Le 13 décembre 2007, les Sceptiques du Québec ont présenté divers rapports d’activités qui ont eu lieu au sein de l’association durant 2007 : prix Sceptique et Fosse Sceptique, concours du slogan et résultats d’enquêtes. La soirée se termina par le jeu des affirmations suspectes.
Il y a eu revue des deux candidatures pour chaque prix et discussion des mérites de chacune. Les membres présents ont alors été invités à voter pour le candidat de leur choix. Rappelons qu’il y a déjà eu sélection préliminaire par Internet sur les nombreuses candidatures reçues pour ces prix.
Résultats du vote : le prix Sceptique est décerné à Cyrille Barrette, biologiste à l'Université Laval, pour son inlassable défense de la pensée critique dans ses écrits, conférences et interventions médiatiques ; et le prix Fosse sceptique est attribué au phénomène du « Secret » pour promotion éhontée de la pensée magique outrancière.
Détails sur la page des prix.
Dix des slogans, soumis par les membres, ont été présentés à l’auditoire. Une discussion animée s’ensuivit pour déterminer les mérites du slogan le plus pertinent. Au deuxième tour, les participants ont choisi à majorité le slogan soumis par Stéphanie Clément : « Le doute, faute de preuve ». Ce slogan sera affiché en en-tête de note site Web. La gagnante du concours remporte 100 $ pour son excellente contribution.
Les prétentions de lavage sans détergent de la Boule Magik ont étonné plus d’un sceptique. Ainsi, il suffirait de laver son linge sale avec la boule pour qu’il en ressorte propre. Quelle économie de savon ! Quelle méthode écologique ! Sylvain Daigle, porte-parole des Sceptiques du Québec voulut tester ces prétentions. Il présenta, le 13 décembre 2007, la méthodologie et les résultats de son enquête.
L’esprit critique, suggère le conférencier, peut souvent se traduire par des actions concrètes. Il pourrait être instructif d’en examiner le cheminement avec un cas particulier : celui de la Boule Magik, annoncée abondamment dans les médias depuis quelques mois et vendue 60 $ chez des détaillants bien connus. La boule en caoutchouc a la grosseur d’un pamplemousse. Percée de petits trous, elle contient quelques dizaines de billes de céramique aux propriétés de lavage étonnantes ! Celles-ci n’émettent-elles pas de puissants rayons infrarouges qui partitionnent les combinaisons d’hydrogènes des molécules d’eau ? Et des ions négatifs qui amollissent les tissus tout en détachant les saletés ?
Plusieurs indications préliminaires incitent à la prudence au sujet des prétentions extraordinaires de lavage de la boule. D’abord, cette merveilleuse découverte ne semble pas avoir fait l’objet de rapports scientifiques parus dans des revues avec comité de lecture. Pourtant, un grand nombre de chercheurs tentent d’améliorer la façon de laver les vêtements – un marché de plusieurs milliards de dollars. La commercialisation semble avoir précédé la vérification des principes actifs. Et pourquoi n’y a-t-il pas de concurrence ? Un principe physique ou chimique ne se brevette pas ; d’autres firmes pourraient fabriquer des boules de lavage.
Tentons d’aller plus loin, poursuit Daigle. Annoncée par une tête d’affiche plutôt sympathique, la Boule Magik n’est-elle pas distribuée dans trois chaînes de détaillants importants ? On pourrait croire que publicité et distribution endossent, jusqu’à un certain point, le produit lui-même. Toutefois, les justifications chimiques alléguées semblent plutôt suspectes.
Sur le site Internet du produit, on retrouve les prétentions de lavage de la boule (propre, écologique et économique) appuyées par certains documents, signés et datés, d’allure scientifique sur les principes et l’efficacité du produit. Certains aspects demeurent pourtant sans explication. On vante l’élimination de bactéries sans en préciser le contexte. Et pourquoi donc réaliser ces tests dans un institut de construction coréen ? D’ailleurs, on ne présente pas le protocole expérimental. De plus, on n’aborde pas l’efficacité du produit à faire disparaître les taches rebelles, tels huiles, graisses et colorants.
Les scientifiques que nous avons consultés ont plusieurs réserves sur les explications théoriques présentées sur le site du produit : les équations chimiques ne balancent pas, certaines explications sont fausses (il n’existe aucune relation entre la charge électrique et l’évaporation), les rapports scientifiques sont signés par un scientifique étranger que personne ne semble connaître, aucune expertise canadienne ou américaine n’est mentionnée, les principes invoqués n’empêcheraient pas la saleté détachée de se déposer à nouveau sur les vêtements…
Certains commentaires de scientifiques, rapportés par les médias, sont par ailleurs accablants : la méthode employée serait équivalente à frotter le linge pour le laver comme dans la préhistoire ; on dit que la Boule Magik produit du peroxyde décolorant – tout en protégeant les couleurs ; la solution miracle alléguée correspondrait à faire un simple lavage à l’eau.
Une vérification préliminaire révèle donc un consensus scientifique troublant qui s’oppose diamétralement aux prétentions de lavage de la Boule Magik. Seuls certains témoignages proclament son efficacité. Et l’on sait qu’un témoignage n’a aucune valeur scientifique puisqu’il ne précise d’habitude pas dans quelles conditions s’est faite l’évaluation. A-t-on comparé l’efficacité du produit avec d’autres produits, ou simplement avec de l’eau ? A-t-on conservé seulement les commentaires positifs ?
Pourtant, ajoute le conférencier, ce n’est pas parce qu’on explique mal un phénomène qu’il n’existe pas. Le concepteur de la Boule Magik aurait pu découvrir une méthode révolutionnaire qui fonctionne, sans pouvoir vraiment l’expliquer par des principes physiques connus et cohérents. Pour s’en assurer, il faudra tester.
La première tâche de l’expérimentateur sérieux est d’élaborer un protocole scientifique qui démontrera ou non la thèse défendue. Il s’agit de préciser les étapes du test, la méthode et les outils utilisés pour arriver au résultat. La procédure devra être suffisamment claire pour qu’un expérimentateur indépendant puisse reproduire le test de la même façon et tirer ses propres conclusions.
La Boule Magik doit tout de même laver aussi bien qu’un bon détergent. Qui se satisferait d’un moins bon lavage de ses vêtements ? Il faut donc la comparer à un détergent réputé efficace. Puisque dans les deux cas on se sert d’eau pour laver, un lavage avec de l’eau seule pourra constituer un seuil de comparaison. Les billes de céramique à l’intérieur de la boule ont-elles un effet sur l’efficacité du lavage ? Remplaçons-les par des billes de verre inerte d’un poids égal. Voilà identifiées les quatre méthodes de lavage qui permettront sans doute de conclure au degré d’efficacité de lavage de la Boule Magik.
Laver plusieurs fois donnerait-il de meilleurs résultats ? Testons alors un lavage unique versus trois lavages successifs avec chaque méthode. Nous aurons donc besoin de huit tissus tachés de façon similaire pour l’évaluation, plus deux tissus de contrôle qui ne seront pas lavés. Afin de maximiser la perceptibilité des résultats, des tissus neufs en coton blanc seront utilisés, ajoute le conférencier.
Il reste encore un élément critique à déterminer : le type de taches et leur uniformité. En se basant sur l’expérience commune, on a choisi sept types de taches différents : gouache, chlorophylle, encre de chine, ketchup, moutarde, vin rouge et huile à moteur non souillée. Trouver une méthode d’application uniforme se révéla un des plus importants défis du test. Par exemple, pour le ketchup on utilisera un tampon encreur pressé dix secondes par un poids de 20 livres. Et il faudra enlever le surplus en déposant un chiffon absorbant sur la tache. Pour le vin, on utilisera un compte-gouttes pour appliquer une quantité d’un millilitre qu’on devra étendre avec le doigt. Voir les détails d’application des taches à cette adresse : Présentation abrégée de la Boule Magik.
Avant de laver chacun des huit tissus tachés de 7 taches, on devra délimiter au stylo certaines zones des taches à exclure du test. Par exemple, le tampon encreur produisait un cercle plus foncé en son centre pour la chlorophylle. Il faudra aussi identifier les dix morceaux de tissu (incluant les 2 tissus non lavés) par un nombre aléatoire de 1 à 10 pour empêcher que les évaluateurs du lavage ne puissent deviner la méthode de lavage d’après le chiffre choisi.
Les huit morceaux de tissus fraîchement tachés devront sécher au moins sept jours avant le premier lavage. On s’assure d’un lavage standardisé en utilisant une laveuse frontale au débit d’eau automatique. Celle-ci lavera à l’eau tiède et rincera à l’eau froide pour un temps total de 45 minutes.
Chaque morceau de tissu a été photographié de façon standardisée sous un même éclairage. En découpant numériquement chaque type de tache de tous les tissus, on pourra les grouper par type de tache et les comparer entre elles. La tache de même type non lavée servira de base de comparaison.
Pour différentes raisons, certains types de taches n’ont pu être évalués. Par exemple, la tache de ketchup est presque complètement disparue à tous les lavages. La tache d’huile, par contre, est restée la même que l’original quelle que soit la méthode de lavage ; il a fallu aussi l’éliminer de l’évaluation. Idem pour la gouache. Les taches à l’encre de chine n’ont pu être utilisées, car la méthode d’application n’a pu les rendre uniformes. Seulement trois types de taches ont donc pu être évalués : moutarde, vin et chlorophylle.
Un jury, composé de 15 personnes, a évalué l’efficacité des huit méthodes de lavage, selon une échelle de 0 à 10. Zéro d’efficacité de lavage correspond à une tache aussi foncée que la tache originelle non lavée ; dix correspond à une tache complètement disparue. Les résultats ont été compilés et ramenés en pourcentage d’efficacité.
Méthode de lavage | Savon Tide HE | Eau seule | Boule Magik | Boule Magik modifiée |
% d'efficacité de lavage | 71 | 30 | 36 | 36 |
De ces résultats, on peut conclure que la Boule Magik ne lave pas significativement mieux que de l’eau (36 versus 30 %). De plus, elle lave beaucoup moins bien qu’un détergent efficace (36 versus 71 %). La différence minime entre un lavage avec la Boule et un lavage à l’eau (6 %) pourrait être attribuée au frottement de la Boule avec les morceaux de tissu, rappelant la méthode antique de la planche à laver.
En outre, souligne le conférencier, cette faible différence d’efficacité notée entre la Boule Magik et l’eau ne serait pas due au type de billes à l’intérieur de la boule, car cette différence est nulle entre la boule remplie des billes originelles de céramique et celle contenant les billes remplaçantes en verre. Ce résultat invalide les explications de rayons infrarouges et d’ionisation comme principe actif provenant des billes de céramique, puisqu’on obtient la même efficacité avec des billes de verre inerte.
La recommandation de « recharger » régulièrement la boule à la lumière du jour semble aussi bien inutile – pourquoi recharger des billes de céramique ayant une efficacité similaire à celle des billes de verre ? Et pour la même raison, pourquoi renouveler la boule une fois l’an, comme recommandé sur le site du distributeur de la Boule Magik ? Son action mythique nous pousserait à la qualifier de « Boule Mystik ».
Le 13 décembre 2007, Louis Dubé, responsable du comité d’investigations, présente les inscriptions au « Défi sceptique » depuis le dernier rapport sur cette activité il y a deux ans.
Depuis 1989, et dans le but de faire avancer la science, notre organisme offre un prix à celui qui pourra démontrer scientifiquement qu’il possède un don paranormal, tel que : télépathie, télékinésie ou voyance. À ce moment-là, le défi proposait 1000 $ à un test préliminaire passé avec succès ici au Québec et 100 000 $, en association avec un organisme sceptique belge. Pendant 5 ans, de 1995 à 2000, nous avons aussi offert 500 000 $ ici au Québec, auxquels s’ajoutaient 250 000 $ offert par l’organisme de Belgique.
Aujourd’hui, nous offrons 10 000 $ au Québec et 1 million $ US en association avec un organisme américain dirigé par le magicien James Randi, qui offre ce prix – jamais mérité – depuis les années 1960 (notons qu’il ne reste plus que 2 ans avant que l’offre de Randi ne se termine, soit le 6 mars 2010). Jusqu’à présent, aucun des 150 prétendants au défi québécois n’a réussi le test préliminaire de notre défi. La plupart des inscriptions au défi sont répertoriées dans le Québec sceptique.
Depuis le dernier rapport, il y a 2 ans, notre organisme a reçu 10 inscriptions au défi. En résumé, sur ce total, on note : 3 rejets – la prétention étant incompréhensible ou pouvant être facilement trafiquée (par exemple, une photo d’un phénomène prétendu paranormal) ; 5 abandons – après discussion, le prétendant au défi a ignoré le protocole expérimental proposé et n’a plus répondu à nos courriels ; 1 échec à un vrai test de guérison à distance ; 1 test en cours.
Voici un tableau décrivant brièvement ces récentes inscriptions :
Défi sceptique : 2006 - 2007 |
||
Prétention |
Prétest proposé |
Statut |
Voyage astral avec fantômes | Aucun prétest : prétention trop vague | Rejet |
Numéro gagnant à la 6/49 | Numéro donné 2 jours à l'avance | Abandon |
Mots transmis par la pensée | 4 mots au hasard dans le dictionnaire | Abandon |
Boule lumineuse, mari décédé | Photo trafiquable | Rejet |
Lettre manuscrite sur hypocrisie | Prétention confuse et presque illisible | Rejet |
Télépathie | Phrase de 20 mots dans l'ordre | Abandon |
Guérison à distance - surdité | Aucune amélioration en un mois à 50 dB | Échec |
Hasard hors normes statistiques | 28 succès sur 30 essais, cartes rouge ou noir | Abandon |
Carré de papier sur une aiguille | Télékinésie : déplacer tasse sur 10 cm | Abandon |
Détecter de l'eau dans un récipient | Bien caché sous un carton... | En cours |
Voyons maintenant, plus en détail, l'inscription qui a été un échec.
Des guérisseurs, experts en science de l’âme, prétendent pouvoir guérir là où la médecine conventionnelle a failli. Entrant en communication avec nous par Internet, ils nous offrent gratuitement leurs services de guérison à distance. Seules des photos du malade et une description de sa maladie sont requises pour pouvoir commencer un processus de guérison. Ces guérisseurs sont au courant de notre défi, mais ils refusent le prix offert.
Leur prétention de guérir à distance s’inscrit clairement dans le cadre de notre défi. Nous leur proposons le protocole suivant : guérison d’un sujet atteint de surdité d’une oreille. Le malade devra comprendre de cette oreille des paroles à un niveau moyen de 50 dB. Il se tiendra à deux mètres d’un téléviseur produisant un son mesuré à 50 dB avec un sonomètre. Une personne à l’ouïe normale peut facilement distinguer les paroles à ce niveau de son. Le malade ne peut saisir les paroles émanant du téléviseur, puisqu’il n’entend de cette oreille qu’un bruit uniforme très faible.
Le protocole fut accepté. L’expérimentateur enverra au guérisseur un rapport d’amélioration de l’ouïe du sujet à toutes les semaines pendant quatre semaines. On conclura alors s’il y a eu amélioration significative ou non.
Après avoir (faussement) « constaté » que la surdité du sujet était due à une faiblesse dans son corps par suite d’un choc émotionnel entre 25 et 28 ans, le guérisseur commença à « travailler » sur le sujet chaque vendredi soir. Il nous promet « une forte amélioration d'énergie physique et morale en elle-même qui la fera déjà revivre ».
Semaine après semaine, l’expérimentateur vérifie la compréhension des sons par le sujet selon le protocole établi, mais il ne note aucune amélioration. Au bout d’un mois, l’expérimentateur conclut à l’échec total de l’effort de guérison à distance. Prenant connaissance du résultat final, le guérisseur juge le cas exceptionnel, car « son audition est due aux cellules et que c’est pour cette raison que ça prend du retard. » Il va continuer le traitement encore pendant quelques mois… Un an plus tard, l’audition du sujet ne s’est aucunement améliorée.
Durant les deux dernières années, seulement une dizaine de prétendants se sont inscrits au Défi sceptique de notre organisme. C’est un taux relativement bas à comparer au moment où l’on offrait plus d’argent ici au Québec ; on faisait alors plus de publicité pour attirer des candidats. Toutefois, le niveau d’inscriptions demeure stable si on le compare aux quatre années précédentes durant lesquelles on a compté 19 cas. Le grand nombre de désistements face à un protocole rigoureux explique sans doute les hésitations de candidats potentiels à s’inscrire.
V ou F 1. La queue des lézards repousse.
V ou F 2. Les chauves-souris volent aveugles.
V ou F 3. On peut maintenir la mâchoire d’un crocodile fermée d’une seule main.
V ou F 4. Faire craquer ses articulations donne de l’arthrite.
V ou F 5. Regarder la télé de trop près abîme la vue.
V ou F 6. Un couple à la peau blanche peut avoir un bébé à la peau noire.
V ou F 7. Au XIXe siècle, le coca-cola contenait de la cocaïne.
V ou F 8. Il faut déboucher et faire décanter le vin rouge pour qu’il « respire ».
V ou F 9. Le miel est meilleur pour la santé que le sucre.
V ou F 10. Les légumes surgelés sont aussi nutritifs que les légumes frais.
V ou F 11. Les conserves se conservent cent ans.
V ou F 12. La conduite en état d’ivresse cause le plus d’accidents de la route.
V ou F 13. Walt Disney a eu recours à la cryogénie.
V ou F 14. Newton a découvert la gravité lorsqu’une pomme lui est tombée sur la tête.
V ou F 15. Les camps de concentration ont été inventés par les Britanniques.
V ou F 16. Dans certains pays, il est poli de roter après avoir dîné.
V ou F 17. Avant Christophe Colomb, tout le monde croyait que la terre était plate.
V ou F 18. Dans certains pays, on dit « non » en hochant la tête et « oui » en la secouant.
1. Vrai : la queue des lézards repousse, mais très lentement, parfois de façon incomplète et désordonnée.
2. Faux : les chauves-souris se servent de leurs yeux le jour, de l’écholocalisation la nuit.
3. Vrai : les muscles des crocodiles sont très faibles pour ouvrir la mâchoire, très puissants pour la fermer.
4. Faux : faire craquer les articulations ne donne pas de l’arthrite, mais peut endommager certains tissus.
5. Faux : l’œil ne s’abîme pas à l’usage de près ou de loin, même si on éprouve une sensation de fatigue.
6. Vrai : un couple à la peau blanche peut avoir un enfant noir s’il porte les gènes récessifs requis.
7. Vrai : certaines boissons contenaient effectivement un peu de cocaïne, d’où le nom Coca-Cola.
8. Faux : faire décanter le vin ne change pas le goût de façon appréciable : peu d’exposition à l’air.
9. Faux : le miel a une composition très semblable au sucre.
10. Vrai : les légumes surgelés sont aussi nutritifs que les légumes frais, si congelés immédiatement après la cueillette.
11. Vrai : les conserves peuvent se conserver plus de 100 ans ; leur dégradation est très très lente.
12. Faux : l’alcool n’est responsable que de 7 % des accidents de la route, la fatigue et le sommeil 20 %.
13. Faux : Walt Disney n’a pas eu recours à la cryogénie, ses cendres ont été inhumées peu après sa mort.
14. Faux : Newton méditait (sous un arbre quelconque ?) lorsque l’idée de la gravitation universelle lui vint ; la pomme est une légende.
15. Vrai : les Britanniques ont inventé les camps de concentration vers 1900, lors de la guerre de Boers.
16. Vrai : il est poli de roter après dîner au Maroc, à Singapour, au Népal…
17. Faux : des Grecs savaient bien avant Colomb que la Terre était ronde : Pythagore, Eratosthène…
18. Vrai : dans certains pays, on hoche la tête pour dire non ou je ne comprends pas : Turquie, Bulgarie…
Andrea Barham, Le Petit Dico des idées reçues (Pourquoi la plupart des choses que l’on croit vraies sont fausses), City Éditions, 2006.
Andrea Barham, Nouveau Petit Dico des idées reçues (Pourquoi la plupart des choses que l’on croit fausses sont vraies), City Éditions, 2007.