octobre, 2002. La définition la plus récente de la USDA se lit comme suit:

Les aliments organiques sont produits par des fermiers qui mettent l'emphase sur l'emploi de ressources renouvelables et la conservation du sol et de l'eau pour rehausser la qualité environnementale pour les générations futures. La viande, la volaille, le œufs et les produits laitiers organiques viennent d'animaux qui ne reçoivent pas d'antibiotiques ou des hormones de croissance. Les aliments organiques sont produits sans l'emploi de la plupart des pesticides conventionnels; des engrais à base de pétrole ou engrais à base de cambouis d’égouts; bio-génie; ou radiation ionisante. Avant qu'un produit puisse être étiqueté "organique", un certificateur approuvé par le gouvernement fait l'inspection de la ferme où l'aliment est cultivé pour s'assurer que le fermier se conforme aux règles des normes USDA. Les compagnies qui manipulent ou modifient les aliments organiques avant leur arrivée à votre supermarché local ou restaurant doivent être certifiées aussi [20].

Une revue exhaustive publiée la même année concluait:

Néanmoins, si vous voulez payer plus cher pour vos aliments, le Government des États-Unis va vous aider à le faire. Ceux qui ne se conforment pas à la réglementation peuvent être amendés jusqu'à 10 000$ par infraction. Mais la "certification" organique, quels que soient les règles, ne protégera pas le consommateur. Les alimenta certifiés comme 'organiques'  ne seront pas plus surs ou plus nutritifs que les aliments 'réguliers'. Il n'y a non plus de raison logique pour conclure qu'ils aient des propriétés spéciales curatives de maladies. Ils vont tout simplement coûter plus cher et peuvent diminuer la confiance du public dans les aliments "ordinaires". Plutôt que légitimer la foutaise des aliments organiques comme meilleurs pour notre santé et bien-être, notre gouvernement devrait faire davantage pour s'adresser à combattre sa diffusion.

 

Références

  1. Larkin M. Organic foods get government "blessing" despite claims that aren't kosher. Nutrition Forum 8:25-29, 1991.
  2. Greene CR. U.S. organic farming emerges in the 1990s: Adoption of certified systems. USDA Agricultural Research Service, Resource Economics Division, Information bulletin No. 770, June 2001.
  3. Dimitri C, Green CR. Recent growth patterns in the U.S. organic food market. USDA Agricultural Research Service, Resource Economics Division, Information bulletin No. 777, Sept 2002.
  4. Data: Organic production. USDA Economic Research Service, Oct 18, 2002.
  5. Rodale R. Testimony. New York State public hearing in the matter of organic foods. New York City, Dec 1, 1972.
  6. USDA Study Team on Organic Farming. Report and Recommendations on Organic Farming. USDA, July 1980.
  7. National Organic Program; Proposed Rule. Federal Register 62:65850-65967, 1997.
  8. Youngberg IG and others. Beyond the "Big Three": A comprehensive analysis of the proposed National Organic Program. Greenbelt, MD: Henry A. Wallace Institute for Alternative Agriculture, April 30, 1998.
  9. Public outcry to organic regs. Natural Foods Merchandiser 19(12):36, 1998.
  10. National Organic Program: Final rule. Federal Register 65:80547-80684, 2000. (Dec 21, 2000)
  11. The National Standard of Canada for Organic Agriculture. Ottawa: Canadian Organic Advisory Board (COAB), June 1999.
  12. Newsome R. Organically grown foods: A scientific status summary by the Institute of Food Technologists' expert panel on food safety and nutrition. Food Technology 44(12):123-130, 1990.
  13. FDA Center for Food Safety and Applied Nutrition. Pesticide Program: Residue Monitoring 1999, August 2000.
  14. Organic produce. Consumer Reports 63(1):12-18, 1998.
  15. Healthy ideas: Wash your produce. Consumer Reports on Health, 10(3):5, 1998.
  16. Basker D. Comparison of taste quality between organically and conventionally grown fruits and vegetables. American Journal of Alternative Agriculture 7:129-136, 1992.
  17. Chicken: What you don't know can hurt you. Consumer Reports 63(3):12-18, 1998.
  18. Who we are. Animal Concerns Community Web site, accessed July 16, 2006.
  19. A Perfect Healing. Guidestar Web site, January 31, 2005. [Requires membership to view]
  20. Organic food standards and labels: The facts. USDA Web site, accessed Oct 21, 2002.
  21. Boume D, Prescott J. A comparison of the nutritional value, sensory qualities, and food safety of organically and conventionally produced foods. Food Science and Nutrition 42:1-34, 2002.
  22. Winter CK, David SF. Organic foods. Journal of Food Science 71:E117-R124, 2006.
  23. Dangour A and others. Comparison of composition (nutrients and other substances) of organically and conventionally produced foodstuffs: A systematic review of the available literature. Food Standards Agency, July 2009.

Dernière mise à jour le 9 mars 2019.

Source: Quackwatch